mercredi 29 décembre 2010

Je n'ai pas trop changé...

Entre illusions il y a un an, et illusions d'aujourd'hui, il y a surement beaucoup de changements.

Plus qu'une année est passée, pleins d'évènements, certains beaux et d'autres beaucoup moins.

Juste un an, et j'ai encore plus de cheveux blancs que je vois me défier à chaque fois que je me regarde dans un miroir et j'essaye de les cacher, en refusant peut être que les années me marquent par leur passage et me privent de ce coté enfantin en moi. J'appartiens à cette catégorie de femmes qui n'acceptent pas facilement de se voir vieillir.

à vrai dire je n'ai jamais arrêté de philosopher sans jamais prétendre que je suis philosophe. Loin de moi ce qualificatif, j'étais plutôt nulle en philo, et mon 8 au bac en est la preuve. Mais plutôt j'adore la psychologie et la sociologie, ce sont deux sciences qui m'attirent en études et même en recherches.

Alors, je qualifie ce que j'écris parfois comme des délires, des pensées vagues sur un fait, un mot, une situation qui me rencontre et qui peut parfois ne pas attirer l'attention de tout le monde. Des choses qui sont souvent si banales m'inspirent et je me trouve à les développer à ma façon.

Mon humeur très instable influe mes pensées et mes mots.

Cette humeur que je suis seule à sentir, car j'affiche souvent un sourire figé qui n'est pas toujours significatif, et ce n'est pas toujours un signe de bonne humeur. Ma seule faiblesse apparente, et que je n'ai jamais su maitriser, ce sont mes larmes, que j'ai jamais pu retenir et qui surgissent n'importe quand et n'importe où, ce qui m'a causé beaucoup de problèmes.

Par ailleurs, quand je relis mes anciennes notes, je trouve que souvent je me focalise sur un moment précis de la vie de tout humain, pour faire une suite d'idée qui est mienne et qui n'a rien de réel. Parler de point final, de baiser d'adieu, de rire, de chute ou même d'un saut de sauterelle est pour moi lié à un moment précis, comme un déclic qui a déclenché une suite de pensées et de mots.

Pour tout ce que je viens de dire et surement pour beaucoup d'autres raisons, je dis bien que quand je philosophe je ne fais que délire sans avoir vraiment aucun rapport avec la philosophie.

Illusions, la romanesque, cet adjectif a deux volets. Le premier est lié aux romans, à l'imaginaire. Sur ce coté, je peux avouer que j'ai souvent écrit, depuis mon très jeune age, des histoires parfois vrais avec des retouches d'imagination, et parfois totalement imaginaires. Mais le seul vrai roman que j'ai écrit et qui a failli être publié, datait de mes 17 ans mais je n'ai jamais eu le courage de le faire malgré que mon professeur d'arabe de l'époque a insisté pour s'en charger, et il a gardé la seule copie que j'avais, écrite par mes lettres minuscules sur un cahier en spirales à couverture verte. Et cette mémoire des détails me rend dingue parfois.

Sur mon blog, j'ai pas mal de fois raconté des histoires. Celle de si Lahbib en particulier, où j'étais inspirée par les confidences d'un ami. Ou ,comme toujours, par mon coté observateur de tout ce qui m'entoure ou sur moi même, et je ne sais pas si j'ai la qualité d'une narratrice pour arriver au qualificatif d'une romanesque.

Le deuxième volet, c'est le coté poétique, rêveur, romantique, sensible, sentimental,... j'admets que j'ai tous ces défauts.

Je suis pas poète mais j'adore la poésie, et surtout celle qui touche le fond de l'âme. Même en chansons, la parole a une place première dans tout ce que j'écoute.

Rêveuse, romantique... Je le suis, mais ça fait un bout de temps que je n'y pense plus. Étant trop sensible et si sentimentale, se heurter à la déception, la trahison, le mensonge, c'est comme un choc, une chute d'un nuage si haut, qui se transforme en pierres glacées qui cassent tous les rêves et mettent en doute l'existence d'une soit disant romance.

Depuis quelques temps, je ne suis plus cette romanesque que j'étais, j'ai les pieds sur terre et aucune envie de m'envoler. J'apprends à apprécier et à comprendre cette lumière qui s'est présentée à mon cœur et à mes yeux, j'espère juste ne pas l'égarer ou la perdre, et d'avancer encore et encore d'un pas rassuré.

Je découvre une autre paix que je n'ai jamais connu et que je n'ai jamais cru suivre un jour. C'est une passerelle entre deux mondes, le premier, en illusions je l'ai dessiné, est à laisser et dépasser, le second est vaste et tout en lumière...

Mais, au fond de moi, dans un coin que je ne pourrais jamais oublier, il y a un conte de fées, de romance, de rêve, qui est de belles couleurs constitué, je ne sais plus s'il va un jour pouvoir immerger...


mardi 21 décembre 2010

La chute…


Chuter, c’est tomber de très haut… Se casser la tête et la figure…

Chuter, c’est un moment court … Qui note l’effondrement de toute une période d’effort…

Chuter, c’est reprendre à zéro… Recommencer à zéro… Avec toutes les séquelles d’une chute…

Si on essaye de faire un regard en arrière, faire reculer le temps, on aura des images qui se succèdent avec un rythme si différent...

Dans un moment donné, où la chute comme une action est terminée, un regard en arrière est exigé…

On perçoit un corps rouler… Des gémissements criés, parfois à voix haute et souvent muets… Chaque partie du corps se cognait, à des obstacles jadis dépassés… Les plais du corps saignaient et celles de l’âme se lamentaient…


Avant la chute, on avait les yeux vers le haut dirigés, le sourire aux lèvres… à chaque difficultés dépassées, on a plus de force, plus de courage, plus de motivation pour aller à l’avant et entamer une nouvelle étape… Mais on risque d’oublier de regarder où on mettait les pieds…

Chuter, c’est le moment où tout se termine… Tous les efforts pour arriver au sommet s’anéantissent… C’est comme un rêve qui s’évapore… Comme un toit qui s’effondre sur ses habitants qui le croyaient leur sécurité, et sous ses pierres s’abritaient…

Alors, on regarde tout autour et on ne voit que dégât… Des morceaux éparpillés difficile à les réunir ou à les coller… Une sensation d’impuissance, de vide, de mal, de souffrance, de doute…Une envie de baisser les bras… De tout lâcher…

Mais, seul, on essuie les larmes, on guérit les blessures, on cherche l’oublie, on reprend confiance, on tend hésitant la main qui s’étend à nous, et à pas lents on reprend la route… On recommence la montée… Dans des moments, on aimerait bien s’arrêter… On a peur d’avancer… De reprendre une route qui vient juste de nous laisser tomber…

Mais est ce l’espoir ? Ou juste une débilité ? De croire que cette fois le destin ne va pas nous lâcher… Que cette main qui nous a dans un moment dans le vide basculé, mérite d’être pardonnée… Que si elle n’était pas sincère, elle ne se retendra jamais…

Les anciens disent dans leurs proverbes "La plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute."

On peut bien se relever d’une chute, mais une rechute est souvent fatale. Si elle ne cause pas la mort, elle laisse une âme meurtrie et à jamais. Rassembler les morceaux cassés et les recoller n’est pas si facile, que dire pour une double cassure ? D’une rechute ? C’est surement une peine perdue…

Chuter, c’est juste un verbe de la langue française. Un verbe qui a ses synonymes et une définition si simple, c’est banalement tomber.

Mais entre tomber et chuter il y a une grande différence. Dans le premier ,ce n’est qu'une perte d’équilibre qui peut ne pas être si grave. Derrière le deuxième persiste tout un historique et toute une histoire.

Dans le fait de chuter, il y a la notion de hauteur, une action de montée qui précède la chute, et c’est là que réside la grande différence. On peut ajouter, que dans la chute il y a une nuance de négatif, de grave, de douloureux…

Une rechute, c’est toujours plus dure à supporter. Ce ne sont plus des yeux qui pleurent la tombée dans le vide et tout ce qu'elle a engendré. Les yeux deviennent asséchés, les larmes ne peuvent plus essuyer les plais, la chute les a toutes consommés. Et à la rechute, elles n’avaient jamais pensé… Les larmes ne pouvaient pas s’attendre ou imaginer, que vers les font elles vont être à nouveau poussées, basculées, jetées… Et elles n’ont plus ni la force, ni le courage, ni l’envie d’atténuer les maux et aider à se relever…

Dans une rechute, il n’est plus question de gloire, et c’est pour ça que la différence est grande entre le fait de tomber, de chuter et surtout de rechuter…

samedi 18 décembre 2010

Une heure de vie…


Que peut représenter une heure de vie dans un parcours d’une personne ? Ce n’est que 60 minutes, 3600 secondes, un rien du tout...

Une heure de vie peut ne rien représenter, tout le long d’une vie. Un moment qu’on passe à dormir les yeux fermés… à regarder un film sans connaitre ses personnalités… à lire quelques pages dans un livre avec un titre effacé… à rêver fixant un point que seule l’imagination a dessiné… à méditer, cherchant une lumière dans un monde ténébreux… à prier, demandant aux cieux de tout changer et parfois de tout garder… à travailler, essayant de prouver qu’on a bien existé… à parler pour ne rien annoncer… à se balader pieds nus sur une plage désertée… Ou, tout simplement, à ne rien faire…

Une heure, peut représenter aussi une éternité… à attendre sans voir le temps passer… à espérer un coup de destin qui n’arrivera jamais… à chercher une illusion qu’on a seul dessiné… à courir vers une destination sans savoir la ligne d’arrivée… Ce n’est qu’un espoir qui permet de continuer…

Une heure, c’est un laps de temps qu’on espère parfois retrouver, sans le trouver… à dire je t’aime à une personne chère qui disparaissait… à effacer une larme qui sillonne la joue d’un enfant qu’on a vu un jour passer… à classer un souvenir écrit sur un papier qu’on a dans un moment de colère jeté…à demander pardon pour un tord qu’on a volontairement ou involontairement fait… à refaire un examen qui, pour un moment d’hésitation on a raté… Et cette heure devient si chère, mais le temps ne revient jamais…

Une heure, c’est le moment qu’on attendait… à mille mots et mille gestes on veut le consacrer… Un moment d’une rencontre tant attendue et espérée… Une heure de vie avec le poids de toute une vie… Le bonheur de toute une vie… Le rayonnement de toute une vie… Une heure pour effacer les doutes… pour apaiser les maux… pour remettre du gout sur un café amer brulé, au souvenir d’un temps passé…

Une heure, c'est dur à oublier, l'effet qu'elle nous a fait... Un mal incrusté, que tous les sens ne cessent de se rappeler... Des traces de pneus sur l'asphalte griffées, marquant un sentiment qui ne devait pas exister... Une larme amère qui a coulée, sur une joue qui devait être cajolée... Une heure longue qui ne veut pas passer... Pour pouvoir redémarrer... C'est un accident qui n'aurait pas du arriver... Mais qui marque à jamais...

