samedi 24 avril 2010

Quand un adolescent découvre ses tendances homosexuelles.


L’adolescence et l’homosexualité, deux sujets qui ne sont pas faciles à traiter. Deux sujets où il n’y a jamais eu un accord entre les chercheurs et surtout de la part des sociologues et des psychologues. Deux sujets qui sont liés à beaucoup de stéréotypes et des préjugés. Deux sujets qui restent des tabous dans une société comme la notre.
Depuis quelques jours j’essaye d’approfondir mes connaissances sur ces deux sujets. Toutes mes lectures ne m’ont pas permis de trouver une solution adéquate à la situation que j’ai rencontrée. Beaucoup de facteurs entrent en actions, ce qui ne facilite pas la tache. Je vais étaler ce cas qui m’a été présenté, bien que tenue par le secret professionnel, mais je pense bien que ce n’est pas un cas unique.
C’est un jeune adolescent, timide d’apparence avec des résultats scolaires acceptables. Il a dépassé les 16ans de quelques mois et n’a jamais eu de problèmes apparents soit relationnel ou dans son établissement. D’un père travaillant à l’étranger, il vit seul avec sa mère qui est trop protectrice.
J’ai donné une petite conférence sur la santé psychologique de l’adolescent pour les élèves du secondaire. Parmi les points traités, l’identité sexuelle qui s’affirme encore à l’âge de l’adolescence, et j’ai affirmé que cette attirance ou cet intérêt pour le sexe opposé est tout à fait normal…
Après la conférence, ce jeune adolescent m’a demandé un entretien privé et urgent selon lui. Pour lui, mes propos sur l’affirmation de l’identité sexuelle ont déclenché beaucoup de questionnement et une grande inquiétude. En résumé, il a affirmé qu’il se trouvait mieux en compagnie des filles et aime plus leur propos au point que ses amis le traite d’efféminé et le poussent à être plus viril « yestarjel ».
En le mettant plus en confiance, il a déclaré qu’il regardait des films porno et se masturbai régulièrement et c’est toujours l’image masculine qui l’attire et qui lui procure le plaisir recherché. Il n’a jamais eu d’expérience réelle ni homo ni hétéro. Il pensait que c’est juste une étape de l’adolescence et qu’arrivé à l’âge adulte il ne pensera plus aux hommes et ça sera les femmes qui l’attireront.
Face à ces confidences, plusieurs données ont basculé dans ma tête. D’un coté, la fragilité de l’adolescent qui se cherche pour l’accomplissement de sa personnalité et de son identité, son besoin de soutien, de compréhension, de tolérance et d’aide… et d’un autre coté tout le jargon social, culturel et religieux qui guident notre entourage et qu’on ne peut pas changer d’un jour à l’autre.
J’ai cherché aussi l’image que j’ai des homosexuels qui s’affirment, et désolée je n’ai trouvé qu’une sensation de dégout. J’ai eu aussi l’image d’une mère tunisienne (sans penser qu’elle est arabe ou musulmane), avec toutes ses connaissances ou son ouverture d’esprit, face à un fils qui ne fait que déraper de toutes les normes.
Que faire face à ce jeune adolescent ?
Lui dire que ça peut arriver, qu’il doit s’accepter comme il est et d’assumer ses tendances, ses choix et que c’est une autre forme de la nature humaine si complexe ?
Lui affirmer que c’est passager et qu’il va tôt ou tard suivre le troupeau sans s’égarer ?
L’inciter à dévier ses préférences avec un accompagnement psychologique en niant toute possibilité que ça pourrai être hormonal, physique et qu’il n’y pourra rien face à cet état ?
Le considérer comme un malade qui a besoin d’un soin ou d’une thérapie ?....
Tous les livres et toutes les recherches que j’ai consultées ne m’ont pas donné une solution bien précise. C’est un sujet qui reste tabou dans la société tunisienne qui est si différente de celles occidentales.
Alors, comment tendre la main à ce jeune qui demande de l’aide quand nous même on ne sait pas quelle démarche suivre ?

mardi 20 avril 2010

Raisonnement d’un jeune homme d’affaires


C’est dimanche soir, dans un salon de thé archi complet à El Manar, J’étais avec un jeune homme qui n’a pas dépassé les 36 ans. Autour d’un thé chaud aux amandes, on a discuté pendant des longues heures sur le monde des affaires et surtout sur son parcourt et sa vision particulière sur ce qui peut mener à la réussite.

