dimanche 31 octobre 2010

L’envol d’une Sauterelle …


C’est une petite sauterelle, qui passe inaperçue parmi des milliers de ses semblables… Une sauterelle, qui à première vue n’a rien de spécial… Petite de taille, mais qui n’est pas comme les autres… Dans ses yeux ronds, elle a une lueur… une lumière… que seuls les connaisseurs peuvent percevoir…

Certains, dans leurs rêves les plus secrets, veulent bien voler…Comme une abeille d’une fleur à une autre plus parfumée… comme une mouette sur les beaux rivages… comme un oiseau à travers les nuages… comme un aigle dans sa grandeur, planer dans des cieux sans frontières… Mais, la petite sauterelle ne veut rien changer… Elle est fière de ce qu’elle est…

La petite sauterelle est enchantée, comme un alchimiste qui tout le temps cherchait, autour de lui des signes du destin pour le guider… Ces signes, c’est dans son cœur et dans son esprit qu’elle les trouve… Et elle est comblée, par son monde qu’elle seule peut admirer…

Sur la terre ferme quand ses petits pieds sont posés, elle ne fait qu’apprécier la stabilité du monde qui l’entourait…Une sensation de paix, de calme, c’est un moment d’arrêt… Un moment pour contempler, les beaux paysages qu’elle venait de survoler… Un moment de pause pour méditer, sur sa vie qui ne faisait que chavirer, entre un rêve et une réalité…

A un moment précis, elle a envie de quitter, les yeux vers le haut dirigés, pour un saut qu’elle ne sait jamais où il va la mener. Quand ses pieds quitte la terre ferme de sa réalité, c’est vers le rêve qu’elle va voler, et elle ne sait jamais où ça pourrait la mener…

Aux yeux des humains qui l’entourent, ce n’est qu’un saut d’une minute qui ne peut nulle part la mener. Un saut qui ne changera rien de sa destinée. Un saut qui ne la fait qu’avancer, de quelques mètres pour que vers la terre ferme retourner.

Mais aucun humain ne peut imaginer, ce qu’un vol de sauterelle pourrait signifier.

C’est une sauterelle enchantée, dans son envol rien ne peut l’arrêter.

Entre sauter et voler, tous les dictionnaires peuvent indiquer, la différence en temps, en hauteur et en lieux dépassés. Mais dans le rêve d’une sauterelle, rien n’a des limites et aucune frontière ne peut la freiner.

A chaque saut, c’est un monde nouveau qu’elle veut survoler. Un monde qu’elle seule peut dessiner. Un monde où il n’y a que des beautés. Des merveilles qu’aucune autre sauterelle n’a traversées.

Entre des plages de sable fin et doré, et une eau d’un bleu transparent qu’aucune plume n’a pu imiter.

Entre les forets denses d’une verdure non perturbée, sauf un cours d’eau, qui avec ses méandres il cherche à trouver, un chemin dans sa course vers l’éternité ou vers une divinité.

Entre un désert étendu, des dunes sans fin, et de loin une oasis, qui n’est qu’un mirage donnant une lueur d’espoir dans la beauté de l’aridité…

Entres des villes et des cités, entre des espaces ouverts et parfois fermés, la sauterelle ne s’enlace jamais.

Dans chaque saut, la petite rêveuse se trouve emportée, et dans son imaginaire le voyage ne fait que durer. Mais elle n’a jamais quitté la terre ferme qui est la réalité. D’elle, elle prend sa force et admire les signes de son destin, qui de fond d’elle émanaient. Et elle reprend sa force et avec un nouvel élan elle saute, pour un autre voyage qui va la mener si loin pour encore une fois, retourner à sa réalité…

lundi 25 octobre 2010

Un amour enfantin.

Mon fils, qui a fêté ses 11 ans il y a à peine quelques mois, est pour la troisième fois amoureux. On peut dire que c’est normal qu’un enfant trouve une attirance vers une de ses camarades de classe, mais annoncer que c’est de l’amour, et s’engager dans ce sens, n’ est il pas un peu bizarre pour son âge ?