Des milliers d’heures dans une vie peuvent passer… Mais une seule heure aura un gout différent et particulier… Une heure où les regards vont se recroiser… Les mains dans l’obscurité se relier… Et un vrai sourire se redessiner…Pour dire juste que tous les malentendus sont oubliés sans besoin de parler…

Une heure de vie n’est rien si en minutes on veut la compter… Mais une heure peut parfois tout changer… Ou peut être tout basculer… Ces heures, il ne faut jamais les laisser filer… C’est toute une vie qu’elles vont dessiner… avec des couleurs qui veulent tout signifier… entre la clarté du blanc et la noirceur que seuls les démons savent apprécier… Entre la douceur du rose et le rouge du sang… Entre le calme d’un thé mentholé et l’acidité d’un citron…

Je ne parle pas du temps dans l’abstrait, mais d’une heure en particulier… L’heure qui a une valeur inestimable… L'heure qu'on veut ne pas voir se terminer... L'heure qu'on espère faire durer pour l'éternité...

samedi 4 décembre 2010

Respensabilité du corps aux yeux d'une maman...

C'est un extrait d'un roman que j'ai adoré la lecture. Ce paragraphe m'a beaucoup plu. Il illustre bien une situation vécu presque partout, mais perçue surement différemment d'une culture à une autre, d'une génération à une autre.


"Les hommes... Ne veulent qu'une chose, le corps de la femme, et ils font tout pour y parvenir. Les jeunes séduisent les filles avec des paroles de miel. Ils leur donnent l'illusion qu'ils les aiment pour assouvir leur envie. Ton corps c'est notre honneur... C'est l'honneur de ton père, ton corps est notre honneur à tous. Si tu en fait un mauvais usage, nous vivons toute notre vie méprisés, tête basse. Ton corps est un dépôt que Notre Seigneur, qu'il soit exalté et glorifié, a mis entres tes mains pour que tu le conserves intact et que tu le livres à ton mari selon la loi de Dieu et son Prophète.

Sache... Que les hommes n'épousent jamais celles qui leur ont accordé quelques chose de leur corps. Les hommes ne respectent pas les femmes faciles et il est impossible qu'ils leur fassent confiance pour l'honneur de leur enfants"

Alaa El ASWANI, CHICAGO, p232.

Une vision des choses, une pensées incrustée, un débat surement plus vaste sur cette perception d'une femme vis à vis de son corps et du corps de sa fille. Des conseils non acceptés souvent par la fille mais qui s'incline souvent et les répètent dans quelques années d'une autre façon surement à sa fille car sa position a changé( d'une fille à une maman) ou à cause de l'expérience sociale qu'elle a acquise.

Une image pas très honorable de l'homme mais en même temps une soumission totale à ses lois.

C'est un appel pour remuer les fonds de chacun, de trouver honnêtement la place de ces paroles et leur poids et de déclarer ce qui est vrai et ce qui est erroné dans tout ça.

mercredi 24 novembre 2010

Le monde a changé…


Ce sont deux histoires, similaires et bien différentes. Soixante années d’intervalle entre la première et la deuxième. Deux histoires de couple, de vie, ou plutôt deux histoires de femmes.

La première est ma grand-mère. Son père est décédé la laissant une enfant de sept ans. Elle vivait avec son grand frère, sa belle sœur et leurs trois premiers enfants (ils avaient eu douze en fin de compte). Rien ne lui manquait matériellement, elle est issue d’une famille aisée. Mais son frère a refusé qu’elle termine ses études après sa première année à l’école et n’a pas vu l’intérêt de lui procurer des enseignants à domicile comme c’était le cas de sa mère qui parlait le français couramment et qui jouait aussi au piano. Mais coté affectif, c’est le vide total, elle se sentait une charge de trop pour son frère et c’est ce que sa belle sœur lui répétait souvent.

À 15 ans, mon grand père a sonné à la porte demandant sa main, en même temps qu’un grand cadre à cette époque. A travers la porte, elle a pu voir ces deux jeunes hommes, et c’est elle qui a choisi grand père. Elle est tombé sous son charme, les yeux bleus et les cheveux châtains, c’est lui qu’elle voulait même s’il ne lui permettra pas de vivre dans le luxe qu’elle a toute sa vie connu.

C’était elle qui a choisi ce bel homme de 18 ans et vivre avec lui, même modestement. Et elle se maria. Confrontée à une nouvelle vie si différente. Une belle mère trop autoritaire, veuve depuis l’âge de trente ans, elle considérait son ainé comme l’homme de la maison que rien ne pourrait le contrarier.

Ma grand-mère a oublié les plats en porcelaine, et les cuillères et fourchettes en argents pour des plats traditionnels en argile cuites et des cuillères en bois. Elle a vendu ses habits en soie et fils d’or pour que son beau mari puisse créer son propre commerce. Elle l’a aidé avec son rôle de brodeuse de luxe puis même dans son commerce, et leur vie s’améliorait. Lui, ce changement l’a changé. Chaque soir, il mettait sa plus belle « jebba » et sur un calice il rejoignait ses amis dans des soirées arrosées, accompagnées de belles femmes qui animaient leurs soirées qui duraient jusqu’à l’aube. Elle se sentait jalouse, mais elle était fière de son homme qu’elle voyait comme un roi en pensant que tous les hommes faisaient comme lui. Mais heureuse, car c’est dans ses bras qu’il passait ses fins de soirées.

Elle a dépassé son mal en patiente. S’occupait de lui et de ses deux filles avec tout l’amour du monde. Elle n’a jamais pensé le quitter. Le divorce est une chose inexistante dans notre famille. Est-ce par peur ? Est-ce par conviction ? Est-ce par amour ? L’essentiel c’est que quelques années sont passées, et elle a retrouvé son bel homme qu’elle aimait. Lui, sans jamais le lui dire, la remerciait à sa façon pour sa patience et il a pour le restant de sa vie essayer de lui remplacer les années qu’elle a en patience passées sans jamais le regretter…


La deuxième histoire date de ces jours. Elle, jeune et bien éduquée, elle a seule choisit l’homme qu’elle voulait épouser. Par amour, c’est ce qu’elle disait.

Ils se sont connu, sortis, discutés pour annoncer qu’entre les deux tout concordait et qu’ils sont prêts à bâtir leur vie à deux. Quelques mois après, ses exigences à elle commencent à apparaitre. Elle veut sortir, faire des voyages et des diners à deux, pour elle, c’est déjà un sacrifice de passer son voyage de noces pas loin de chez eux.

Elle commence à se comparer, à ses amies qui prétendent vivre un comte de fée. Lui, il se trouve coincé, normalement il ne lui a rien caché. Elle connait le salaire qu’il recevait et les prêts qu’il a fait pour terminer sa maison et se marier. Il lui procurait ce qu’à ses yeux il pouvait, sa coiffure et son esthéticienne que même pour une semaine elle ne pouvait jamais s’en passer. De temps en temps, ils prenaient leur petit déjeuner dans un salon de thé. C’était ce stade de dépense et de confort qu’il ne pouvait pas dépasser.

Elle l’a insulté, lui criant que ce n’est pas à un homme qu’elle est mariée et qu’elle méritait beaucoup mieux. Elle a pris sa fille, plier ses bagages et vers ses parents elle est partie. Et je rappelle encore, que dans notre famille le divorce n’a jamais existé. Même si elle l’a demandé, dans un moment de colère personne ne la soutenait. Elle a seule fait son choix et elle doit assumer.

On peut dire que les choix peuvent échouer, et la vie permet de se rattraper. Alors il fallait aller jusqu’au bout et ne pas revenir.

Maintenant, après avoir étudié le pour et le contre de sa vie de couple et les quelques mois passés chez ses parents, elle a replié encore une fois bagage et retrouver son mari. En apparence tout marche bien, mais quelque chose était cassé, Ce n’est pas une vie de couple s’il y a manque de respect. Je perçois un manque de spontanéité. Comme si chacun d’eux est sur ses gardes et ne pouvait pas s’exprimer. Comme si le fil est si tendu entre les deux et risque à tout moment de casser. C’était leur vie après deux ans de vie commune, qu’allaient ils devenir dans dix ou vingt années ? Personne ne le sait…

Le monde à vraiment changé, mais à vrai dire ce n’est pas si vrai. Dans les deux cas il y a une situation acceptée, sans vraiment l’apprécier. La première muette et la deuxième avec des insultes annoncée. Ce qui a changé, c’est l’attitude de l’homme dans tout ça. Un homme qui à un moment était prêt à tout mettre derrière le dos par un simple coup de pied. Sans se soucier ni de sa femme ni de ses enfants. Il faisait ce que lui chantait sans avoir peur d’être un jour dévoilé.

