On peut passer toute une vie, cloitré dans un tunnel. Un tunnel obscur, noir, sombre et froid. Quand nos yeux s’habituent à cet environnement, elles se créent une lumière, qu’elles croient vrai.
Ce tunnel, bien qu’étroit, on le voit vaste et étendu à l’infini…
Un tunnel tout froid, qu'on réchauffe avec des rêves et quelques images qui s'estompe après un moment …
Quand on touche à ses parois, on imagine toucher de la soie… mais ce n’est que de la pierre dure que nos mains ne sentent pas…
Quand le vide, la solitude, la peur enveloppent notre corps, on allume une allumette, croyant voir le paradis dans sa lueur, sans savoir qu’on ne fait que bruler les doigts…
Quand l’air glacial paralyse nos membres, on se dessine des ailes, et on se voit survoler des mondes ensoleillés qui n’existent pas…
Dans un tunnel, on peut passer toute une vie, mais on ne vit que d’illusions…
Une illusion de vie…
Une illusion de chaleur…
Une illusion de douceur…
Une illusion de lumière…
Une illusion d’amour…
Et plusieurs vivent cette illusion en croyant tenir toute la vérité, en se croyant les plus illuminés…
Les plus justes…
Les plus comblés…
En croyant posséder toute la réalité et la justesse des pensées…
A un moment, dans juste une fraction , sans s’attendre à un changement, un déclic déclenche une avalanche, et tout le monde autour bouscule.
On commence à voir avec d’autres yeux. On commence à sentir le vide et le froid. On commence à percevoir l’obscurité qui nous entoure. On se cherche et on ne se retrouve plus. Toutes les illusions s’estompent, se cassent, se brisent, et on devient incapable de les reconstruire.
Et dans cet état de frayeur, on perçoit de loin, une lueur de lumière tout au fond… Une lueur d’espoir...Une lueur qu’on n’a jamais remarquée... Une lueur si douce, si apaisante, si attirante, si brillante, qui nous appelle à elle bien qu’elle est si minuscule et si lointaine, et peut être insaisissable.
On sent une lumière au fond de nous, et on a envi de la suivre, de la toucher, car même en fermant les yeux, cette lumière nous envahit et nous donne une agréable sensation de paix. C’est notre propre lumière qu’on a égaré, en croyant juste à des illusions.
Quand on essaye de l’atteindre, quand on essaye de sortir de ce tunnel où on a passé la majeure partie de notre vie, on s’aperçoit pour la première fois, dans quel environnement on l'a passé , rien n’est vrai, on a tout imaginé et on a cru tout ce que notre tête a voulu refléter.
Les murs deviennent étroits, et les parois froides. La route, qui mène au fond du tunnel, est de pierres et de roches conçues. Tout est à reconsidérer.Et ça n'a jamais été facile de faire embobiner toute une vie comme un film usé...
On tend la main, on ramasse ce qui reste d'un soi meurtri, pour atteindre cette lumière. Et c’est une longue marche sanglante, que les larmes essayent d'atténuer leur ampleur et apaiser leurs douleurs. Chaque pas vers l’avant, est une andurence, une bataille, des chutes succesives. Et à chaque chute, l'envie de baisser les bras est grand.Quand on passe une vie dans l'obscurité on n'est pas toujours si sur d'aimer la lumière...
Mais, pas à pas, ce tunnel sera franchi,avec beaucoup de courage.Un courage puisé des signes que le destin a envoyé dans un moment si précis. Des signes déchiffrés, qui poussent à changer... La paix sera retrouvée, et la vie sera enfin lumière et dans la lumière.
Ce tunnel, bien qu’étroit, on le voit vaste et étendu à l’infini…
Un tunnel tout froid, qu'on réchauffe avec des rêves et quelques images qui s'estompe après un moment …
Quand on touche à ses parois, on imagine toucher de la soie… mais ce n’est que de la pierre dure que nos mains ne sentent pas…
Quand le vide, la solitude, la peur enveloppent notre corps, on allume une allumette, croyant voir le paradis dans sa lueur, sans savoir qu’on ne fait que bruler les doigts…
Quand l’air glacial paralyse nos membres, on se dessine des ailes, et on se voit survoler des mondes ensoleillés qui n’existent pas…
Dans un tunnel, on peut passer toute une vie, mais on ne vit que d’illusions…
Une illusion de vie…
Une illusion de chaleur…
Une illusion de douceur…
Une illusion de lumière…
Une illusion d’amour…
Et plusieurs vivent cette illusion en croyant tenir toute la vérité, en se croyant les plus illuminés…
Les plus justes…
Les plus comblés…
En croyant posséder toute la réalité et la justesse des pensées…
A un moment, dans juste une fraction , sans s’attendre à un changement, un déclic déclenche une avalanche, et tout le monde autour bouscule.
On commence à voir avec d’autres yeux. On commence à sentir le vide et le froid. On commence à percevoir l’obscurité qui nous entoure. On se cherche et on ne se retrouve plus. Toutes les illusions s’estompent, se cassent, se brisent, et on devient incapable de les reconstruire.
Et dans cet état de frayeur, on perçoit de loin, une lueur de lumière tout au fond… Une lueur d’espoir...Une lueur qu’on n’a jamais remarquée... Une lueur si douce, si apaisante, si attirante, si brillante, qui nous appelle à elle bien qu’elle est si minuscule et si lointaine, et peut être insaisissable.
