Un matin, elle s’est réveillée, par une journée chaude d’été. Ce n’était pas assez tôt, mais elle a trop veillé, le sommeil ne voulait pas caresser ses yeux.
A neuf heures, elle était à moitié éveillée, comme un somnambule elle marchait. Elle avait du travail à terminer, un long rapport à rédiger et tous les documents nécessaires étaient à son porté.
Les yeux presque fermés, elle est allée le chercher. Il lui manquait, depuis un jour ils n’ont pas bavardé. De sa présence, de ses mots de ce câlin partagé elle ne pouvait pas s’en passer, pour terminer sa journée.
Avec un sourire, heureuse de l’avoir retrouvé, elle n’avait qu’une pensée, prendre de sa présence sa force qui lui permettrait d’attaquer, le lourd travail qui l’attendait.
Après un bonjour partagé, elle commençait à chercher, le confort de ses bras où elle aimait, passer des moments comme un enfant gâté. Quand il la serrait dans ses bras, elle oubliait le monde entier et elle espérait y rester à jamais.
Mais ce matin là, elle sentait une froideur, une tension qui les éloignaient. Encore une fois, il cherchait à la critiquer, à lui montrer qu’elle devait toujours se perfectionner, selon les normes que lui seul sait tracer.
A ses yeux, tous les défauts qui puissent exister, elle les avait adoptés et elle devait toujours s’excuser devant le modèle parfait qu’il voulait dessiner. Il voulait toujours lui assurer, que du savoir faire et du savoir vivre elle manquait, ce qui pourrait expliquer son impolitesse et ses mensonges répétés et en communication elle ne réussira jamais.
Le sourire qui dessinait ce visage d’enfant mi éveillé avait complètement disparu. Elle ne trouvait plus ses mots ni ses pensées. Quel gâchis d’aller chercher elle-même la gifle pour bien le réveiller et en larmes commencer sa journée. Si elle le savait, elle n’aurait pas dû aller le trouver.
A ses colères et ses coups de tête elle était habituée, elle avait appris à s’incliner à ces tornades qui ne font que passer, pour retrouver après, son cœur d’or où elle se trouvait, comme sa reine qu’il n’arrêtait de dire qu’il aimait. Mais à chaque fois c’était, une partie d’elle qu’elle perdait, et elle risque de ne plus exister.
Ce matin là, elle avait essayé, de savoir l’image au de fond de lui elle présentait, mais ce n’était pas l’image qu’elle attendait, et tout, d’un seul coup s’était effondré. Avait-il besoin d’une femme effacée, pour pouvoir s’affirmer, pour prouver sa suprématie et sa virilité ?
La seule faute qu’elle admet, c’est d’avoir trop incliné la tête pour pouvoir le garder. Mais aurait-elle encore la force d’encore oublier, de tout reprendre comme si rien n’était passé ?
Une enfant gâtée elle est, mais pas pour être façonnée, elle a déjà sa personnalité, et elle n’admettra plus jamais, de la sorte être traitée.
Quand des concessions elle faisait, c’est à une autre qu’il s’attendait, mais pour cette fois elle ne le pourra plus jamais, elle était si fatiguée, elle n’avait plus la force de tout effacer, pour encore une fois recommencer.
En larmes, mais elle va se lever, traverser ce pont qui un jour les a lié, puis le casser, pour pouvoir continuer sans cette envie de le retrouver, il n’y aura aucune route, au fond d’elle il a réussi de tout briser, sauf des restes d’une fierté qui avaient su persister et qui lui donneront la force pour résister.
A neuf heures, elle était à moitié éveillée, comme un somnambule elle marchait. Elle avait du travail à terminer, un long rapport à rédiger et tous les documents nécessaires étaient à son porté.
Les yeux presque fermés, elle est allée le chercher. Il lui manquait, depuis un jour ils n’ont pas bavardé. De sa présence, de ses mots de ce câlin partagé elle ne pouvait pas s’en passer, pour terminer sa journée.
Avec un sourire, heureuse de l’avoir retrouvé, elle n’avait qu’une pensée, prendre de sa présence sa force qui lui permettrait d’attaquer, le lourd travail qui l’attendait.
