jeudi 16 juin 2011

TRACY CHAPMAN: THE PROMISE




Si tu m'attends
Alors je viendrai pour toi
Bien que j'eusse voyagé loin
J'ai toujours gardé une place pour toi
Dans mon coeur
Si tu penses à moi
Si je te manque un seul instant
Alors je reviendrai à toi
Je reviendrai et remplirai ce vide dans ton coeur

En me souvenant de ton toucher
De ton baiser
De ta chaude étreinte
Je retrouverai mon chemin
Vers toi
Si tu attends

Si tu rêves de moi
Comme je rêve de toi
Dans un endroit où il fait chaud et sombre
Dans un endroit où je peux sentir
Les battements de ton coeur

Je t'ai attendu avec impatience
Et j'ai désiré
Voir ton visage et ton sourire
Pour être avec toi partout où tu étais

S'il te plaît dis-moi que tu attendras
Ensemble à nouveau
ça serait si bon d'être dans tes bras
Là où tous mes voyages finissent
Si tu fais une promesse
Si c'est une que tu peux tenir
Je jure revenir à toi
Si tu m'attends
Et me dis que tu garderas
Une place pour moi
Dans ton coeur

lundi 13 juin 2011

أقلام و ألوان





طفلة كانت، تحمل حيث تذهب أقلامها، و دفترا لعدّة أوراق بيضاء اختلطت بأخرى لم يعد فيها مجال لجرّة قلم...
أوراق بيضاء كانت تملؤها برسومات... أو بالأحرى هي خربشات تصوّر بها ما يجول بخاطرها...
قبل أن تتعلّم الرّسم بالكلمات، كانت ترسم بالألوان...
قدرها أن يكون القلم رفيقها، صديقها، أنيس وحدة لازمتها منذ الصغر...
بعض الألوان اهترأت لكثرة الاستعمال...
الأصفر لشمس ترسل بشعاعها في شكل خطوط تنطلق من ركن ايمن لتملأ كلّ المجال...
الأزرق لبحر او لسماء، ترسمهما كما ترسم الصّفاء الذي لا تشوبه شائبة...
البحر عشق، و العشق كما البحر هدوء ثم زبد ثم هدوء لا نهاية له، يزاوج الأفق في لقاء بدون لقاء...
السّماء أمل، مناجاة، يداعب فيها القلم الأزرق نقاوة الصّفحة البيضاء، كما تلامس أنامل العاشق، برفق، ابتسامة على ثغر حبيب...
الأخضر حياة، عشب و أشجار، تراقص ريحا خفيت عن الأنظار، تصوّر إنبعاثا، أملا وانتظار إزهار...
الأحمر أقحوانة، غافلت سنابل القمح لتزين صفرتها ، و تشاركها تراتيل صلاتها، و تزين بالياقوت و المرجان بريقا صقله الصيف منبئا بحلول الحصاد...
الأحمر ابتسامة شفاه، لحظة صفاء، نداء للحب الى حد العشق، الى حدّ الذّوبان...
طفلة كانت، تلقي بأقلامها البيضاء، ماذا يفعل البياض لصفحة بيضاء؟
مجرد إكمال للعدد كان يعني لها، او ضرورة لتدرّج الألوان ، فمن الأبيض يكون الإنطلاق، وصولا لحلكة السّواد...

.......

تقدّمت السّنوات و تحوّل بياض صفحاتها الى سواد...
غدر و خيانات...
دموع و خيبات...
تعب و تهيّؤات...
فما أحوجها اليوم إلى أقلامها البيضاء، ترسم بها و لو خطّ أمل رفيع ينير كل السّواد...
لم تحتجها صغيرة فالقتها، و عندما احتاجتها اليوم لم تجدها، إذ ضاعت مع الأيّام و السنوات في سلّة المهملات...
فلم يبق للأوراق بياضها، و لم تبق من الأقلام الاّ السوداء...