Je vais citer ces amours enfantins de ce petit garçon ou de ce jeune homme que je vois comme toujours comme un enfant.

Son premier amour a commencé au jardin d’enfant, à l’âge de 4ans déjà, n’est ce pas si précoce ?

Ce qui est original, c’est qu’il ne cesse de parler d’elle. Il est même allé parler à sa maman, et m’a poussé à la connaitre pour qu’elle sache que ce qui le lie à sa fille n’est pas juste un jeu d’enfant mais vraiment un engagement. La maman de la fille a trouvé ça si innocent, et elle lui a même parlé de s’intéresser plus à leurs études et si le destin le voulait, elle sera ravie de l’avoir comme beau fils.

Ce premier amour a duré 5 ans, oui 5 ans, un amour d’enfant ça peut durer et je ne le savais pas. 5 ans avec tous ses hauts et ses bas. Un jour ils partagent leur gouter, un autre ils parlent de leur avenir, leur maison et même de leurs enfants, un autre ils se fâchent et il rentre les larmes aux yeux parce qu’elle n’a pas voulu l’écouter. Leur conciliations étaient toujours un évènement, il essaye de lui apporter ce qu’elle aime, dessiner sur un carton un cœur avec leurs noms… et je suivais de loin cette relation, rassurée par mon fils qui ne cache rien à sa maman, en plus il est si spontané qu’il ne sait rien cacher.

Au bout de 5 ans, ils ne vont plus à la même école, et tout lien est coupé avec cet amour qui a bien duré. Mais au bout de quelques mois, le voila venir m’annoncer qu’il est de nouveau amoureux, et cette fois c’est la fille de sa maitresse qu’il aime de loin sans oser le lui avouer. Cette fois une chose nouvelle est apparue. A dix ans, mon petit ange tient un journal intime, il note ce qu’il a fait de la journée et tout ce qu’a fait sa bien aimée. Il m’a dit qu’il écrivait, et essayait de cacher ses écrits des yeux de son frère trop curieux et me défendait de les lires. Mais, bien que je sache que j’ai tort, je n’ai pas pu résister. C’était des choses de tous les jours, banales à mes yeux mais surement de grandes importances pour lui.

Cette année, il est au collège. Il est le plus jeune des élèves qui le dépassait d’un an ou même plus. Et voilà, même pas un mois depuis la rentrée, et il est encore une fois amoureux. Comme d’habitude, il vient me l’annoncer, me la montrer de loin, ainsi qu’à son père. Il la voyait la plus belle.

La prof d’anglais, les a installés sur la même table, et je ne pourrais jamais décrire sa motivation pour ces heures, et son travail double pour cette matière pour l’impressionner, lui qui est d’habitude si paresseux. Depuis quelques jours, il a même choisi l’une de mes bagues, et il a voulu la lui offrir, cette notion d’engagement en amour est si spéciale pour lui.

Il ne lui a pas encore annoncé ses sentiments, mais il dévore ses mots quand elle participe en classe. Il m’a même confié qu’il profitait des moments où ses camarades écrivaient pour l’admirer, et il se fâche quand je lui dise qu’elle n’est pas aussi belle que ça ou si spéciale. Mais je profite de ses sentiments pour lui donner une motivation de plus pour ces études. Les filles n’aiment que les garçons studieux, et il faut qu’il soit à la hauteur !!!.

Je sais bien que c’est juste un enfant, que c’est un sentiment si innocent. Mais est ce normal d’aimer trois fois en 11 ans ? Est-ce normal de changer de cap à chaque fois que les circonstances le mettent loin de celle qu’il dit aimer ? Être si sentimental et si sensible de nos jours, ne va-t-il pas le gêner dans sa vie et ses relations avec les autres ?