Après ses six ans d’études supérieures, il a choisi d’entrer dans le monde des affaires. Sans auto financement, il s’est lancé avec beaucoup d’ambitions et de motivation. Tout au long de ses études il n’était pas parmi les meilleurs, mais il avait beaucoup de créativité et d’idées innovatrices ainsi qu’un gout développé du risque.

Il a commencé par l’immobilier, un domaine lié à sa spécialité, puis il s’intéresse au domaine agricole et surtout à l’élevage. Aujourd’hui, bien qu’il n’est pas encore parmi les grands, mais il a eu l’opportunité de les octroyer et de connaitre leur mode de vie et de là de prendre l’exemple.

Gérant de plus d’une société, il a sous ses ordres des centaines d’ouvriers, de techniciens, et d’ingénieurs. Son chiffre d’affaire s’accroit d’un jour à l’autre, ce qui prouve que la réussite n’est pas obligatoirement liée à un héritage financier ou familial, mais la réussite de tout jeune est en rapport avec sa perception de soi et du réseau relationnel qu’il peut créer ainsi qu’une bonne gestion de son potentiel intellectuel et personnel.

Son ascension de la classe moyenne vers une classe supérieure a changé sa vision des relations humaines. En parlant du partage des richesses, de la force du travail qui devait être bien rémunérée pour donner plus de motivation et de joie de vivre, la réponse était catégorique. Dans le monde des affaires chacun travaille pour soi, et il faut profiter de toutes les opportunités.

Les gérants des sociétés donnent l’image du confort et de lassitude en profitant des autres qui travaillent pour eux, mais ce n’était pas vrai (toujours selon les paroles de ce jeune homme). Les ouvriers n’ont qu’à fournir le plus d’effort pour qu’ils puissent garder leur boulot, pour subvenir à leurs besoins et ceux de leurs familles, et qu’ils s’estiment heureux qu’ils aient pu avoir un salaire avec ce taux de chômage qui ne cesse de s’accroitre avec la crise mondiale qui ne fait que s’alourdir avec la grippe porcine et maintenant avec ce nuage volcanique qui couvre presque toute l’Europe. Pour les autres, techniciens ou cadres, ils n’ont qu’à faire de leur mieux pour plus de succès à la société et de là du patron et ils auront des primes de rendements ou d’encouragement qui diffèrent selon les résultats obtenus de leurs efforts, leurs propositions et leurs idées.

Même l’Etat n’a pas intérêt à s’occuper des affaires internes des entreprises qui payent les impôts (bien que pas toujours juste) principale source de revenu pour tout Etat. Les entreprises qui offrent des emplois et atténue le taux de chômage. Les entreprises qui apportent aussi de la devise et une image de réussite au niveau mondial…. Alors il ne faut jamais parler de condition ouvrière sinon il y a d’autres paradis surtout fiscaux où les bénéfices seront meilleurs.

Ce jeune homme n’est qu’un exemple de plusieurs jeunes qui ont pris leurs affaires à deux mains, qui ont pris le risque, qui ont réussi et en donnant l’exemple aux autres jeunes, avec un seul principe : celui qui veut peut, il faut seulement avoir le courage et de prendre l’initiative.

Par ailleurs, cet exemple donne une image de cette nouvelle Tunisie, où la classe moyenne, qui était majoritaire pendant des décennies, commence à disparaitre, si elle ne l’est pas déjà.

On commence à ne voir que deux classes, celle qui contient le nombre le plus restreint, ce sont ceux qui s’offrent les voitures de luxe, les voyages et les belles résidences, et d’un autre coté une classe qui comporte ceux qui courent dés les premières heures de la journée derrière un bus jaune ou un métro vert, pour pouvoir avoir s’ils sont parmi les chanceux, une voiture d’occasion ou une à quatre chevaux et passer leur vie à payer les crédits de cette bagnole et d’un petit appartement dans une cité populaire.