.
بحثت في محافظها القديمة، طرقت أبواب الجيران ... سألت كلّ الأطفال...
أهدوها أقلامهم البيضاء... فكل ما حولهم ضياء...
رسمت في سواد الظلمة قمرا... منيرا، مشعّا، متألّقا رغم حلكة اللّيل و رهبة الظلام...
واحتفظت لأطفال يرسمون اليوم شمسا و بحرا و حقل أقحوان... ببعض البياض لأيّام لا تتمنّاها لهم بدون اقمار...
ظل قمرها و راء سحب الشتاء الحالكة...و ظلت تترقبه ككل الحالمات... ففصل الشتاء زائل و الربيع قادم...
سيزهر كما أزهر زهر الأقحوان... أو شقائق النعمان... ستشرق شمسها وتنير كما كانت تشعّ على كلّ الأرجاء

samedi 11 juin 2011

L’allumeuse…


Comme chaque soir, elle franchit les portes de ce bar de luxe très fréquenté comme toutes les fins de semaine. Elle est moulée dans sa robe rouge rubis, qui mettait en valeur toutes les courbes de son corps, dessinant ses fesses rondes, sa poitrine saillante et dévoilant des épaules biens arrondies. Ses hauts talons aiguilles battaient le granite du parterre attirant des regards assoiffés guidés par son parfum fort qui emplissait la salle dépassant l’odeur du tabac. Elle s’installe sur sa chaise haute et commande son premier verre qu’elle boit d’un seul trait cherchant à trouver le courage ou l’audace pour commencer la tâche qui l’attendait.

Une couleur rose apparait sur ses joues déjà trop maquillées. Un sourire dessine ses lèvres pulpeuses tracées par un rouge vif bon marché qui a laissé ses traces sur le cristal de son verre déjà vide. Elle dresse les épaules, lève sa tête en ajustant une mèche de ses cheveux couleur de miel tenus en chignon derrière sa nuque avec un geste lent et provocateur. Elle fait le tour des tables avec son regard expert, évitant les tables où s’installaient des couples, avec eux ça ne dépasse jamais un regard d'admiration ou un sourire discret. Ses proies s’installent souvent seuls au bar et elle sait faire la différence entre ceux qui viennent boire un verre et partir et ceux qui se fuie et fuie leur réalité pour une sensation forte même s’ils sont certains que ce n’était qu’illusoire. Parmi ces derniers, elle cherche ceux que le portefeuille peut supporter toute une nuit avec des boissons couteuses et prêts à partager cette évasion d’une nuit avec une inconnue.

Elle sait qu’elle n’est qu’une fille de nuit, une fille de joie, mais quelle joie ? Cette joie qui l’a quitté depuis des années ? Ou les nuits qui ne se terminent jamais ? Elle ne faisait que fuir la joie dans la discrétion de ses nuits…

Elle a perdu depuis si longtemps sa joie de vivre, perdu son sourire qui se dessinait seul sans besoin de le forcer, perdu son dynamisme qui d’habitude la rendait comme un beau papillon aux reflets du printemps et de la beauté de ses couleurs ensoleillées. Elle a aussi perdu une spontanéité qui la caractérisait, qui laissait son cœur et son corps s’exprimer sans besoin de les freiner. Elle a perdu tout ça dans un moment où elle a découvert qu’elle n’était que cette allumeuse aux yeux de ceux qu’elle croyait tout son univers et toute sa vie, aux yeux qu’elle croyait la comprendre, quelle croyait l’aimer. Un moment de déception lourd, comme toutes ses déceptions...

Quelle douleur de se voir différente aux yeux d’un être cher. Quelle douleur de voir un visage, un reflet, qui n’est pas sien mais qu’on lui a donné malgré elle, le reflet d’une allumeuse qui n’est point différente des filles de la rue. Et le plus dur, c'est que ça vient dans un moment de sincérité...

Et depuis, elle a décidé de l’être, chaque soir, quand tout envi de vie l’emmène à ce bar, exercer son boulot, pour un verre ou deux gratuit, pour une danse, une chanson, un rire qui n’a jamais dépassé les limites de ses lèvres.