A vrai dire, ce monde d’enfant est si étrange, si beau, si innocent, qu’il me laisse sans voix pas mal de fois…

lundi 18 octobre 2010

Bas les masques…


Bas les masques, un titre d’une émission télévisée si je me rappelle bien, mais ce n’est pas mon sujet. Je ne vais pas de même parler des masques que choisissaient les acteurs pour jouer leurs personnages dans des pièces de théâtres. Ni de l’art de confectionner ces visages à partir de plusieurs matériaux pour donner la gaieté, faire peur, ou pour éloigner les mauvais sorts.

Mais, après réflexion, tout cela fait partie intégrale du sujet. Les masques sont toujours là, et qui prétend n’avoir jamais porté ???? Il prend déjà le masque de l’honnête pour un grand menteur…

Je suis depuis mon jeune âge passionnée par la psychologie, mes études après, ont approfondit cette passion qui est devenue peut être plus affirmée. J’essaye à chaque fois de percer les mystères de toutes les personnes qui sont autour de moi. Essayer de m’infiltrer au dessous de ces masques qui couvrent leurs visages en cherchant à comprendre les profondeurs de chaque âme.

Chacun porte sur lui un masque, pour ne pas dire plusieurs. Chacun montre un visage qui n’est pas souvent le sien. Et deux genres de masques forment les images les plus répandues, bien que quelques détails diffèrent.

Certains portent ces masques pour se cacher… Cacher une faiblesse ou un manque de confiance en soi… D’apparence c’est un masque… mais en réalité ce n’est qu’une armure… une auto défense. Une image de force ou d’agressivité, une image de confiance en soi ou d’assurance… mais rien n’est vrai… C’est une prise de conscience que le monde autour est cruel… injuste… une certitude individuelle qu’avec toute la sensibilité intérieure c’est difficile d’avancer sans être dépassé…

Les porteurs de ces masques-armures se sentent toujours incompris, mal aimés. Ils espèrent tout le temps trouver une âme sœur qui peut percer leurs secrets sans les juger. Une âme sœur qui les prendra dans les bras et éveillera en eux tout l’amour et la tendresse refoulés. Au fond d’eux ils essayent de se convaincre qu’ils ont raison. Que cette armure leur permet d’avancer la tête haute, et qu’ils ont toujours leur mot à dire et pourquoi pas le dernier mot.

Mais au fond d’eux, ils ne se sentent jamais heureux, entre leur masque et leur réelle personnalité, il y a une grande différence au point qu’ils ne se retrouvent plus. Et ils ne peuvent ni se débarrasser de leur masque qui à leur visage devient coller comme une deuxième peau, ni retrouver leur sensibilité. Ils pensent qu’ils sont capables de s’en débarrasser lorsqu’ils ont assez, mais à vrai dire il s’est collé à eux, et il prend le dessus même s’ils ne veulent pas le retrouver. Enfin rien ne les satisfait, rien ne leur plait…

C’est une armure qui devient sienne. Souvent utilisé, même si seuls la nuit, ils auraient espérer ne pas en abuser, mais ils se sentent obliger, comme s’ils n’ont jamais eu le choix.

D’autres masques sont si différents, dans leurs formes et leurs utilités, ils sont utilisés pour s’embellir. Embellir une image que ses porteurs savent inconvenantes et difficile à accepter, cette image qui est la leur.

Là, le port du masque n’est plus une obligation comme ça l’a été pour les premiers, ça devient un choix, et un choix bien étudier. Que veulent-ils au juste cacher ?
C’est de leur égoïsme, leur hypocrisie, leur mal vaillance… Ces masques, sont bien confectionnés, bien étudiés, bien choisis.

En regardant l’image que reflètent ces masques, on retrouve l’être parfait, sans aucune défaillance. Gentillesse, grandeur de cœur, tolérance, sensibilité, et pour arroser le tout, on ajoute un zeste de principes, de valeurs, et une pincée de prise de position et une capacité de défendre une cause, souvent si grande et si juste, jusqu’au bout. Ce mélange de douceur et de force, ce mélange de tolérance et d’engagement est si parfait qu’il ne peut jamais être humain ou vrai.