Après un bonjour partagé, elle commençait à chercher, le confort de ses bras où elle aimait, passer des moments comme un enfant gâté. Quand il la serrait dans ses bras, elle oubliait le monde entier et elle espérait y rester à jamais.
Mais ce matin là, elle sentait une froideur, une tension qui les éloignaient. Encore une fois, il cherchait à la critiquer, à lui montrer qu’elle devait toujours se perfectionner, selon les normes que lui seul sait tracer.
A ses yeux, tous les défauts qui puissent exister, elle les avait adoptés et elle devait toujours s’excuser devant le modèle parfait qu’il voulait dessiner. Il voulait toujours lui assurer, que du savoir faire et du savoir vivre elle manquait, ce qui pourrait expliquer son impolitesse et ses mensonges répétés et en communication elle ne réussira jamais.
Le sourire qui dessinait ce visage d’enfant mi éveillé avait complètement disparu. Elle ne trouvait plus ses mots ni ses pensées. Quel gâchis d’aller chercher elle-même la gifle pour bien le réveiller et en larmes commencer sa journée. Si elle le savait, elle n’aurait pas dû aller le trouver.
A ses colères et ses coups de tête elle était habituée, elle avait appris à s’incliner à ces tornades qui ne font que passer, pour retrouver après, son cœur d’or où elle se trouvait, comme sa reine qu’il n’arrêtait de dire qu’il aimait. Mais à chaque fois c’était, une partie d’elle qu’elle perdait, et elle risque de ne plus exister.
Ce matin là, elle avait essayé, de savoir l’image au de fond de lui elle présentait, mais ce n’était pas l’image qu’elle attendait, et tout, d’un seul coup s’était effondré. Avait-il besoin d’une femme effacée, pour pouvoir s’affirmer, pour prouver sa suprématie et sa virilité ?
La seule faute qu’elle admet, c’est d’avoir trop incliné la tête pour pouvoir le garder. Mais aurait-elle encore la force d’encore oublier, de tout reprendre comme si rien n’était passé ?
Une enfant gâtée elle est, mais pas pour être façonnée, elle a déjà sa personnalité, et elle n’admettra plus jamais, de la sorte être traitée.
Quand des concessions elle faisait, c’est à une autre qu’il s’attendait, mais pour cette fois elle ne le pourra plus jamais, elle était si fatiguée, elle n’avait plus la force de tout effacer, pour encore une fois recommencer.
En larmes, mais elle va se lever, traverser ce pont qui un jour les a lié, puis le casser, pour pouvoir continuer sans cette envie de le retrouver, il n’y aura aucune route, au fond d’elle il a réussi de tout briser, sauf des restes d’une fierté qui avaient su persister et qui lui donneront la force pour résister.
Très contente de savoir qu'"elle" a repris sa forme "humaine" verticale -et non plus courbée- et a arrêté d'être cette pâte molle que "lui" n'arrête de modeler et façonner à sa guise et selon ses seules envies !
RépondreSupprimerPas facile de couper ainsi le(s) pont(s) certes mais c'est bien de se rendre à l'évidence et comprendre enfin qu'"elle" était amoureuse de l'amour et non pas de "lui" !
Bakhta
Malgré tout, elle garde sa fièreté et son amour propre...se courber pour l'autre pendant quelques moments de la vie, n'est qu'accident de parcours...et heureux celui qui apprend de ses "déviations"...
RépondreSupprimerComme toujours, très belle note, qui nous laisse rêver et...réfléchir..
bonne continuation ma belle ..
Venus
Le tout est dans le titre, dans un seul tout petit mot du titre "PU".
RépondreSupprimerSi elle n'a pas pu, c'est qu'elle a forcément essayé de se soumettre à la volonté du type, mais elle n'a pas réussi à le faire. Reste à savoir maintenant les causes de ses essais ? Est-ce par amour ou par conviction qu'elle a essayé de s'adapter au modèle préconçu dans le tête de son amoureux?
Dans les deux cas, je dirais qu'il est très difficile de couper les ponts, voire impossible.
Cependant, s'il est là question de fierté, donc de principe.... je suggère l'emploi du verbe VOULU au lieu de PU.
c est stupide la fierte et l amour propre n ont rien a voir dans l amour et meme sont des facteurs qui detruisent l amour 9 fois sur 10.Les femmes tunisienne devraient comprendre ca et devenir plus adultes,elles seraient plus heureuses
RépondreSupprimerCela fait 2 jours que je lis et je relis, c'est assez paradoxal.