Son charme, l’étincellement de ses yeux sous l’effet d’un verre bu à la hâte, ses gestes gracieux, son intelligence, la mettaient toujours en bonne compagnie. Elle passe une partie de la nuit à boire, à bavarder, à charmer, à faire l’idiote pour faire croire à son partenaire qu’il a déniché la plus rare des perles et qu’il est le plus intelligent ou le plus chanceux. Quand c’est prémédité, quand elle ne fait que manipuler, quand c’est des gestes bien étudiés et préparés, c’est toujours réussi. C’est bien le boulot d’une allumeuse…

Mais, ne se fait-elle pas croire qu’elle peut encore plaire ? Qu’elle peut encore charmer et avoir de l’effet ? N’essaye-t-elle pas de fuir d’elle-même et fuir le mal qui se creuse au fond d’elle, qu’elle seule sentait, et savait bien le cacher derrière un masque de gaité?

Une allumeuse elle est, ou elle a décidé de l’être. Personne ne pourra lui échapper ou même lui résister, une experte elle est…

Une allumeuse, c’est son identité, une fonction qu’elle à choisi d’exercer, et dans tout ce qu’elle fait, elle a l’habitude de toujours exceller…

Une allumeuse elle est classée, car aucun sentiment n’émanait de son intérieur, de son cœur et c’est sans aucun plaisir il était fait, c'était juste un jeu…

Une allumeuse elle est considérée, car on sait qu’il faut la payer pour tout ce qu’elle fait, un verre ou même un regard doux et charmé lui suffisait…

Juste une allumeuse elle est, elle ne fait qu’éveiller, des désirs refoulés, et prendre la fuite avant qu’une main ne puisse sur elle se poser…

Une faible elle est, mais elle ne veut jamais l'admettre ou le montrer. L'alcool seul la fait libérer. Une grande tristesse couverte de trop de bonté, en larmes est extériorisée. Une seule espérance, un seul rêve elle avait, sentir un jour qu'elle est vraiment aimée, et vivre enfin en paix...

jeudi 9 juin 2011

Aujourd'hui, on commence le bac...


Depuis ce matin, en faisant mon tour quotidien, j'ai passé devant les deux lycées et centres d'examens de ma ville. La radio dans la voiture ne parlait que de ça, et des envoyés reportaient la situation dans les quatre coins du pays. Conclusion générale: tout va bien, tout est en ordre, tous sont mobilisés pour faire réussir cet examen national qui est aussi un examen pour tout le pays.

Je commence par souhaiter bon courage et bonne chance à tous ceux qui sont en ce moment précis entrains de philosopher. Bon courage à leurs parents, leurs enseignants qui eux aussi passent indirectement les différentes épreuves.


Les jours comme celui ci, me font revenir des années en arrières, et je réalise que ça fait presque un quart de siècle que mon père, et pour trois jours à l'époque, me conduisait au lycée et m'attendait à ma sortie à la fin des épreuves. Depuis, beaucoup de choses ont changé.


Je commence par comparer les 19% comme taux de réussite à l'époque et les 60 et même 70% de ces dernières années, le niveau a surement changé, et je ne pense pas que c'est vers le mieux.


Le bac a perdu beaucoup de son charme. Ces 25%, n'a fait qu'augmenter les taux de réussite mais en contre parti a multiplié les bénéficiaires et surtout ceux qui donnent des cours particuliers et l'acharnement des professeurs pour enseigner les classes terminales. Et je me rappelle encore les consignes des directeurs d'établissements pendant les conseils de classes pour que la plupart des élèves aient leur moyennes, ce qui permettra d'augmenter le nombre des admis.
Tout cela sans tenir compte du niveau des diplômés, et les professeurs universitaires vous diront des merveilles sur le profil des nouveaux bacheliers.

