Ce n’est qu’une nuit d’automne, chaude, lourde, étouffante... Tout le monde autour d’elle dormait, d’un sommeil calme de bébé… Elle seule n’a pas pu inviter, le sommeil à ses yeux… Aucune place ne pouvait, contenir tout le mal qui la tracassait.
Dans le noir qui l’enveloppait, elle quitta son lit qui l’étouffait. Pieds nus et habit trop léger, elle chercha une route dans l’obscurité, elle avait besoin de l’air frais. Elle ouvra la porte de son balcon, et dans la nuit elle avançait.
Dans le ciel elle ne voyait, que quelques étoiles timides qui illuminaient, le ciel sombre de ses idées. La lune triste l’observait, d’un œil qu’elle seule voyait. Dans le noir elle aimait tant pleurer, mais cette nuit d’automne, même ses larmes l’on quitté. Cet air à la senteur d’iode que d’habitude l’apaisait, ne faisait que l’étouffer.
Ce n’est qu’une folle qui essayait de se remettre en cause, essayait de tout reconsidérer et réexaminer.
Est ce facile pour une folle de raisonner ? Est ce facile pour une folle de tout reconsidérer ? Est ce que la raison pourra lui donner la sensation de paix qu’elle cherchait ?
Comme elles sont longues les nuits quand on veut méditer, chercher la vraie voix qui pourrait un jour combler, sans vraiment la trouver. Quand on passe des heures à organiser tous les papiers, mais on retourne à chaque fois à la case départ, et tous les mots sont éparpillés. Quand on n’arrive plus à retrouver ni l’insouciance de la folie ni l’assurance des raisonnés.
Les rayons du soleil commencent à s’infiltrer, sans mots, annonçant le commencement d’une nouvelle journée. Et elle rentre comme une somnambule qui ne fait que des gestes robotiques sans âmes et sans raisons.
C’est un moment de vide, où rien ne plait… Un moment où elle plane entre le rêve et la réalité sans pouvoir rêver ni raisonner… Un moment où elle est emportée, par un courant qu’elle ne sait pas vers où il va la mener, et elle n’arrive même pas à faire l’effort de nager… Elle ne sait même pas si c’est vers la terre ferme qu’elle va arriver ou c’est une marche pour enfin se noyer.
Est-elle la seule en essayant de se remettre en cause qui se trouve perdue sans pouvoir raisonner ? Est-ce le cas de toute l’humanité ? Est-ce une étape obligatoire d’errer avant de se retrouver ? Ou n’est elle pas un cas particulier dont personne n’a jamais parlé ?
Elle, elle ne le sait pas ; mais elle veut seulement se reposer, elle en a marre de s’isoler, d’être entourée et de sentir seule avec toutes ses pensées qu’elle ne sait même pas comment en parler ou comment les partager… Elle sait juste qu’elle est fatiguée, et elle ne trouve aucun mot pour l’expliquer, ou même les questions auxquelles elle cherchait une réponse…
Dans le noir qui l’enveloppait, elle quitta son lit qui l’étouffait. Pieds nus et habit trop léger, elle chercha une route dans l’obscurité, elle avait besoin de l’air frais. Elle ouvra la porte de son balcon, et dans la nuit elle avançait.
Dans le ciel elle ne voyait, que quelques étoiles timides qui illuminaient, le ciel sombre de ses idées. La lune triste l’observait, d’un œil qu’elle seule voyait. Dans le noir elle aimait tant pleurer, mais cette nuit d’automne, même ses larmes l’on quitté. Cet air à la senteur d’iode que d’habitude l’apaisait, ne faisait que l’étouffer.
Ce n’est qu’une folle qui essayait de se remettre en cause, essayait de tout reconsidérer et réexaminer.
Est ce facile pour une folle de raisonner ? Est ce facile pour une folle de tout reconsidérer ? Est ce que la raison pourra lui donner la sensation de paix qu’elle cherchait ?
Comme elles sont longues les nuits quand on veut méditer, chercher la vraie voix qui pourrait un jour combler, sans vraiment la trouver. Quand on passe des heures à organiser tous les papiers, mais on retourne à chaque fois à la case départ, et tous les mots sont éparpillés. Quand on n’arrive plus à retrouver ni l’insouciance de la folie ni l’assurance des raisonnés.
Les rayons du soleil commencent à s’infiltrer, sans mots, annonçant le commencement d’une nouvelle journée. Et elle rentre comme une somnambule qui ne fait que des gestes robotiques sans âmes et sans raisons.
C’est un moment de vide, où rien ne plait… Un moment où elle plane entre le rêve et la réalité sans pouvoir rêver ni raisonner… Un moment où elle est emportée, par un courant qu’elle ne sait pas vers où il va la mener, et elle n’arrive même pas à faire l’effort de nager… Elle ne sait même pas si c’est vers la terre ferme qu’elle va arriver ou c’est une marche pour enfin se noyer.
Est-elle la seule en essayant de se remettre en cause qui se trouve perdue sans pouvoir raisonner ? Est-ce le cas de toute l’humanité ? Est-ce une étape obligatoire d’errer avant de se retrouver ? Ou n’est elle pas un cas particulier dont personne n’a jamais parlé ?
Elle, elle ne le sait pas ; mais elle veut seulement se reposer, elle en a marre de s’isoler, d’être entourée et de sentir seule avec toutes ses pensées qu’elle ne sait même pas comment en parler ou comment les partager… Elle sait juste qu’elle est fatiguée, et elle ne trouve aucun mot pour l’expliquer, ou même les questions auxquelles elle cherchait une réponse…
trop triste, beaucoup de remise en questions, beaucoup de gris, ça m'a fait mal au coeur de ta part illusions
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RépondreSupprimerElle va, elle vient, elle traine les pieds, "elle suit, elle…
Elle perd ses couleurs, ses principes, ces cheveux aussi.
Elle sourit le jour, elle pleure les nuits, invitant le dépit, ressuscitant ses tragédies, aimant à drames assoiffée de larmes, alourdis de peines." .. suis je masochiste? j'aime cette tristesse !
@ Venus
RépondreSupprimerTriste, peut être, mais dans la course de la vie, chaque moment d'arrêt, chaque contemplation de tout ce qui nous entoure est une remise en cause, et cette remise n'est pas toujours facile...
@ Fléna
C'est la tristesse des âmes sensibles, trop sensible même, et qui ont en plus le don de gâcher les moments de bonheurs.
Masochiste ou schizophrène, il faut chercher la bonne position...