RépondreSupprimerL'image du réveil est assez surprenante, un jour on se "réveille", on prend un pas en arrière et on se reconsidère, ce qu'un jour on a voulu être et ce qu'on est aujourd'hui.
On n'est jamais ce qu'on veut, on est ce que veulent les autres (ha je vois déjà des dents qui grincent à mes commentaires anti-sociaux), ce qui est bien c'est qu'on agit aussi sur eux.
Je me permet de rejoidre aussi ceux qui critiquent amour propre et fierté , à bas ces mots là, ils n'apportent que misère et malheurs.
On est ce que veulent les autres est certes vrai Gar, pour pouvoir vivre avec eux, pour leur être agréable ou pour mieux se rapprocher d'eux, mais l'autre doit être aussi ce que l'autre veut et ainsi de suite... Ainsi on s'agit mutuellement l'un sur l'autre (ou les uns sur les autres) et la vie continue... Une sorte d'équilibre je dirais.
RépondreSupprimerAussi, on se réveille tous un jour en se posant la question "pourquoi avons-nous accepté tout cela contre coeur et contre nos principes ? Ou encore pourquoi donc faire toutes ces concessions et ces sacrifices sans retour ni reconnaissance aucune ?
On se réveille tous un jour parce que le voile devant nos yeux disparaît, nous voyons TOUT plus clairement et là le réveil est non seulement surprenant mais dur à accepter pour l'un et pour l'autre !
C'est ce qui est arrivé à cette femme je pense. Elle a essayé de tout faire pour lui plaire mais elle n'est pas celle dont il rêve, puisqu'elle rate tout et a tous les défauts du monde aux yeux de cet homme. Elle est ce qu'elle est, comme elle a été constituée, elle ne peut et ne veut plus se forcer maintenant et elle coupe "le pont".
Ils ne s'entendent en fin de compte que sur une seule chose, et non la moindre, LES CALINS ! Ce n'est hélas pas suffisant.
Bakhta
Elle aurait dû lui dire ceci :
RépondreSupprimer"Donne-moi le temps
D'apprendre ce qu'il faut apprendre
Donne-moi le temps
D'avancer comme je le ressens
Y a pas d'amour sans patience"
relevé sur Face book.
Bakhta
@ Bakhta
RépondreSupprimerQue faire sans tes commentaires chère amie???
Entre sa forme verticale et sa forme courbée elle n'arrive plus à se retrouver, Elle n'admet jamais d'être sa pâte à modeler ni la femme que lui seul veut dessiner.Marcher courbé lui fait mal au dos, et même relevée elle ne retrouve plus son confort pour marcher.
Tous les deux ne cessent de vouloir d'adapter,Pas toujours facile,mais ils ont donner à leur relation une autre chance pour pouvoir s'accepter chacun comme il est, sans besoin de trop changer au point de marcher incliner...
@ Venus
Dans la vie, et surtout dans les relations humaines chacun se trouve obliger de se courber pour laisser la tempête passer sans trop de dégâts et de ravages, mais l'essentiel c'est de pouvoir après se dresser et garder sa fierté.
Un petit clin d'œil juste pour toi belle déesse.
@ Fawzi
Sans chercher dans la nature de la relation, pour pouvoir, il fallait vouloir et elle voulait que tout marche entre eux, et c'est pour ça qu'elle n'arrête pas d'essayer.
Les ponts peuvent être coupés ou brisés mais c'est pour bâtir d'autres plus solides et plus résistant pour qu'ils puissent supporter les différences entre les éducations et parfois entre les cultures.
@ Anonyme
Les femmes tunisiennes sont adultes quand elles veulent l'être, juste elles ont trop de fierté même en amour et elles préfèrent mille fois garder leur amour propre que garder l'amour lui même.
Entre vivre dressée ou courbée le choix n'est pas si évident.
@ Gar
Pour être comme veulent les autres il faut qu'ils soient eux même comme on les veux, et que chacun garde en lui une partie de lui même pour ne pas se sentir frustrer et se réveiller un beau matin pour casser tous les ponts et signer une fin qui fera du mal à tout le monde.