Ces porteurs de masque, sont les meilleurs enfants, les plus studieux des élèves, et plus tard, ils sont les meilleurs conjoints qui ont bien choisi les siens, les meilleurs amants, les parents les plus parfaits, les chefs les plus respectueux, un exemple de sérieux et d’humour, les connaitre et déjà un grand honneur.

Pour rendre leur image ou leur masque plus humain, ils s’ajoutent quelques défauts qu’ils admettent avec le grand sourire, et ces petits défauts ne touchent jamais l’image de marque qu’ils ont.

Mais le pire dans ce deuxième cas de figure, c’est que ceux la finissent par croire qu’ils sont vraiment si parfait. Ils oublient qu’ils ont eux même confectionné chaque pièce de leur masque. Et ceux là aussi, au fond d’eux même, ne sont pas si heureux, ils sont si parfaits dans un monde sans valeurs et d’une bassesse qu’ils ne peuvent accepter…

jeudi 7 octobre 2010

Chérie… viens… Approche…


Quand l’envi l’emporte, tout s’arrête autour de lui. L’homme sage, raisonnable, stricte disparait complètement. Des étincelles étranges illuminent ses yeux, fixent la femme qu’il aime et il ne trouve que quelques mots à lui dire « viens ici chérie… approche ».

Elle le suit, il a un magnétisme si fort qu’elle n’a jamais pu lui résister. Elle perd tout contrôle sur elle-même ou sur sa personne. Elle se trouve emportée vers un monde parallèle, un monde sans dimensions, c’est un état second qu’elle n’a jamais connu.

Il se colle à elle, lève ses bras hauts et les faits passés autour de son cou. Il aime la sentir, la caresser, l’embrasser, la gouter. Il adore ses gestes et ses mots qu’elle ne peut prononcer. Il prend son temps pour la dévêtir, enlevé tout ces tissus qui puissent les séparer. Il reste un long moment à admirer son corps étendu sur le lit où il l’a déposé. Et quand il s’allonge à ses cotés, rien ne peut les arrêter. Avec elle, il ne fait que partager, toutes les acrobaties qu’il n’a jamais imaginées.

……….

Ce gémissement final ne peut jamais être oublié. C’est seulement à ce moment qu’il pense ne plus la quitter. Ce sont des souvenirs gravés dans son cœur et dans son corps pour l’éternité. Il peut à chaque moment les raconter, avec les petits détails qu’il ne croyait pas s’en rappeler. Et c’est toujours un sourire qui se dessine sur ses lèvres et qu’il ne peut pas le cacher. Une sensation de guerrier qui vient d’emporter son trophée.

La première fois qu’il l’a appelé à s’approcher, c’était dans son bureau où il travaillait. Ses collègues s’activaient autour de lui, mais pour lui elle seule comptait. Et c’était un moment inoubliable qu’ils ont partagé, et par le passage vers le magasin d’à coté couronné. C’est seulement eux deux qui savent qu’est ce qu’il allait chercher, c’était si nécessaire avant de rentrer.

Cette tunique turquoise qu’elle aime porter. Qu’il déteste voir sur sa peau dorée, et à chaque fois il a hâte de la débarrasser, de cette couleur qui le dégoutait, pour s’enivrer de son miel qu’il n’arrête jamais de gouter. Au fond de lui et sans jamais le dire, il l’adore cette tunique turquoise qu’il dit détester.

Des jours et des jours ils ont passé à chercher un petit nid d’amour juste pour eux deux. Beaucoup de choix ont été éliminés. Dans leurs rêves, ça doit être un lieu particulier. Un lieu où ils peuvent s’admirer, s’aimer, se libérer, où ils peuvent être seulement eux deux.

……..