Je me rappelle aussi le jour des résultats, c'était un jour si spécial, où tout le monde attendait 16h pour passer au lycée, le seul lieu où on peut savoir nos résultats à travers ce haut parleur et on voyait ceux qui n'ont pas eu la chance de réussir s'éclipser en silence, les larmes aux yeux, sans aucun mots, les autres poussaient de cris de victoire et échangeaient les félicitations. Cette chaleur humaine donne une sensation difficile à décrire.
A l'époque il n'y avait pas de portables, alors à la maison, la famille, les voisins et les amis sont tous à l'attente du premier qui arrivera avec la bonne nouvelle. Quand on réussi, on ne rentre pas aussitôt, mais on partage notre joie avec nos amis, on encourage ceux qui vont passer dans quelques jours les contrôles, et on réconcilient ceux qui n'ont pas eu de chance.
Et je ne vous raconte pas quelle sensation j'avais en arrivant à mon quartier en klaxonnant et que tous ceux qui étaient à l'intérieur, sans aucune nouvelle, sortaient m’accueillir, certains les larmes aux yeux, d'autres avec des cris de joies en se précipitant pour m'embrasser et me serrer fort, et j'étais comme si j'ai fait le grand exploit ou emporter le plus grand des trophées. Et c'était vraiment un exploit pour une paresseuse comme moi qui a sur un coup de tête fait au bac une réorientation pour passer de la branche math science à la branche littéraire.
Et je n'ai pas seulement réussi, mais aussi avec mention assez bien.

Le jour des résultats ces dernières années n'a rien de spécial, avec un sms on peut avoir même la moyenne et les notes, certains ne passent même pas à leur établissements, ça devient trop froid et sans aucune chaleur ou suis je peut être trop nostalgique?...


Mais n’empêche, que cette chaleur je l'ai senti ce matin, en voyant les parents souriant accompagner leurs jeunes bacheliers, et avec le sourire vigilant, ces parents qui ne se connaissaient pas il y a de là un mois, se chargeaient (avec d'autres) de la bonne marche des examens en formant des barrières de protection devant les différents centres d'examens, c'est comme ces comités qui surveillaient les quartiers pendant des nuits en janvier et même après, et ça fait vraiment chaud au cœur.


Enfin, je n'ai qu'un souhait, revoir le bac tunisien reprendre sa valeur nationale et internationale, et cela ne peut arriver que si une grande réforme bien étudiée touche les programmes et les pédagogies d'enseignement ainsi qu'une prise en charge du corps enseignant ainsi que des élèves pour que le tunisien soit toujours à la hauteur, et ne cherche plus le bonheur loin de la frontière de notre patrie.


Pour l'occasion, je souhaite aussi la réussite pour les plus petits, qui passeront le concours de neuvième année ou de sixième année pour s'inscrire aux lycées et aux collèges pilotes. Et un souhait spécial de réussite et d'excellence pour deux petits garçons si spéciaux pour moi (A et Y) qui passeront ces examens dans quelques jours, ainsi que ceux ou celles que je connais ou je connais leurs parents soucieux de la réussite de leurs petits.

samedi 4 juin 2011

Mendier… La profession de luxe.

Être mendiante comme je suis, n’est pas juste un boulot, un travail ou un métier, c’est une profession. Pour réussir cette tâche, il faut bien être professionnel.

Le professionnalisme apparait à plusieurs niveaux. Il faut avant tout être connaisseur de la psychologie des gens, leur état de morale, leurs attentes, leurs valeurs et convictions, ce qui facilite le ciblage du public auquel on est censé demander ce qu’on leur doit.

En second lieu, il faut connaitre la conjoncture sociopolitique et socioéconomique de l’environnement où on doit exercer. Cette connaissance permet d’orienter le discours qui doit être bien étudié et bien appris avant de le présenter et cela en fonction du lieu où on tend la main.

Enfin, et pour ne citer que les conditions de base de la profession de mendier, il faut se mettre à jour, en suivant les informations qui ne concernent pas seulement l’état des lieux mais aussi la conjoncture mondiale pour bien choisir le personnage qu’on doit jouer pour être plus influent et pour que la rente soit plus conséquente.

Là, je n’ai parlé que de généralité, et surtout des connaissances qu’il faut avoir pour réussir ce métier et être professionnel. Mais il faut avant tout avoir le bon profil. Pour cela je vais parler de mon expérience personnelle qui saura convaincre que mendier est vraiment le plus beau métier et que c’est une profession de luxe.

Je suis une femme qui approche la cinquantaine, et j’ai presque quatre décennies dans le métier. Avant tout, je veux préciser que je viens de terminer ma villa dans mon village natal sur un terrain qui dépasse les milles mètres carrés. C’est ma maison pour la retraite, les trois appartements que j’ai achetés aux fils des années me permettront une bonne rente mensuelle digne d’un président qui a préféré seul dégager.