Aujourd’hui, beaucoup d’hommes ont plus de soucie pour leur famille et leurs enfants et ne veulent jamais les briser. Même s’ils cherchent ailleurs un plaisir défendu, ils essayent de tous les moyens de garder le secret pour ne pas briser leurs ménages. Est-ce par peur ? Est-ce qu’ils sont maintenant plus conscients de l’importance de la famille et de la stabilité de leurs progénitures ? Ou simplement parce qu’ils savent, s’ils sont découverts, une femme ne pourra jamais leur pardonner….

mardi 9 novembre 2010

FIN D'ILLUSION...


Une vision me poursuit et me hante depuis ce matin.

Des yeux qui s'ouvre brusquement, d'un être allongé depuis si longtemps, entre une vie et une mort que lui seul ne sent pas. Un état de coma qui a trop duré. Brusquement, les yeux s'ouvrent si grands, qu'on les sent sur le point de sortir. Un cercle noir sur un fond blanc avec des vaisseaux rouges sang. Une image d'un film d'horreur, qui poignarde et part...

Des yeux qui ne peuvent plus rester fermés. Des yeux qui ne supportent plus l'obscurité. Des yeux qui veulent dans un simple instant se procurer, toute la lumière que depuis des années privés. Des yeux qui espèrent d'un seul coup envelopper, toute la vérité, comme un être assoiffé...

Deux hypothèses se sont présentées.

C'est peut être un retour de loin à la vie, qui est depuis des années attendu. Un espoir, une illusion de vivre ce qui n'a jamais été vécu...

Ou, c'est juste un dernier regard, un regard d'adieu. Un regard agonisant, fixant le monde à quitter, pour l'éternité. Un regard qui salue, qui médite sur toute une vie, en illusions passées, et c'est fini...

Une deuxième vision vient tout expliquer. Tout éclaircir ou peut être noircir, une première vision et à jamais...

Cet appareil à écran noir, où se dessinent des courbes en vert, et un son qui suit le battement du cœur, signalant la présence d'une vie. Illusoire ou vrai, mais c'est encore une vie.

Et au moment où les yeux sont grand ouverts, les courbes disparaissent, pour laisser place à un grand trait, toujours en vert. Le battement disparait, pour laisser la place à une sonnerie continue. Un son qui ne prend pas fin mais qui annonce la fin.

L'image finale devient, des yeux grands ouverts, sans aucun mouvement, et un trait vert qui continue à se tracer, et un son continue qui sonne sans fin... C'est la fin...

La vie est un battement, des courbes qui montent et qui descendent,une fois vers le sommet et parfois vers le fond. Mais quand la ligne stagne et elle est continue, sans courbes et sans son découpé, il n'y a plus de vie.

Peut on croire à une autre vie? espérer que la fin n'est qu'un commencement? de quoi? je ne sais pas... Mais ce que je sais, C'est qu'une illusion est partie, elle prend congé sans compter un jour revenir... Elle dessine des points suspendus, des points qui se suivent... S'attendre à une suite, ou à une nouvelle naissance, personne ne le saura, mais l'illusion n'est plus là, n'est plus de ce monde, elle part si loin vers l'au-delà.

Elle reviendra un jour, mais pas prochain. Mettre de l'ordre dans une vie,retrouver une voie qui n'a jamais était sa voie, tout ça nécessite du temps, beaucoup de temps, pour peut être une renaissance. Et pour renaitre il faut avant tout mourir ou parfois tuer et c'est ce qu'elle fait...

Illusionner, C'est comme planer au fond de l'eau, sans pouvoir toucher le fond ni sortir la tête en air pour respirer...

jeudi 4 novembre 2010

Une lumière au fond du tunnel…


On peut passer toute une vie, cloitré dans un tunnel. Un tunnel obscur, noir, sombre et froid. Quand nos yeux s’habituent à cet environnement, elles se créent une lumière, qu’elles croient vrai.

Ce tunnel, bien qu’étroit, on le voit vaste et étendu à l’infini…

Un tunnel tout froid, qu'on réchauffe avec des rêves et quelques images qui s'estompe après un moment …

Quand on touche à ses parois, on imagine toucher de la soie… mais ce n’est que de la pierre dure que nos mains ne sentent pas…

Quand le vide, la solitude, la peur enveloppent notre corps, on allume une allumette, croyant voir le paradis dans sa lueur, sans savoir qu’on ne fait que bruler les doigts…

Quand l’air glacial paralyse nos membres, on se dessine des ailes, et on se voit survoler des mondes ensoleillés qui n’existent pas…

Dans un tunnel, on peut passer toute une vie, mais on ne vit que d’illusions…

Une illusion de vie…
Une illusion de chaleur…
Une illusion de douceur…
Une illusion de lumière…
Une illusion d’amour…

Et plusieurs vivent cette illusion en croyant tenir toute la vérité, en se croyant les plus illuminés…

Les plus justes…
Les plus comblés…

En croyant posséder toute la réalité et la justesse des pensées…

A un moment, dans juste une fraction , sans s’attendre à un changement, un déclic déclenche une avalanche, et tout le monde autour bouscule.

On commence à voir avec d’autres yeux. On commence à sentir le vide et le froid. On commence à percevoir l’obscurité qui nous entoure. On se cherche et on ne se retrouve plus. Toutes les illusions s’estompent, se cassent, se brisent, et on devient incapable de les reconstruire.

Et dans cet état de frayeur, on perçoit de loin, une lueur de lumière tout au fond… Une lueur d’espoir...Une lueur qu’on n’a jamais remarquée... Une lueur si douce, si apaisante, si attirante, si brillante, qui nous appelle à elle bien qu’elle est si minuscule et si lointaine, et peut être insaisissable.

On sent une lumière au fond de nous, et on a envi de la suivre, de la toucher, car même en fermant les yeux, cette lumière nous envahit et nous donne une agréable sensation de paix. C’est notre propre lumière qu’on a égaré, en croyant juste à des illusions.

Quand on essaye de l’atteindre, quand on essaye de sortir de ce tunnel où on a passé la majeure partie de notre vie, on s’aperçoit pour la première fois, dans quel environnement on l'a passé , rien n’est vrai, on a tout imaginé et on a cru tout ce que notre tête a voulu refléter.

Les murs deviennent étroits, et les parois froides. La route, qui mène au fond du tunnel, est de pierres et de roches conçues. Tout est à reconsidérer.Et ça n'a jamais été facile de faire embobiner toute une vie comme un film usé...

On tend la main, on ramasse ce qui reste d'un soi meurtri, pour atteindre cette lumière. Et c’est une longue marche sanglante, que les larmes essayent d'atténuer leur ampleur et apaiser leurs douleurs. Chaque pas vers l’avant, est une andurence, une bataille, des chutes succesives. Et à chaque chute, l'envie de baisser les bras est grand.Quand on passe une vie dans l'obscurité on n'est pas toujours si sur d'aimer la lumière...

Mais, pas à pas, ce tunnel sera franchi,avec beaucoup de courage.Un courage puisé des signes que le destin a envoyé dans un moment si précis. Des signes déchiffrés, qui poussent à changer... La paix sera retrouvée, et la vie sera enfin lumière et dans la lumière.

dimanche 31 octobre 2010

L’envol d’une Sauterelle …


C’est une petite sauterelle, qui passe inaperçue parmi des milliers de ses semblables… Une sauterelle, qui à première vue n’a rien de spécial… Petite de taille, mais qui n’est pas comme les autres… Dans ses yeux ronds, elle a une lueur… une lumière… que seuls les connaisseurs peuvent percevoir…

Certains, dans leurs rêves les plus secrets, veulent bien voler…Comme une abeille d’une fleur à une autre plus parfumée… comme une mouette sur les beaux rivages… comme un oiseau à travers les nuages… comme un aigle dans sa grandeur, planer dans des cieux sans frontières… Mais, la petite sauterelle ne veut rien changer… Elle est fière de ce qu’elle est…

La petite sauterelle est enchantée, comme un alchimiste qui tout le temps cherchait, autour de lui des signes du destin pour le guider… Ces signes, c’est dans son cœur et dans son esprit qu’elle les trouve… Et elle est comblée, par son monde qu’elle seule peut admirer…

Sur la terre ferme quand ses petits pieds sont posés, elle ne fait qu’apprécier la stabilité du monde qui l’entourait…Une sensation de paix, de calme, c’est un moment d’arrêt… Un moment pour contempler, les beaux paysages qu’elle venait de survoler… Un moment de pause pour méditer, sur sa vie qui ne faisait que chavirer, entre un rêve et une réalité…

A un moment précis, elle a envie de quitter, les yeux vers le haut dirigés, pour un saut qu’elle ne sait jamais où il va la mener. Quand ses pieds quitte la terre ferme de sa réalité, c’est vers le rêve qu’elle va voler, et elle ne sait jamais où ça pourrait la mener…

Aux yeux des humains qui l’entourent, ce n’est qu’un saut d’une minute qui ne peut nulle part la mener. Un saut qui ne changera rien de sa destinée. Un saut qui ne la fait qu’avancer, de quelques mètres pour que vers la terre ferme retourner.

Mais aucun humain ne peut imaginer, ce qu’un vol de sauterelle pourrait signifier.

C’est une sauterelle enchantée, dans son envol rien ne peut l’arrêter.

Entre sauter et voler, tous les dictionnaires peuvent indiquer, la différence en temps, en hauteur et en lieux dépassés. Mais dans le rêve d’une sauterelle, rien n’a des limites et aucune frontière ne peut la freiner.

A chaque saut, c’est un monde nouveau qu’elle veut survoler. Un monde qu’elle seule peut dessiner. Un monde où il n’y a que des beautés. Des merveilles qu’aucune autre sauterelle n’a traversées.

Entre des plages de sable fin et doré, et une eau d’un bleu transparent qu’aucune plume n’a pu imiter.

Entre les forets denses d’une verdure non perturbée, sauf un cours d’eau, qui avec ses méandres il cherche à trouver, un chemin dans sa course vers l’éternité ou vers une divinité.