On sent une lumière au fond de nous, et on a envi de la suivre, de la toucher, car même en fermant les yeux, cette lumière nous envahit et nous donne une agréable sensation de paix. C’est notre propre lumière qu’on a égaré, en croyant juste à des illusions.
Quand on essaye de l’atteindre, quand on essaye de sortir de ce tunnel où on a passé la majeure partie de notre vie, on s’aperçoit pour la première fois, dans quel environnement on l'a passé , rien n’est vrai, on a tout imaginé et on a cru tout ce que notre tête a voulu refléter.
Les murs deviennent étroits, et les parois froides. La route, qui mène au fond du tunnel, est de pierres et de roches conçues. Tout est à reconsidérer.Et ça n'a jamais été facile de faire embobiner toute une vie comme un film usé...
On tend la main, on ramasse ce qui reste d'un soi meurtri, pour atteindre cette lumière. Et c’est une longue marche sanglante, que les larmes essayent d'atténuer leur ampleur et apaiser leurs douleurs. Chaque pas vers l’avant, est une andurence, une bataille, des chutes succesives. Et à chaque chute, l'envie de baisser les bras est grand.Quand on passe une vie dans l'obscurité on n'est pas toujours si sur d'aimer la lumière...
Mais, pas à pas, ce tunnel sera franchi,avec beaucoup de courage.Un courage puisé des signes que le destin a envoyé dans un moment si précis. Des signes déchiffrés, qui poussent à changer... La paix sera retrouvée, et la vie sera enfin lumière et dans la lumière.
Il en ressort du bout du tunnel une belle fin, c'est plein d'espoir et d'espérance. C'est exactement comme j'aime !
RépondreSupprimerLes illusions nous font oublier nos peines,nos chagrins et font de nous des heureux le temps d'un sommeil plus ou moins grand, reconnaissons-le...Il est vrai que les lumières auxquelles on fait appel ne sont qu'artificielles mais elles nous font voir des choses belles dans ce monde de bruts.
Le réveil est certes dur mais à affronter avec courage et sérénité en ne visant que cette lueur de lumière qui est en nous !
Bakhta
.بِسْمِ اللهِ الرَّحْمنِ الرَّحِيم
RépondreSupprimerاللَّهُ نُورُ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ مَثَلُ نُورِهِ كَمِشْكَاةٍ فِيهَا مِصْبَاحٌ الْمِصْبَاحُ فِي زُجَاجَةٍ الزُّجَاجَةُ كَأَنَّهَا كَوْكَبٌ دُرِّيٌّ يُوقَدُ مِن شَجَرَةٍ مُّبَارَكَةٍ زَيْتُونِةٍ لَّا شَرْقِيَّةٍ وَلَا غَرْبِيَّةٍ يَكَادُ زَيْتُهَا يُضِيءُ وَلَوْ لَمْ تَمْسَسْهُ نَارٌ نُّورٌ عَلَى نُورٍ يَهْدِي اللَّهُ لِنُورِهِ مَن يَشَاءُ وَيَضْرِبُ اللَّهُ الْأَمْثَالَ لِلنَّاسِ وَاللَّهُ بِكُلِّ شَيْءٍ عَلِيمٌ
النور
Je connais bien cette angoisse et cet étroitesse... mais comme tu le dis si bien... elle passe! Courage ma belle, regarde la lumière, ne la quitte pas des yeux.
RépondreSupprimerCe qui arrive en réalité c'est qu'on prend du recul (paradoxal par rapport à l'avancement dans le tunnel), et on s'éloigne de cette lumière au fond, pour bien voir le reste du tunnel, tout ce qui c'est passé avant notre réveil.
RépondreSupprimer@ Bakhta
RépondreSupprimerCette lumière a surement vécu en nous, nous a protégé pas mal de fois, mais arriver à la percevoir, à la sentir est un confort qui passe par beaucoup de douleurs en effaçant une à une chaque illusion...
@ Anonyme
Merci cher (chère) ami(e), C'est bien cette lumière que je perçois de loin pour peut être la première fois, je la fixe bien pour qu'elle ne m'échappe plus...
@ Mimi
Trouver la lumière, est comme mettre au monde un nouveau né, c'est accompagné de beaucoup de maux et de joies.
@ Gar
Bien dit Cher Gar, On prend du recul pour un moment, on reprend tous les coins et recoins de ce tunnel, espérant que le réveil effacera tout ce qui en reste de lui...
Avec ce billet , tu soulèves une vraie question philosophique, voire même existentielle, tu me renvoies à de merveilleuses lectures qui m’ont marquée à jamais…..
RépondreSupprimerL’illusion est parfois nécessaire, elle est protectrice, elle dissimule la laideur et la cruauté qui nous entoure, elle nous plonge dans un monde de rêveries, d’amour de fascination et de fantasmes, mais quand elle devient source de souffrance et elle s’avère dévastatrice, il faut savoir mettre fin à un tel scénario. Et comme tu le précises bien « Toutes les illusions s’estompent, se cassent, se brisent, et on devient incapable de les reconstruire… » et c’est là où il faut avoir une perspective positive pour pouvoir avancer, oublier et reconstruire l’être meurtri au fond de nous.
tu me renvoies aussi au superbe film de Roberto Benigni « La Vie est belle », il présente des personnages qui , malgré les affres et les horreurs de la guerre, trouvent la force d’espérer, de vivre, de rire, des personnages qui cultivent l'optimisme et l'espoir.
Amitiés