Je suis née dans une famille très modeste, pour ne pas dire très au dessus du seuil de la pauvreté. Dès mes sept ans, j’étais déposée chez une famille à la capitale pour sortir du trou de rats où on habitait et aider ma grande famille. Au bout de deux ans, j’ai réalisé que je suscite toujours la pitié avec ma jambe que je déplace difficilement et ma figure d’une pauvre innocente imbécile. Alors, j’ai bénéficié de beaucoup de dons qui dépassaient de loin mon salaire de rien de tout. Et c’était un gain facile sans aucun effort comparé aux taches que je devais accomplir pour mériter ces quelques sous qu’on envoie à mes parents sans que je sente même leur odeur. Ces années m’ont permis de savoir qu’il ne faut pas toujours mettre de l’effort pour avoir ce qu’on veut.

A dix ans, j’ai fugué, pour me retrouver à la rue, ma plus grande école. J’ai commencé par vendre les papiers mouchoirs aux stations ou à courir les voitures que certains conducteurs me donnaient de l’argent en lavant leurs vitres aux feux rouges… Mais la fatigue est grande et le gain n’est pas si grand.

Devenant plus mure, j’ai changé les méthodes de travail. Il y a des moments où la pauvreté pèse sur la conscience des gens, et ils se sentent qu’en donnant un peu de ce qu’ils possèdent apaisent leur conscience et les rends plus satisfaits d’eux-mêmes. Ces moments là n’en manque pas, une rentrée scolaire, la période des examens quand les parents n’attendent que la réussite des siens, les catastrophes que provoquent la nature dans les quatre coins du monde et qui donnent au gens une sensation que la mort n’est pas loin d’eux. Il fallait juste choisir les bons mots, qui se dirigent vers le point sensible dans chacun pour qu’il mette vite la main dans la poche et sortir ce qu’il peut de pièces de monnaies et parfois même un billet. Tout ça sans parler des occasions religieuses ou les vendredis où le rendement est très honorable même pour les apprentis mendiants.

Mon mari qui est aussi du domaine, a choisi un autre secteur de fonction. Il a choisi les hôpitaux où il lui manquait toujours de l’argent pour faire un scanner ou un IRM pour un parent gravement atteint, et ceux qui sentent le mal de la maladie sont les plus sensibles aux maux des autres.

La révolution a été aussi bénéfique, bien que beaucoup d’intrus soient entrés dans le domaine, mais ils sont loin d’être professionnels. Montrer un cachet sur un passeport et des points de sutures bien dessinés en disant être rescapé des bombardements de tripoli à la recherche de quoi rejoindre une famille qui n’a aucune nouvelle, rend la rente si énorme qu’on est obligé de la déposer dans nos comptes bancaires…

Le seul inconvénient, c’est le vision qu’a la société de nous, biens que les mêmes personnes qui nous fait vivre et s’enrichir nous considèrent comme des parasites qu’il fallait s’en débarrasser. Et cela s’est aggravé par les méthodes primitives qu’utilisent les nouveaux qui les rends connus dans un même lieu et avec les mêmes paroles et leur manque d’orgueil en se jetant sur les gens et en trop insistant. Car, pour être un mendiant professionnel, il faut savoir être fier, car ce qu’on fait est noble, on ne fait qu’apaiser la conscience de ceux qui susceptibles d’avoir un infarctus ou de devenir fous à cause du stress de la vie.

Par ailleurs, chaque personne dans ce bas monde ne fait que mendier, chacun à sa façon. Mendier la paix, la liberté, l’amour, mendier une nuit sans cauchemars… Et j’espère juste qu’on n’arrive jamais à mendier, un pays qu’on a lutté pour construire et qui se perd dans les obscurités… Le chercher, et ne plus le trouver…

Ou arriver un jour, à mendier une autre patrie, fuyant la notre où il n'y aura plus de liberté, si on baisse les bras, laissant à ceux qui se disent démocrates nous dicter nos vie... Il n'est plus temps de mendier... Il faut savoir garder... Il faut savoir lutter, pour que vers l'avant on puisse aller...