Entre un désert étendu, des dunes sans fin, et de loin une oasis, qui n’est qu’un mirage donnant une lueur d’espoir dans la beauté de l’aridité…

Entres des villes et des cités, entre des espaces ouverts et parfois fermés, la sauterelle ne s’enlace jamais.

Dans chaque saut, la petite rêveuse se trouve emportée, et dans son imaginaire le voyage ne fait que durer. Mais elle n’a jamais quitté la terre ferme qui est la réalité. D’elle, elle prend sa force et admire les signes de son destin, qui de fond d’elle émanaient. Et elle reprend sa force et avec un nouvel élan elle saute, pour un autre voyage qui va la mener si loin pour encore une fois, retourner à sa réalité…

lundi 25 octobre 2010

Un amour enfantin.

Mon fils, qui a fêté ses 11 ans il y a à peine quelques mois, est pour la troisième fois amoureux. On peut dire que c’est normal qu’un enfant trouve une attirance vers une de ses camarades de classe, mais annoncer que c’est de l’amour, et s’engager dans ce sens, n’ est il pas un peu bizarre pour son âge ?

Je vais citer ces amours enfantins de ce petit garçon ou de ce jeune homme que je vois comme toujours comme un enfant.

Son premier amour a commencé au jardin d’enfant, à l’âge de 4ans déjà, n’est ce pas si précoce ?

Ce qui est original, c’est qu’il ne cesse de parler d’elle. Il est même allé parler à sa maman, et m’a poussé à la connaitre pour qu’elle sache que ce qui le lie à sa fille n’est pas juste un jeu d’enfant mais vraiment un engagement. La maman de la fille a trouvé ça si innocent, et elle lui a même parlé de s’intéresser plus à leurs études et si le destin le voulait, elle sera ravie de l’avoir comme beau fils.

Ce premier amour a duré 5 ans, oui 5 ans, un amour d’enfant ça peut durer et je ne le savais pas. 5 ans avec tous ses hauts et ses bas. Un jour ils partagent leur gouter, un autre ils parlent de leur avenir, leur maison et même de leurs enfants, un autre ils se fâchent et il rentre les larmes aux yeux parce qu’elle n’a pas voulu l’écouter. Leur conciliations étaient toujours un évènement, il essaye de lui apporter ce qu’elle aime, dessiner sur un carton un cœur avec leurs noms… et je suivais de loin cette relation, rassurée par mon fils qui ne cache rien à sa maman, en plus il est si spontané qu’il ne sait rien cacher.

Au bout de 5 ans, ils ne vont plus à la même école, et tout lien est coupé avec cet amour qui a bien duré. Mais au bout de quelques mois, le voila venir m’annoncer qu’il est de nouveau amoureux, et cette fois c’est la fille de sa maitresse qu’il aime de loin sans oser le lui avouer. Cette fois une chose nouvelle est apparue. A dix ans, mon petit ange tient un journal intime, il note ce qu’il a fait de la journée et tout ce qu’a fait sa bien aimée. Il m’a dit qu’il écrivait, et essayait de cacher ses écrits des yeux de son frère trop curieux et me défendait de les lires. Mais, bien que je sache que j’ai tort, je n’ai pas pu résister. C’était des choses de tous les jours, banales à mes yeux mais surement de grandes importances pour lui.

Cette année, il est au collège. Il est le plus jeune des élèves qui le dépassait d’un an ou même plus. Et voilà, même pas un mois depuis la rentrée, et il est encore une fois amoureux. Comme d’habitude, il vient me l’annoncer, me la montrer de loin, ainsi qu’à son père. Il la voyait la plus belle.

La prof d’anglais, les a installés sur la même table, et je ne pourrais jamais décrire sa motivation pour ces heures, et son travail double pour cette matière pour l’impressionner, lui qui est d’habitude si paresseux. Depuis quelques jours, il a même choisi l’une de mes bagues, et il a voulu la lui offrir, cette notion d’engagement en amour est si spéciale pour lui.

Il ne lui a pas encore annoncé ses sentiments, mais il dévore ses mots quand elle participe en classe. Il m’a même confié qu’il profitait des moments où ses camarades écrivaient pour l’admirer, et il se fâche quand je lui dise qu’elle n’est pas aussi belle que ça ou si spéciale. Mais je profite de ses sentiments pour lui donner une motivation de plus pour ces études. Les filles n’aiment que les garçons studieux, et il faut qu’il soit à la hauteur !!!.

Je sais bien que c’est juste un enfant, que c’est un sentiment si innocent. Mais est ce normal d’aimer trois fois en 11 ans ? Est-ce normal de changer de cap à chaque fois que les circonstances le mettent loin de celle qu’il dit aimer ? Être si sentimental et si sensible de nos jours, ne va-t-il pas le gêner dans sa vie et ses relations avec les autres ?

A vrai dire, ce monde d’enfant est si étrange, si beau, si innocent, qu’il me laisse sans voix pas mal de fois…

lundi 18 octobre 2010

Bas les masques…


Bas les masques, un titre d’une émission télévisée si je me rappelle bien, mais ce n’est pas mon sujet. Je ne vais pas de même parler des masques que choisissaient les acteurs pour jouer leurs personnages dans des pièces de théâtres. Ni de l’art de confectionner ces visages à partir de plusieurs matériaux pour donner la gaieté, faire peur, ou pour éloigner les mauvais sorts.

Mais, après réflexion, tout cela fait partie intégrale du sujet. Les masques sont toujours là, et qui prétend n’avoir jamais porté ???? Il prend déjà le masque de l’honnête pour un grand menteur…

Je suis depuis mon jeune âge passionnée par la psychologie, mes études après, ont approfondit cette passion qui est devenue peut être plus affirmée. J’essaye à chaque fois de percer les mystères de toutes les personnes qui sont autour de moi. Essayer de m’infiltrer au dessous de ces masques qui couvrent leurs visages en cherchant à comprendre les profondeurs de chaque âme.

Chacun porte sur lui un masque, pour ne pas dire plusieurs. Chacun montre un visage qui n’est pas souvent le sien. Et deux genres de masques forment les images les plus répandues, bien que quelques détails diffèrent.

Certains portent ces masques pour se cacher… Cacher une faiblesse ou un manque de confiance en soi… D’apparence c’est un masque… mais en réalité ce n’est qu’une armure… une auto défense. Une image de force ou d’agressivité, une image de confiance en soi ou d’assurance… mais rien n’est vrai… C’est une prise de conscience que le monde autour est cruel… injuste… une certitude individuelle qu’avec toute la sensibilité intérieure c’est difficile d’avancer sans être dépassé…

Les porteurs de ces masques-armures se sentent toujours incompris, mal aimés. Ils espèrent tout le temps trouver une âme sœur qui peut percer leurs secrets sans les juger. Une âme sœur qui les prendra dans les bras et éveillera en eux tout l’amour et la tendresse refoulés. Au fond d’eux ils essayent de se convaincre qu’ils ont raison. Que cette armure leur permet d’avancer la tête haute, et qu’ils ont toujours leur mot à dire et pourquoi pas le dernier mot.

Mais au fond d’eux, ils ne se sentent jamais heureux, entre leur masque et leur réelle personnalité, il y a une grande différence au point qu’ils ne se retrouvent plus. Et ils ne peuvent ni se débarrasser de leur masque qui à leur visage devient coller comme une deuxième peau, ni retrouver leur sensibilité. Ils pensent qu’ils sont capables de s’en débarrasser lorsqu’ils ont assez, mais à vrai dire il s’est collé à eux, et il prend le dessus même s’ils ne veulent pas le retrouver. Enfin rien ne les satisfait, rien ne leur plait…

C’est une armure qui devient sienne. Souvent utilisé, même si seuls la nuit, ils auraient espérer ne pas en abuser, mais ils se sentent obliger, comme s’ils n’ont jamais eu le choix.

D’autres masques sont si différents, dans leurs formes et leurs utilités, ils sont utilisés pour s’embellir. Embellir une image que ses porteurs savent inconvenantes et difficile à accepter, cette image qui est la leur.

Là, le port du masque n’est plus une obligation comme ça l’a été pour les premiers, ça devient un choix, et un choix bien étudier. Que veulent-ils au juste cacher ?
C’est de leur égoïsme, leur hypocrisie, leur mal vaillance… Ces masques, sont bien confectionnés, bien étudiés, bien choisis.

En regardant l’image que reflètent ces masques, on retrouve l’être parfait, sans aucune défaillance. Gentillesse, grandeur de cœur, tolérance, sensibilité, et pour arroser le tout, on ajoute un zeste de principes, de valeurs, et une pincée de prise de position et une capacité de défendre une cause, souvent si grande et si juste, jusqu’au bout. Ce mélange de douceur et de force, ce mélange de tolérance et d’engagement est si parfait qu’il ne peut jamais être humain ou vrai.

Ces porteurs de masque, sont les meilleurs enfants, les plus studieux des élèves, et plus tard, ils sont les meilleurs conjoints qui ont bien choisi les siens, les meilleurs amants, les parents les plus parfaits, les chefs les plus respectueux, un exemple de sérieux et d’humour, les connaitre et déjà un grand honneur.

Pour rendre leur image ou leur masque plus humain, ils s’ajoutent quelques défauts qu’ils admettent avec le grand sourire, et ces petits défauts ne touchent jamais l’image de marque qu’ils ont.

Mais le pire dans ce deuxième cas de figure, c’est que ceux la finissent par croire qu’ils sont vraiment si parfait. Ils oublient qu’ils ont eux même confectionné chaque pièce de leur masque. Et ceux là aussi, au fond d’eux même, ne sont pas si heureux, ils sont si parfaits dans un monde sans valeurs et d’une bassesse qu’ils ne peuvent accepter…

jeudi 7 octobre 2010

Chérie… viens… Approche…


Quand l’envi l’emporte, tout s’arrête autour de lui. L’homme sage, raisonnable, stricte disparait complètement. Des étincelles étranges illuminent ses yeux, fixent la femme qu’il aime et il ne trouve que quelques mots à lui dire « viens ici chérie… approche ».