C’est l’image de la nouvelle société tunisienne avec ses deux facettes contradictoires entre ceux qui bossent tout le long de la journée pour une poigné d’argent la fin du mois, et ceux qui dépensent des milliers, pour une seule soirée…

mercredi 14 avril 2010

Prends ma main.


Prends ma main.
Ne la lâche pas.
J’écouterai ce que tu as à me dire.
Si tu préfères te taire, j’écouterai ton silence.
Si tu ris, je rirai avec toi, mais jamais de toi.
Si tu es triste, j’essaierai de te consoler.
Je ferai pour toi des bouquets de soleil.
J’allumerai des feux de joie là où chacun ne voyait plus que des cendres.
Si je n’ai qu’une rose, je te la donnerai.
Si je n’ai qu’un chardon, je le garderai pour moi.
Je te donnerai ce qui te plaît, ce qui te rassure le plus, ce que je possède.
Si je ne le possède pas, j’essaierai de l’acquérir.
Donne-moi la main. Nous irons où tu voudras.
Je te ferai entendre la musique que j’aime.
Si tu ne l’aimes pas, j’écouterai la tienne. J’essaierai de l’aimer.
Je t’apprendrai ce que je sais, c’est peu.
Tu m’apprendras ce que tu sais. C’est beaucoup.
Prends ma main.
Cinq doigts refermés autour des nôtres, c’est le plus beau cadeau du monde.
Cela nous préserve de la peur, de l’abandon, du doute.
Une main offerte, c’est un nouveau monde.
Deux bras ouverts, c’est le miracle.
Je te prêterai un peu de ma folie.
Enseigne-moi un peu de ta sagesse.
Un peu, mais pas trop.
Quand tu me verras raisonnable, si je le deviens jamais,
rends-moi, s’il te plaît,
un peu de ma folie.
Efface de ma vie les gestes inutiles, les gestes sans amour.
Il n’y a plus de gestes inutiles quand ils servent à la joie.
Tu es toi. Je suis ce que je suis.
Je ne troublerai pas ta musique intérieure.
Ne dis pas que je fais des fausses notes si je ne pense pas comme toi.
Mettons notre orgueil sur la paille.
Tâchons d’apprendre l’humilité.
Qu’importe les mots !
L’essentiel est bien au-delà des formules.
Ce que je t’offre aujourd’hui, c’est quelque chose que ni le temps, ni les rides
ni les infirmités ne pourront abîmer.
C’est mon cadeau à moi, le seul que je puisse t’offrir,
le seul que tu attends peut-être.
C’est le don de ceux qui ne peuvent vivre sans aimer.
Prends ma main.
Apprenons en ce jour le chemin qui mène à la tendresse.
Auteur inconnu

jeudi 8 avril 2010

Mes garçons commencent à grandir !!!


Mes garçons, qui ont respectivement 11 et 9 ans, commencent a faire des choses que je n'attendais pas d'eux. Je les vois encore comme deux petits enfants, si innocents. Qu'ils n'ouvrent la télé que pour regarder les dessins animés, ou l'ordinateur pour jouer aux différents jeux, ou pour faire leurs dossiers demandés par leurs maitresses d'école.

J'ai fait de la psychologies dans mes études de mastère, je connais bien les caractéristiques de cet age. Mais je pensais toujours que ça n'arrive qu'aux autres, et que mes enfants sont encore trop jeunes pour avoir de la curiosité. Et j'avais bien tord.

Je croyais aussi que j'étais leur amie et leur confidente et qu'ils ne me cachent rien de ce qu'ils font ou de ce qui passe par leur petite tête. Ils me racontaient leurs amourettes avec leurs copines de classe, parfois leurs déceptions, les histoires de leurs copains...Mais là aussi j'avais tord.

Depuis quelques jours, je les ai surprise discuter avec des amis à eux, qui ont le même age et qui habitent le même quartier. Il arrive parfois que je les laisse regarder la télé ou jouer sur le net avec leurs amis. Sur le net je surveille toujours l'historique et rien de menaçant à mes yeux. Pour la télé, c'est toujours le nilesat où se trouve leurs chaines préférées, et à mes yeux aussi, je n'avais pas de quoi m'inquiéter.