Et la lecture est terminée…

Ce n’était qu’une histoire racontée, dans quelques pages jaunes qu’il a trouvé, entre les livres sérieux qui remplissaient sa bibliothèque… Des pages découpées d’un livre inachevé… Une histoire qui n’a ni un début ni une fin… Des pages qui n’ont pas de place dans le monde des grands qu’il voulait construire autour de lui. Et il se demande comment une telle banalité a pu s’infiltrer, ou ce n’est peut être qu’une partie de lui qu’il veut toujours nier.

Toujours orgueilleux, il passe ces pauvres pages sur cette machine installée auprès de son clavier. Il voyait les lames d’acier qui découpaient les mots d’une histoire inachevée, les transformer en petits morceaux que le vent éparpillait pour se perdre à jamais. Ce n’est qu’une guillotine pour papier, sur un coup, elle ne laisse aucune trace de vie.

Et il se place devant les étagères de sa bibliothèque, le sourire sur les lèvres, il ne voyait que des grands livres, des grands auteurs. Il essayait de se convaincre qu’il a bien fait. Pas de place pour des histoires inachevées, dans son monde que seul lui veut créer en dessinant ses lois et ses limites à ne pas dépasser.

lundi 4 octobre 2010

Quand elle se remet en cause…


Ce n’est qu’une nuit d’automne, chaude, lourde, étouffante... Tout le monde autour d’elle dormait, d’un sommeil calme de bébé… Elle seule n’a pas pu inviter, le sommeil à ses yeux… Aucune place ne pouvait, contenir tout le mal qui la tracassait.

Dans le noir qui l’enveloppait, elle quitta son lit qui l’étouffait. Pieds nus et habit trop léger, elle chercha une route dans l’obscurité, elle avait besoin de l’air frais. Elle ouvra la porte de son balcon, et dans la nuit elle avançait.

Dans le ciel elle ne voyait, que quelques étoiles timides qui illuminaient, le ciel sombre de ses idées. La lune triste l’observait, d’un œil qu’elle seule voyait. Dans le noir elle aimait tant pleurer, mais cette nuit d’automne, même ses larmes l’on quitté. Cet air à la senteur d’iode que d’habitude l’apaisait, ne faisait que l’étouffer.

Ce n’est qu’une folle qui essayait de se remettre en cause, essayait de tout reconsidérer et réexaminer.

Est ce facile pour une folle de raisonner ? Est ce facile pour une folle de tout reconsidérer ? Est ce que la raison pourra lui donner la sensation de paix qu’elle cherchait ?

Comme elles sont longues les nuits quand on veut méditer, chercher la vraie voix qui pourrait un jour combler, sans vraiment la trouver. Quand on passe des heures à organiser tous les papiers, mais on retourne à chaque fois à la case départ, et tous les mots sont éparpillés. Quand on n’arrive plus à retrouver ni l’insouciance de la folie ni l’assurance des raisonnés.

Les rayons du soleil commencent à s’infiltrer, sans mots, annonçant le commencement d’une nouvelle journée. Et elle rentre comme une somnambule qui ne fait que des gestes robotiques sans âmes et sans raisons.

C’est un moment de vide, où rien ne plait… Un moment où elle plane entre le rêve et la réalité sans pouvoir rêver ni raisonner… Un moment où elle est emportée, par un courant qu’elle ne sait pas vers où il va la mener, et elle n’arrive même pas à faire l’effort de nager… Elle ne sait même pas si c’est vers la terre ferme qu’elle va arriver ou c’est une marche pour enfin se noyer.

Est-elle la seule en essayant de se remettre en cause qui se trouve perdue sans pouvoir raisonner ? Est-ce le cas de toute l’humanité ? Est-ce une étape obligatoire d’errer avant de se retrouver ? Ou n’est elle pas un cas particulier dont personne n’a jamais parlé ?

Elle, elle ne le sait pas ; mais elle veut seulement se reposer, elle en a marre de s’isoler, d’être entourée et de sentir seule avec toutes ses pensées qu’elle ne sait même pas comment en parler ou comment les partager… Elle sait juste qu’elle est fatiguée, et elle ne trouve aucun mot pour l’expliquer, ou même les questions auxquelles elle cherchait une réponse…