Elle le suit, il a un magnétisme si fort qu’elle n’a jamais pu lui résister. Elle perd tout contrôle sur elle-même ou sur sa personne. Elle se trouve emportée vers un monde parallèle, un monde sans dimensions, c’est un état second qu’elle n’a jamais connu.

Il se colle à elle, lève ses bras hauts et les faits passés autour de son cou. Il aime la sentir, la caresser, l’embrasser, la gouter. Il adore ses gestes et ses mots qu’elle ne peut prononcer. Il prend son temps pour la dévêtir, enlevé tout ces tissus qui puissent les séparer. Il reste un long moment à admirer son corps étendu sur le lit où il l’a déposé. Et quand il s’allonge à ses cotés, rien ne peut les arrêter. Avec elle, il ne fait que partager, toutes les acrobaties qu’il n’a jamais imaginées.

……….

Ce gémissement final ne peut jamais être oublié. C’est seulement à ce moment qu’il pense ne plus la quitter. Ce sont des souvenirs gravés dans son cœur et dans son corps pour l’éternité. Il peut à chaque moment les raconter, avec les petits détails qu’il ne croyait pas s’en rappeler. Et c’est toujours un sourire qui se dessine sur ses lèvres et qu’il ne peut pas le cacher. Une sensation de guerrier qui vient d’emporter son trophée.

La première fois qu’il l’a appelé à s’approcher, c’était dans son bureau où il travaillait. Ses collègues s’activaient autour de lui, mais pour lui elle seule comptait. Et c’était un moment inoubliable qu’ils ont partagé, et par le passage vers le magasin d’à coté couronné. C’est seulement eux deux qui savent qu’est ce qu’il allait chercher, c’était si nécessaire avant de rentrer.

Cette tunique turquoise qu’elle aime porter. Qu’il déteste voir sur sa peau dorée, et à chaque fois il a hâte de la débarrasser, de cette couleur qui le dégoutait, pour s’enivrer de son miel qu’il n’arrête jamais de gouter. Au fond de lui et sans jamais le dire, il l’adore cette tunique turquoise qu’il dit détester.

Des jours et des jours ils ont passé à chercher un petit nid d’amour juste pour eux deux. Beaucoup de choix ont été éliminés. Dans leurs rêves, ça doit être un lieu particulier. Un lieu où ils peuvent s’admirer, s’aimer, se libérer, où ils peuvent être seulement eux deux.

……..

Et la lecture est terminée…

Ce n’était qu’une histoire racontée, dans quelques pages jaunes qu’il a trouvé, entre les livres sérieux qui remplissaient sa bibliothèque… Des pages découpées d’un livre inachevé… Une histoire qui n’a ni un début ni une fin… Des pages qui n’ont pas de place dans le monde des grands qu’il voulait construire autour de lui. Et il se demande comment une telle banalité a pu s’infiltrer, ou ce n’est peut être qu’une partie de lui qu’il veut toujours nier.

Toujours orgueilleux, il passe ces pauvres pages sur cette machine installée auprès de son clavier. Il voyait les lames d’acier qui découpaient les mots d’une histoire inachevée, les transformer en petits morceaux que le vent éparpillait pour se perdre à jamais. Ce n’est qu’une guillotine pour papier, sur un coup, elle ne laisse aucune trace de vie.

Et il se place devant les étagères de sa bibliothèque, le sourire sur les lèvres, il ne voyait que des grands livres, des grands auteurs. Il essayait de se convaincre qu’il a bien fait. Pas de place pour des histoires inachevées, dans son monde que seul lui veut créer en dessinant ses lois et ses limites à ne pas dépasser.

lundi 4 octobre 2010

Quand elle se remet en cause…


Ce n’est qu’une nuit d’automne, chaude, lourde, étouffante... Tout le monde autour d’elle dormait, d’un sommeil calme de bébé… Elle seule n’a pas pu inviter, le sommeil à ses yeux… Aucune place ne pouvait, contenir tout le mal qui la tracassait.

Dans le noir qui l’enveloppait, elle quitta son lit qui l’étouffait. Pieds nus et habit trop léger, elle chercha une route dans l’obscurité, elle avait besoin de l’air frais. Elle ouvra la porte de son balcon, et dans la nuit elle avançait.

Dans le ciel elle ne voyait, que quelques étoiles timides qui illuminaient, le ciel sombre de ses idées. La lune triste l’observait, d’un œil qu’elle seule voyait. Dans le noir elle aimait tant pleurer, mais cette nuit d’automne, même ses larmes l’on quitté. Cet air à la senteur d’iode que d’habitude l’apaisait, ne faisait que l’étouffer.

Ce n’est qu’une folle qui essayait de se remettre en cause, essayait de tout reconsidérer et réexaminer.

Est ce facile pour une folle de raisonner ? Est ce facile pour une folle de tout reconsidérer ? Est ce que la raison pourra lui donner la sensation de paix qu’elle cherchait ?

Comme elles sont longues les nuits quand on veut méditer, chercher la vraie voix qui pourrait un jour combler, sans vraiment la trouver. Quand on passe des heures à organiser tous les papiers, mais on retourne à chaque fois à la case départ, et tous les mots sont éparpillés. Quand on n’arrive plus à retrouver ni l’insouciance de la folie ni l’assurance des raisonnés.

Les rayons du soleil commencent à s’infiltrer, sans mots, annonçant le commencement d’une nouvelle journée. Et elle rentre comme une somnambule qui ne fait que des gestes robotiques sans âmes et sans raisons.

C’est un moment de vide, où rien ne plait… Un moment où elle plane entre le rêve et la réalité sans pouvoir rêver ni raisonner… Un moment où elle est emportée, par un courant qu’elle ne sait pas vers où il va la mener, et elle n’arrive même pas à faire l’effort de nager… Elle ne sait même pas si c’est vers la terre ferme qu’elle va arriver ou c’est une marche pour enfin se noyer.

Est-elle la seule en essayant de se remettre en cause qui se trouve perdue sans pouvoir raisonner ? Est-ce le cas de toute l’humanité ? Est-ce une étape obligatoire d’errer avant de se retrouver ? Ou n’est elle pas un cas particulier dont personne n’a jamais parlé ?

Elle, elle ne le sait pas ; mais elle veut seulement se reposer, elle en a marre de s’isoler, d’être entourée et de sentir seule avec toutes ses pensées qu’elle ne sait même pas comment en parler ou comment les partager… Elle sait juste qu’elle est fatiguée, et elle ne trouve aucun mot pour l’expliquer, ou même les questions auxquelles elle cherchait une réponse…

jeudi 30 septembre 2010

Un an déjà…


Il y a de là une année, quand j’ai pris mon courage entre les mains et je me suis lancée. Un an déjà est passé depuis que ce modeste espace est né. Un espace où j’ai étalé mes rêves et mes folies, mes joies, mes peines et mes sautées d’humeurs. Des notes tristes et d’autres plus gaies, ça fait partie de mon moi, de mes mois et de tout ce qui a pu me touché.

Un an déjà, et quand je repasse sur les anciens mots, je me retrouve et je retrouve toutes les émotions qui ont engendré mon inspiration qui a pris mes mains pour dessiner avec des mots qui ne sont pas toujours les miens mes maux et mes profondeurs.

Un an déjà, et j’en suis fière du résultat. Avec mes fautes, mes mystères, j’ai pu extérioriser ce que la parole ne peut pas toujours faire. J’en suis fière, pas parce que le résultat est parfait. Je ne suis pas parfaite et je l’admets, et ce que je pense ou ce que j’écris ne l’est surement pas, mais ça fait partie de moi et c’est mon reflet imparfait.

Peu avant, j’ai découvert ce monde d’écrivains qui se cachaient derrière des pseudos pour pouvoir se libérer. C’est grâce à un ami, que je ne remercierais jamais assez, que j’ai pu découvrir tout ce monde et c’est grâce à ses encouragements que je me suis introduite timidement, et depuis beaucoup de choses ont changé.

Une autre femme est née, une femme que ça fait longtemps que je cachais. Une femme qui sommeillait en moi sans pouvoir ou sans croire un jour la libérer. Une femme enfant, toujours spontanées, les larmes aux bords des yeux et tout peut la toucher. Une histoire, un mot et elle se trouve emportée.

Grace à mon petit coin secret, j’ai pu lier de grandes amitiés. Des personnes qui ont pu percer mon anonymat et ma virtualité pour devenir des vrais amis, que j’ai pu voir et rencontrer. Pour moi, dans mon cœur, ils ont une place si particulière, des frères et des sœurs, et surtout des amis à qui on peut se confier et sur qui on peut compter. Je ne sais pas ce que je suis pour eux, mais aux fond de moi je sais qu’ils savent que je suis toujours à leur écoute, toujours là quand ils ont besoin de se confier ou de demander conseil, et j’essaye toujours de faire de mon mieux. Des amis qui ont pu comprendre la femme que je suis, respecter mes délires et mes folies et parfois même les partager ou en rigoler. Et je pose encore une fois, une grosse bise sur la joue de cet ami qui a su faire naitre cette illusion qui n’est que moi.

Des déceptions j’en pas eu beaucoup, grâce à ce blog c’est surtout des bonnes relations et des bons échanges qui sont dans le cadre d’un respect mutuel. Bien que beaucoup d’échanges n’aient pas dépassé les cadres virtuels et anonymes, d’autres sont maintenant plus évoluées.

Grâce à ce blog aussi, j’ai peu découvrir, que certains, sous une image qu’ils voulaient parfaites, cachent en eux un esprit malade, destructeur, d’une bassesse inimaginable et qui essayent de détruire tout ce qui est beau en vous ou en ce qui vous entoure. De briser des liens nobles d’amitiés par des actes insensés. Les découvrir, et découvrir cette vérité, fait mal au cœur et engendre une sensation de déception. Je n’ai pas de rancunes malgré tout le mal qu’ils ont pu causer, j’espère juste qu’ils puissent s’autocritiquer pour leur bien.