Revenant à cette discussion, apparemment, un jour quand ils étaient seuls à la maison, ils ont pu changer, et manuellement, le satellite, pour voir quelques séquences, et ils ne l'ont pas fait une seule fois, ce qui assure que ce n'était pas un simple hasard. L'un de leurs copains, qui n'a pas eu la chance de voir ce qu'ils ont vu, les blâmait, car ils n'ont pas partagé avec lui leur découverte.

J'ai essayé de savoir ce qu'ils ont vu au juste, mais ils ont refusé de me le dire en se dérobant ou en cachant des regards complices, et ils ont refusé même de me monter quelle chaine ils ont vu sous prétexte qu'elle n'existe plus.
Toutes les chaines pour adultes sont codées, et ils ne connaissent pas le code, de ça, je suis sure.
J'ai passé tout un après midi à visionner toutes les chaines de ce satellite qu'ils ont branché, et je me suis arrêtée sur quelques unes qui font des pub pour des téléphones roses( je croix que c'est comme ça qu'on les appelle vu que j'appartiens au Xème siècle:) ).

En parlant de ma découverte à leur papa, il n'a fait que rigoler et dire que c'est normal à leur age, d'être curieux et de vouloir tout savoir sur les filles et les relations filles garçons, et qu'à leur age il a fait beaucoup de découvertes avec les moyens de bord des années 70.

Je ne suis pas si fermée ou si conservatrice, mais je pense que c'est encore tôt pour ça. Ils ne sont que des enfants du primaire.

Peut être j'ai tord là aussi. Enfin, je ne suis qu'une maman qui ne voit pas ses enfants grandir.

mardi 6 avril 2010

ذكرى عاشرة لا تختلف عن سابقاتها


اليوم 6 افريل 2010، يصادف مرور 10 سنوات عن وفاة شخصية دخلت تاريخ تونس و العالم من الباب الكبير. شخصية، و إن لم تكن معصومة من بعض الأخطاء، كغيرها من البشر، إلا أنها و منذ بداياتها كان لها ثقل على مسار البلاد التي اعشقها، بداية في مسيرة الحركة الوطنية ثم في بناء أسس الدولة المستقلة.

لن أقف على مزايا أو انجازات هذا الرجل، فمن من جيلي ليس بحاجة لمن يذكره بها، أو على نقائص سياسته، و إنما سأقتصر على ما تعرفه مدينة المنستير، مسقط رأسه، في مثل هذا اليوم.

مدينة تبدو في أجمل صورها، أعلام و صور و معلقات ضخمة. طرق و أرصفة و إنارة عمومية لقيت عناية في الأسبوع الأخير بعدما كانت مهملة بقية أشهر السنة. امن و مراقبة مكثفة على مداخل المدينة و مخارجها. أطفال في المدارس يعدون أناشيد في شكل كورال استعدادا لمثل هذا اليوم. عدد مهول من الحافلات مختلفة الألوان قادمة من كل الجهات. صفراء و خضراء و بيضاء كلها تحمل إمضاء مصدرها. منها من أقصى الشمال ببنزرت مرورا بالقيروان و وصولا إلى مدنين. حشد كبير من الشباب نزل منها حاملا أعلاما أو مكتفيا بقبعات حمراء أو قمصان بنفسجية.

كنت انتظر أشياء مميزة، ربما تظاهرات إعلامية، معارض صور أو حتى محاضرات تلقى على التلاميذ الذين لم يعايشوا الرجل و الفترة. لكن لا شيء من كل هذا. فقط زينة و بهرج اقتصر على الطريق الرابط بين المطار و المقبرة.بقية المدينة لم يتغير فيها شيء و كان إحياء الذكرى يقتصر على طريق واحد. حواجز حديدية تجعل الأهالي مجبرين على اتخاذ طرق أخرى لقضاء شؤونهم. وجود امني مكثف و أطفال ينتظرون من السابعة صباحا بعد خضوعهم للتفتيش و كأنهم في حرب غير معلنة.

انتظروا ساعات يحملهم الأمل لرؤية من كانوا يستعدون لقدومه، بعضهم يدرك المناسبة بينما الكثيرون لا يفقهون من الأمر شيئا. لكنهم غنوا و سكتوا و أعادوهم من حيث جاؤوا و هم لم يروا شيئا ،إلا بعض المحظوظين الذين لمحوا خيالا ما في إحدى السيارات السوداء العديدة التي لمحوها من بعيد.