Enfin, je voulais dire que cet espace me tient à cœur, tout ce qu’il a pu m’apporter de bons contacts m’a fait et me fait et me fera toujours un grand plaisir. J’espère que je puisse rester toujours la folle, la sensible, la pleurnicheuse, la râleuse, la têtue que je suis, car au fond de moi j’ai la certitude que je ne veux que voir le sourire qui illumine le visage de tous ceux qui m’entourent.

Et bonne continuation illusions… c’est de l’auto encouragement :).

dimanche 26 septembre 2010

Ma fille aime un autre homme que moi !!!


Je ne suis qu’un papa ordinaire, attaché à sa famille, à l’éducation de ses enfants, mais surtout à ma princesse, la plus belle, la plus adorable et la plus intelligente fille du monde.

C’est mon ainée, quand je l’ai tenu la première fois dans mes bras, avec ces joues roses et sa tête sans aucun cheveux, j’ai aperçu son premier sourire et depuis j’ai su qu’elle sera ma plus belle fille chérie. Même après l’arrivé de son frère après quelques années, et tout l’amour que je lui porte, rien n’a pu prendre la place particulière qu’elle occupe pour moi.

Son premier mot était un « PA » timide, mais qui m’a poussé à la prendre dans mes bras et la serrer fort à moi…

Son premier pas, était pour m’accueillir quand j’ai tourné ma clé dans la serrure de la porte d’entrée…

C’est moi qui ai séché ses larmes dans ses premiers jours au jardin d’enfants…

C’est moi qui l’ai amené à son premier jour d’école fier de ma fille que je savais brillante…

Après des années, je la vois grandir, je la vois sortir, je la vois réussir, mais elle est restée toujours à mes yeux, ma petite fille que j’aime le plus au monde et c’était partagé… Elle me racontait ses journées… Me dédicaçait ses réussites scolaires… Et à moi qu'elle se confiait...

C’est sur ma joue,
quand je bois mon café du matin, encore en pyjama et chaussettes, qu'elle dépose sa première bise, et elle ne l’a jamais raté.

C’est sur mon genou qu’elle pose sa tête pour qu'on regarde en silence les documentaires qu’on adorait voir à la télé…

Ces derniers jours, je la vois changer… Une lueur nouvelle dans ses yeux… Entre sa mère et elle il y a plus d’affinité… Et dans sa chambre, ses moments de solitude deviennent de plus en plus allongés. Ma fille a quelque chose en tête, et elle me le cachait…

Sur la table du déjeuner, elle vient de me l’annoncer… Ma fille est amoureuse et veux se marier… Sa maman depuis des semaines le savait, et moi je ne suis que le dernier.

Comment pourrais-je admettre que ma fille puisse me quitter. Ou que ma fille puisse aimer un autre homme que son « papouti » qu’elle n’arrête jamais de dire qu’elle aimait le plus au monde.

Malgré le choc que j’avais reçu, je restais comme un muet, aucune parole de mes lèvres ne sortait. Que pourrais je dire? Que pourrais je faire pour la retenir à moi comme quand elle était bébé? Ma petite est une femme, et je n'arrivais pas à le réaliser.

Ce jeune homme qu’elle vient de me présenter, n’avait rien de spécial pour être aimé. Je ne supporte pas ses yeux doux que sur elle il posait, ou ses mains qui n’arrêtaient pas de la toucher. C’est ma fille à moi, et il n’avait aucun droit de s’en approprier.

Ma femme trouvait son gendre mignon, poli et qu’avec un grand amour il gardera notre fille à jamais.

Pendant plusieurs nuits, je faisais le même cauchemar, je le vois prendre ma fille très loin, et que depuis je ne la verrais plus sortir de sa chambre le matin et que je ne recevrais plus ma bise. Et je me trouvais le poursuivre dans la rue, les pieds nus, pour reprendre ma fille chérie. Et chaque fois c’est ma femme qui me réveillait tout en sueur je lui criais de s’arrêter.

Le jour de la sentence finale est arrivé. Je me trouvais avec beaucoup d’invités, mais je n’ai jamais pu réaliser que je suis le père de la mariée.

Mais quand j’ai vu cette lueur dans les yeux de ma fille, le sourire qui rayonne dans son visage, j’ai su qu’elle était heureuse. Et quand elle cherchait dans la foule mes yeux, j’ai pu lire le message qu’elle voulait m’envoyer : elle n’arrêtera jamais de m’aimer. Et là, toutes mes craintes se sont apaisées. Et j’ai commencé de jouer le rôle du bon père de la plus belle mariée.

Entre un père et une fille, il y a toujours un cordon, invisible mais bien pesant. Certains pères ont pu le couper, moi j’ai mis beaucoup de temps pour admettre qu’aimer sa fille, ne voulait pas dire la posséder à soi pour jamais. Mais personne ne m’ a parlé de ce sentiment que peut avoir un père qui découvre l'amour de sa fille pour un autre homme que lui ...Qu’elle le quittera, son papa chéri, pour aller vivre sa vie avec un étranger qui vient juste de la connaitre.

Est-ce que tous les papas sont muets pour ne jamais en parler? Ou suis-je juste un papa particulier ?

Une note inspirée d'un film datant de 1991: Le père de la mariée.

lundi 13 septembre 2010

Papa… J’ai besoin de toi…


La vie a une fin, le chagrin n'en a pas
Charles Baudelaire
(Extrait de L'hymne à la beauté)

Un matin, comme plusieurs qui ont traversé ma vie. J’ai les yeux gonflés, par manque de sommeil et des larmes qui ne veulent plus me quitter. Je les cache sous mes lunettes et je prends mes clés, j’ai besoin de respirer.

Un café et quelques cigarettes partagées au bord d’une mer étendue et des vagues qui se brisaient sur le rocher. Une peine me prend, et je ne veux pas en parler. Je veux être seule pour pouvoir digérer. Mettre de l’ordre dans mes papiers, et tout bruler. Je n’ai plus la force, ni le courage de recommencer…

Et je te rejoins, allongé dans ta tombe blanche au milieu de nulle part. Ton nom gravé en noir sur du marbre blanc. Du bout des doigts je dessine tes bords, je sens ta présence en moi, et je me perds dans un état second, aux portes de la mort où tu es présent. C’est toi seul qui peux me libérer. C’est à toi seul que je peux me confier. Et c’est de toi que j’ai besoin…

J’ai besoin de toi papa.

J’ai besoin de ta présence et de ta main.

J’ai besoin de ton amour.

J’ai besoin de pleurer sur ton épaule tous mes chagrins.

J’ai besoin que tu m’aides à mettre de l’ordre dans ma vie.

J’ai besoin de ta force à mes cotés.

Papa j’en ai marre de pleurer. Papa j’en ai marre de gaffer. Papa j’en ai marre de toujours errer… Et si tu ne peux plus m’aider, prends moi à tes cotés. C’est seulement près de toi que je serais en paix…

dimanche 12 septembre 2010

Je ne suis plus que sa première femme…



C’est mon histoire, l’histoire d’une femme qui vit dans une société où la polygamie est permise par la loi et par toutes les mœurs sociales.

Je savais dès mon jeune âge que cette situation existait. Qu’un homme a le droit de réunir dans la même maison ou par les liens du mariage plus d’une femme. Mais j’étais éduquée autrement.

Là où j’ai grandit, la femme est respectée, écoutée, elle avait sa place particulière dans le cœur et les pensées de son homme. Des femmes qui partagent un homme !!! Je ne voyais ça que dans les livres ou dans quelques documentaires à la télé dans des milieux que je considérais trop arriérés.

Je ne pensais jamais qu’un jour puisse arriver, et de me retrouver dans une telle situation.

Aujourd’hui, il ne me suffisait pas de savoir que ça existait, mais je vis plein dedans.

Quand je me suis liée à lui, dans ma tête c’était pour la vie. Rien ne pouvait nous séparer, sauf la mort de l’un de nous deux. Notre amour étant grand, notre complicité, notre intimité, cette paix quand on partageait tout à deux. On avait apprit à se connaitre, à se comprendre et à s’aimer. Je pensais que tout était si parfait. Même nos querelles deviennent peu pesantes et peu fréquentes, c’est l’harmonie totale que j’imaginais nous lier.

Un jour, ou peut être une nuit, une autre femme est entrée dans sa vie, et c’est de l’amour qui commence à les lier. Un premier coup, ou c’est une gifle en pleine figure que j’avais reçue. Comment réagir ?

Entendre ses paroles qui voulaient légitimer, cette relation double où je me trouvais entrainée ? Pourrais je croire ses paroles qui m’affirmaient, que dans son cœur on était présentes toutes les deux ? Pourrais je un jour accepter la proposition de partager, le cœur de l’homme à qui ma vie je voyais liée ?

Dans d’autres circonstances je n’aurais aucune réaction sauf de lui souhaiter, d’être heureux là où il avait choisi d’y aller. Et de me laisser en paix, pleurer le chagrin que je sentais. Assimiler cette trahison que je voyais. Mais est ce facile de l’assumer ? Tout ce qui nous avait lié étaient difficile de briser, ou d’un seul coup d’éponge effacer.

Je ne suis pas une femme qui peut partager, l’amour d’un homme à qui je portais, le plus fort des sentiments qui puissent exister. Je ne pourrais jamais supporter, les savoir s'aimer tout à coté. Je ne pourrais jamais assimiler le savoir lui dire les mêmes mots qu'il me disait. Je ne pourrais jamais accepter, de le laisser aller la rejoindre car elle lui manquait. Avec toute ma générosité, ce qu'il n'arrête de me demander, aucune femme ne pourrait l'admettre ou l'accepter.

Pourquoi lutter quand le mal était déjà fait. Je n’étais que sa première femme, une étape qu’il avait facilement dépassée. Et je veux être libérée, de tous mes souvenirs et de nos jouissances partagés. Celui qui fait ses choix doit les assumer, et ne pas sur deux cordes jouer. Car le rôle de la première femme je n’accepterais jamais de jouer. Et je ne serais jamais prête à partager.

mercredi 1 septembre 2010

Un enfant qui a du caractère.


C’est mon petit, un garçon qui n’a que neuf ans. Mon petit bonhomme a un caractère si spécial. Il est si têtu que je me demande parfois d’où il détient ça. Peut être de sa mère, qui elle-même est parfois une tête de mule incassable, mais lui, c’est encore plus fort.

Il y a quelques jours, il a décidé de ne plus communiquer avec son papa, et ça a duré pendant cinq jours.

Avant, je veux bien préciser qu’il avait toujours une bonne relation avec lui. C’est lui qui l’accompagne dans toutes ses sorties. Un enfant organisé, qui ne parle pas trop mais qui se veut tout le temps parfait et tiré par quatre épingles. Il n’admet pas la défaite malgré son jeune âge et il fait des efforts supplémentaires pour être à la hauteur et ne pas décevoir son entourage.

En refusant d’obéir à un ordre donné par son papa, il a mérité une fessé, et depuis c’est la coupure complète de cette relation de complicité. Pendant les deux premiers jours, il ne partageait plus la même pièce que la famille pour regarder la télé, il ne partageait plus la table du diner, il avait même refusé d’aller à la plage tant que cela le mettait en contact direct avec son père. Il refusait de donner des excuses et il donne même des arguments pour ce comportement.

Pour lui, il a le droit de ne pas se plier à tous les ordres et c’est à son père de lui donner des excuses à cause de ces quelques coups qu’il lui a donné.

Au début, je ne pensais pas que ça allait durer, tellement ils étaient très liés. Je voyais mon mari attristé de ce comportement qui n’a pas changé malgré les leçons de morale qu’il donnait indirectement à travers son frère tout au long de la journée.

Là, je suis intervenu, j’ai pris le rôle du moralisateur, en parlant du rôle des parents, du devoir d’obéissance et de respect, lui rappelant leurs complicités et tout ce qu’ils faisaient à deux. Mais rien n’a changé, pour lui sa mère qui l’a mis au monde était son seul parent, quel rôle pourrait jouer son père dans sa conception. Et il m’a laissé sans paroles, je n’ai pas trouvé comment dépasser cette impasse où il m’a mise.

Ne trouvant aucune solution avec lui, je l’ai menacé de ne plus lui adresser la parole s’il persiste à ne pas donner des excuses à son père. Tout simplement il m’a répondu que ça sera mon choix pas le sien, et qu’il n’est pas fautif pour donner des excuses mais que c’est à lui qu’on devait les présenter. Et ça devient énervant.
Au bout de cinq jours, ça devenait inacceptable. Je l’avais pris de force et je l’avais mis dans les bras de son père, et là il s’est éclaté en sanglots en tenant ses mains autour de son cou. Et je n’ai pas pu empêcher mes larmes de couler devant cette scène.

Et je me demande, comment un enfant de justes neuf ans peut il mener en silence, un débat entre son amour propre, son orgueil d’un coté et son amour pour son père d’un autre. Un enfant qui ne vivait pas cette rupture si facilement, qu’elle lui faisait de la peine au fond de lui, mais malgré cela, il refuse complètement de changer position.

Et si à neuf ans, il peut prendre de telle position, de la maintenir pendant quelques jours sans même se remettre en cause, que pourra-t-il faire adolescent ? Et surtout comment pouvoir agir avec un enfant qui a un tel caractère ?

vendredi 27 août 2010

Le coup du destin.

Justifier
Le jour où il lui a annoncé son amour, son cœur battait pour un amour impossible. Elle était franche, et elle lui a dévoilé son petit secret, qu’elle a gardé pour elle pendant des années. Heureuse de se savoir aimer, mais elle n’était pas encore prête pour le partager.

Sa franchise lui plaisait, et il a promis qu’il l’attendra, le temps qu’il faudra, pour être libérée de son passé, et que son amour sera enfin partagé.

Ce grand geste l’a beaucoup touché, et au fond d’elle elle savait, que c’est un grand homme qui l’aimait.

Sa vie n’était pas stable, des sorties à gauche et à droite, comme une abeille qui change chaque fois de fleur, et aucune d’elle ne lui a permis d’avoir la saveur qu’elle attendait. L’abeille cherchait la fleur de ses rêves, et elle attendait le grand amour, un homme qui saura la comprendre et la prendre en douceur vers son cœur.

Elle a cru son cœur. Elle a suivi ses traces. Et tout les chemins la menaient à lui, l’homme qui n’a pas arrêter de lui dire qu’elle lui manquait, qu’il l’attendait, et que c’est pour elle que son cœur en amour battait...

Et que peut elle autre espérer ?

Elle a commencé à changer, à nettoyer sa vie de toutes les absurdités. Annoncer son amour n’était pas un simple mot qu’on peut prononcer. Il doit être sincère et vrai.

Elle a coupé tous ses liens avec son passé, qui pourrait, un jour ,toucher à l’engagement qu’avec elle-même elle prenait. Elle serait à lui quand elle va le lui annoncé. Et elle a vidé sa vie, son cœur et ses pensées pour qu’il puisse seul régner, sur son monde à elle, où l’amour seul puisse les guider, vers un grand bonheur qu’elle espérait.

Quand elle était prête à l’annoncer. Quand elle attendait le moment pour le lui prouver. Quand dans ses bras elle voulait le crier. Quand avec son souffle à l’oreille elle voulait le chuchoter. Tout avait basculé.

Il vient de lui annoncer, qu’aucun amour envers elle il éprouvait. Qu’il a pu si vite se débarrasser, de l’amour qu’il disait lui porter. Et qu’à une autre porte il a frappé.

De tous les titres elle a crié, la peine qu’elle seule sentait. Manipulateur elle le voyait. Tirer son cœur à lui avec douceur et puis avec violence le rejeter. Ou tout simplement naïve elle était, de croire encore que de tels sentiments puissent un jour exister.

Elle n’avait pas l’habitude de se battre pour un amour qui lui échappait. Elle laisse son amour lui filer. Sans rancune mais avec un seul souhait, qu’il soit heureux là où il allait. Et que le temps puisse encore une fois, effacer la blessure que le destin seul lui voulait.

Elle gardera en souvenir, ses bras qui l’avaient serré pour la dernière fois. Et elle jettera une fleur noire sur la tombe de son cœur, meurtri pour une autre fois.

mercredi 18 août 2010

Ne me demandes plus de t’aimer…


Je me demande souvent, pourquoi dans chaque relation, la finalité espérée, est de tomber amoureux ? Est-ce que ce sentiment qu’aucun n’a pu définir est un but en lui-même ? Est-ce que sans amour on ne peut pas vivre en harmonie à deux ?

Moi et toi ma chérie, on est déjà amis, on échange nos secrets, nos peines et nos joies. On se partage nos hauts et nos bas. On se donne conseil, on se confie quand on sait que personne ne peut nous comprendre ou nous écouter. Cette amitié ne pourra pas te suffire ? N’est ce pas le plus noble des sentiments ? Le plus durable et le plus sur ? Alors, aimer, qu’est ce qu’est ce que cela pourra t’ajouter ?

Moi et toi ma chérie, on est déjà les plus bons copains. On rigole, on se taquine, parfois on se dispute et très vite on se réconcilie. Cette complicité est difficile à trouvée, elle n’existe que chez les bons copains, qui parcourent la même route et le même chemin. Cette complicité ne pourra pas te suffire ? N’est-elle pas la plus simple à gérer ? N’est-elle pas la plus facile à assimiler ? Alors aimer, qu’est ce que cela pourra t’ajouter ?

Moi et toi ma chérie, on est déjà amants. On profite de chaque moment pour s’admirer, se caresser et se chérir. On partage les mêmes fantasmes et les mêmes plaisirs. Et après chaque rencontre, on se quitte avec le sourire. Qu’y a-t-il de mieux que deux amants qui se donnent plaisirs ? Deux amants, qui sans besoin de mots s’attirent et dans les bras l’un de l’autre savent se chérir ? Ne sont-ils merveilleux nos moments partagés, à l’arrière d’une voiture, dans mon bureau fermé à clé, ou dans un studio qu’un ami nous a prêté ? Alors pourquoi me demander si je t’aimais ? Qu’est ce que cela pourra t’ajouter ?

Moi ma chérie, je ne veux pas aimer. J’ai déjà une fois essayé, et je me suis trouvé piégé. J’étais jeune et je pensais, que s’aimer est synonyme de s’engager. Et je me trouve aujourd’hui avec la femme que je croyais aimer, un foyer et deux enfants à gérer. Un grand couffin chaque fin de semaine à remplir et un salaire qui n’a jamais pu suffire. Sa beauté qui m’a attiré, les mots doux qu’on partageait, n’avaient plus de gout tellement habitué à la voir et à les répéter. Nos moments seuls sont toujours perturbés, par un enfant malade, ou la couche du bébé à changer. Nos sorties sont condamnées, on a des priorités, et c’est la maison à terminer, on a marre de payer à chaque fois le loyer.

L’amour pour moi est un engagement, et je ne veux plus m’engager. Où tu vas, d’où tu viens et avec qui tu parlais, des questions que je ne peux plus assimiler. Des fêtes que je n’arrives plus à mémoriser, et des cadeaux et des mots que je me trouve obligé à donner, même dans les moments où je ne les sentais pas.

T’aimer, c’est annoncé la fin de notre amitié, je ne pourrais plus te confier, tous mes secrets pour ne pas te décevoir. T’aimer, et on ne sera plus copains, quelle folie ou quelle complicité si on doit tout partager? tout le charme sera fini. T’aimer, Et il n’y aura plus de sourire en se quittant, il y aura des larmes et du chagrin, et un sentiment que le bonheur nous file entre les mains en nous séparant.