هكذا نبقى دائما، عالما ثالثا، ننفق الملايين في ما لا يعني، في مظاهر لا تغني و لا تسمن من جوع. فلا هكذا يتم الاحتفاء و الاحتفال، و لا هكذا نعلم أطفالنا احترام من قدم لنا من حياته من اجل أن نعيش «سعداء".

خيبة أمل أخرى تضاف إلى سابقاتها، في آونة تزال فيها الزينة و الإعلام، انتهى وقت الاحتفاء. في انتظار نشرة الأنباء الوطنية و صفحات الصحف التي ستؤكد: " و أبى أهالي المنستير إلا أن يخرجوا....." و البقية تأتي.

samedi 3 avril 2010

Mon ange à moi.


Mes chers lecteurs, ceux qui me connaissent et ceux qui ne me connaissent pas. Ceux qui savent mes secrets et mes pensées les plus cachées. Ceux qui lisent mes délires et avec leurs mots ne font que m’embellir. Ceux qui aiment mes folies, mes coups de têtes et mes déprimes. Ceux qui apprécient mes récits et même ceux qui détestent la femme que je suis.

A tous ceux que j’aime même si je ne les connais pas, je veux vous dévoiler mon plus grand secret.

J’ai un ange juste à moi, qui me rend visite chaque soir. Il a tous les qualités des anges, invisible, intouchable, insaisissable, mais rayonnant et adorable.Justifier

Mon ange à moi, sait me rendre le sourire quand je suis dans tous mes états.
Mon ange à moi, chasse de moi toutes mes intentions meurtrières et même suicidaire.
Mon ange à moi, garde mes nuits, me berce dans mon lit et embelli mes rêves.
Mon ange à moi, me donne une bise sur la joue ou sur le cou, et c’est l’élixir de ma vie.
Mon ange à moi, efface de son doigt, une larme qui coule en silence en moi.
Mon ange à moi, me couvre de ses ailes les nuits d'hiver les plus froides.
Mon ange à moi, éveille en moi tous les envies qu'une femme ne puisse connaitre.
Mon ange à moi, a les mains d'ange, les yeux d'ange, les mots d'ange et en lui je me noie.
Mon ange à moi, est le plus beau, le plus adorable des anges que vous pourriez connaitre.
Mon ange à moi, ne peut être qu'à moi et il n'aura pas le choix.

A chaque matin, en ouvrant les yeux, je n’ai de pensées qu’à mon ange à moi. Je cours lui dire bonjour, le remercier d’être là, juste pour moi. Prendre ma bise, avec le sourire de mon matin, du bout de son nez ou de sa belle joue. Mon ange à moi, est ma vie, mon sourire, pour lui je pourrai gravir l’Everest même sur les pieds.

Chacun a surement son ange, un père ou une maman, un ami ou un amant, ou même un petit enfant. Mais je garderai le secret, de l’identité de mon ange à moi car lui-même il ne se reconnaitra pas.

jeudi 1 avril 2010

L'ombre de ma vie.




Triste je suis ce matin, et je ne sais pas pourquoi. Rien de spécial, mais je me sens pas bien. Les larmes aux yeux et je n'ai envi de rien.

Une autre journée ensoleillée, mais pour moi, elle est sans vie.

Une ombre noire, sombre enveloppe mon âme, m'ôte ma joie, mon sourire et même mon envi de survivre.

Des jours comme ça parcourent ma vie, et je les laisse faire sans même lever la main pour les chasser. Je les laissent me prendre, m'envelopper, me couvrir et parfois m'étouffer.

Ma solitude me pèse avec tout ce monde autour de moi, je me sens seule; triste; incomprise.

Je veux juste fermer les yeux, faire le vide,trouver la paix, disparaitre comme si je n'ai jamais existé.

Un autre jour où je suis présente pour les autres, mais pour moi, je suis absente et je n'existe pas. Comme une ombre sombre que tout le monde voit et qui ne se voit pas.

Le soleil, le printemps, avec ses fleurs et le chant de ses oiseaux n'ont pas pu percer mon âme et chasser cette ombre noire.