Alors, chérie comprend moi, restons amis, copains et des bons amants, on est mille fois plus heureux que deux amoureux.

dimanche 8 août 2010

Que dire à une maman, face à son enfant mourant?


J’ai longtemps entendu parler de l’expression « mère poule ». Une mère qui couve et qui couvre ses enfants. Une mère toujours présente et attentionnée à tout ce qui peut toucher à ses bébés qui, à ses yeux, ne grandiront jamais.

Quand je l’ai vue, je l’ai connue, j’ai su qu’elle représentait par excellence cette expression. Une mère aussi dévouée, je n’imagine pas que ça puisse exister, au point qu’elle exagère parfois.

Elle a deux enfants, elle les a eus après une grossesse difficile et un accouchement aussi douloureux. Mais c’est normal, aucune mère ne dira que sa période de grossesse ou son accouchement n’étaient qu’une partie de jeu.

A une simple égratignure, une monté de fièvre, une toux, elle est la première présente chez le pédiatre ou parfois même aux urgences, elle ne tolère jamais que l’un de ses enfants puisse souffrir pour un moment. Elle connait alors la liste de tous les anti inflammatoires, les antibiotiques, elle les a tous utilisés que les petits corps de ces deux enfants ne pouvaient plus résister même à une brise d’été (j’exagère surement, mais elle en fait trop).

D’un autre coté, elle veille si bien sur leur éducation, sur leurs bonnes manières en société et sur l’accomplissement de leur personnalité. Entre la danse, la natation, la peinture pour sa fille qui n’a même pas les cinq ans, elle ne fait que courir d’un lieu à autre sans arrêt et sans fatigue. C’est une femme dévouée, qui a les moyens d’offrir à ses enfants toutes les opportunités, alors pourquoi les priver ?

Son petit qui n’a que deux ans est vraiment à croquer. Aussi beau et aussi mignon avec son sourire et son hyperactivité, devant toutes les bêtises qu’il fait, personne ne peut le gronder.

Depuis quelques jours, le drame est annoncé, ce petit n’a que quelques semaines à vivre. Tous les proches le savaient, mais personne n’a osé l’annoncer à la mère, comment pourrait elle l’accepter.

Des paroles de ma grand-mère me revenaient, elle disait que quelques enfants portent en eux la mort, tellement beaux, tellement adorables, tellement rayonnants, qu’ils ne sont pas fait pour vivre et la mort les prends aussi tôt.

Quand je regarde cette femme porter son enfant dans ses bras, l’embrasser, le serrer fort à elle, l’admirer jouer, je vois dans ses yeux une lueur étrange qui me disait, que même si elle ne le savait pas elle le sentait surement. Le cœur d’une mère sent le drame arriver, même si elle ne perçoit pas avec précision ce que c’est.

Et je me demande, comment peut-on consoler une maman qui perd son enfant ?
Qui perd son bébé, qu’elle a passé des longs moments à l’imaginer, grandir devant ses yeux. L’imaginer porter son premier cartable et son premier tablier, l’imaginer ayant son bac et passant à l’université, l’imaginer un jeune marié, tenant la plus belle fille à ses cotés… Comment pouvoir accepter que tous ces rêves s’effondrent par fatalité ? Comment admettre ne pas sentir son parfum, voir son sourire ou l'entendre dire maman?

Des milliers d’enfants meurent chaque journée, sous les bombardements assassinés, d’autres par la faim ou la maladie et derrière chacun d’eux il y a surement une mère qui les pleurait, mais pourraient elles l’admettre ou l’accepter ? Ou auraient-elles la possibilité, qu’un jour elles pourraient oublier ?

Croire que c’est une volonté des divinités peut parfois apaiser, un sentiment d’impuissance devant leur grandeur, mais n’empêche, que c’est cruel de voir son enfant disparaitre de devant ses yeux. Une mère donnera sa vie pour son enfant et préfère mourir mille fois que de le voir souffrir.

..........

Et je tourne le visage, essuyant une larme que je n’ai pas pu garder dans mes yeux, refusant d’imaginer cette maman, souriante jouant avec son bébé dans quelques semaines le pleurer.

mardi 3 août 2010

Elle n’a pas pu être la femme qu'il voulait…



Un matin, elle s’est réveillée, par une journée chaude d’été. Ce n’était pas assez tôt, mais elle a trop veillé, le sommeil ne voulait pas caresser ses yeux.

A neuf heures, elle était à moitié éveillée, comme un somnambule elle marchait. Elle avait du travail à terminer, un long rapport à rédiger et tous les documents nécessaires étaient à son porté.

Les yeux presque fermés, elle est allée le chercher. Il lui manquait, depuis un jour ils n’ont pas bavardé. De sa présence, de ses mots de ce câlin partagé elle ne pouvait pas s’en passer, pour terminer sa journée.

Avec un sourire, heureuse de l’avoir retrouvé, elle n’avait qu’une pensée, prendre de sa présence sa force qui lui permettrait d’attaquer, le lourd travail qui l’attendait.

Après un bonjour partagé, elle commençait à chercher, le confort de ses bras où elle aimait, passer des moments comme un enfant gâté. Quand il la serrait dans ses bras, elle oubliait le monde entier et elle espérait y rester à jamais.

Mais ce matin là, elle sentait une froideur, une tension qui les éloignaient. Encore une fois, il cherchait à la critiquer, à lui montrer qu’elle devait toujours se perfectionner, selon les normes que lui seul sait tracer.

A ses yeux, tous les défauts qui puissent exister, elle les avait adoptés et elle devait toujours s’excuser devant le modèle parfait qu’il voulait dessiner. Il voulait toujours lui assurer, que du savoir faire et du savoir vivre elle manquait, ce qui pourrait expliquer son impolitesse et ses mensonges répétés et en communication elle ne réussira jamais.

Le sourire qui dessinait ce visage d’enfant mi éveillé avait complètement disparu. Elle ne trouvait plus ses mots ni ses pensées. Quel gâchis d’aller chercher elle-même la gifle pour bien le réveiller et en larmes commencer sa journée. Si elle le savait, elle n’aurait pas dû aller le trouver.

A ses colères et ses coups de tête elle était habituée, elle avait appris à s’incliner à ces tornades qui ne font que passer, pour retrouver après, son cœur d’or où elle se trouvait, comme sa reine qu’il n’arrêtait de dire qu’il aimait. Mais à chaque fois c’était, une partie d’elle qu’elle perdait, et elle risque de ne plus exister.

Ce matin là, elle avait essayé, de savoir l’image au de fond de lui elle présentait, mais ce n’était pas l’image qu’elle attendait, et tout, d’un seul coup s’était effondré. Avait-il besoin d’une femme effacée, pour pouvoir s’affirmer, pour prouver sa suprématie et sa virilité ?

La seule faute qu’elle admet, c’est d’avoir trop incliné la tête pour pouvoir le garder. Mais aurait-elle encore la force d’encore oublier, de tout reprendre comme si rien n’était passé ?

Une enfant gâtée elle est, mais pas pour être façonnée, elle a déjà sa personnalité, et elle n’admettra plus jamais, de la sorte être traitée.

Quand des concessions elle faisait, c’est à une autre qu’il s’attendait, mais pour cette fois elle ne le pourra plus jamais, elle était si fatiguée, elle n’avait plus la force de tout effacer, pour encore une fois recommencer.

En larmes, mais elle va se lever, traverser ce pont qui un jour les a lié, puis le casser, pour pouvoir continuer sans cette envie de le retrouver, il n’y aura aucune route, au fond d’elle il a réussi de tout briser, sauf des restes d’une fierté qui avaient su persister et qui lui donneront la force pour résister.

samedi 31 juillet 2010

Suis-je vraiment ce que je suis ???


Mainte fois je me suis posé la question, qui suis-je ? Et je me demande si je pourrais répondre un jour à cette question.

Je me voyais parfois si simple, si clair, si transparent que n’importe qui pourra répondre sans trop réfléchir sur ce que je suis ou ce que je représente. Mais est ce vraiment moi ?

Parfois je ne peux plus me retrouver, entre ma vraie personnalité et les masques que je ne cesse de porter, souvent hors ma volonté que je ne trouve plus ma vraie personnalité.

Un homme je suis, mûr, raisonnable et d’apparence bien équilibré. Un homme qui se perfectionne et qui cherche la perfection dans tout ce qu’il touche et tout ce qui peut l’entourer.

Un homme correct, qui respecte toutes les idées et les idéologies. Un homme qui aime la vie et qui croque à plein dents à ses plaisirs et à ses opportunités. Un homme qui offre à ceux qui l’entourent joie et toute la vivacité.

Un homme avec un grand cœur, prêt à donner et à inventer, des étoiles dans un ciel ambré. Un homme aveuglé, par l’amour des autres qui ne savent pas apprécier, la grandeur des sentiments que je leur portais.

Un homme chanceux qui n’a pas pu admettre que sa bonne étoile puisse un jour le quitter. Un homme qui se ferme, qui s’enferme, dans une pièce close où il ne permet à personne d’y entrer.

Suis-je une seule personnalité ? Ou me suis-je égaré, entre mon rêve et ma réalité ? Entre Moi et les rôles que je n’arrête de jouer ?

Jusqu’à quand pourrais-je enfermer, ma peine, ma douleur et mes blessures qui me hantaient ?

Jusqu’à quand pourrais-je refuser, toutes les mains qui se tendent pour m’amener, vers un vrai sourire, différent de celui figé, que dessine le masque que je veux montrer ?

Pourrais-je un jour me retrouver ? Ou voudrais-je tout changer ? Créer un nouveau monde qui me permet, de façonner une autre personnalité, et dire enfin, j’ai pu dépasser, les effets du coup que j’ai moi-même façonné.