mercredi 29 février 2012

Contre la polygamie, mais j’ai droit à une petite amie…


"L'amour d'un homme n'occupe qu'une partie de sa vie d'homme. L'amour d'une femme occupe toute son existence." Rivarol.

Je suis tunisien, et je pense que je ne suis pas un cas isolé parmi mes semblables dans mon pays ou même ailleurs. Je suis un homme d’un certain âge, bien instruit, occupant un bon poste professionnel adapté à mes capacités de créativité. J’ai une famille assez soudée et stable, une belle femme que j’ai choisi selon beaucoup de critères ainsi qu’une belle entente. J’ai deux enfants, une fille et un garçon, qui jouissent bien de leur vie et honorent convenablement leurs engagements scolaires, avec un bon savoir faire et savoir être adéquat à leur âge.

J’incarne le modèle de l’homme qui réussit bien sa vie dans tous les domaines, et je n’ai pas à me plaindre ni dans mon travail ni chez moi. Je ne me considère ni moderniste ni conservateur, je suis l’homme tout le monde, juste un bon vivant comme la plupart des tunisiens d’ailleurs. J’ai mes propres idées concernant l’image de la société que je considère plus ou moins parfaites et surtout au sujet de la situation de la femme et je suis toujours un fervent défendeur de ses droits. Je n’accepte jamais qu’après tant de progrès et de civisme, on nous pousse à revenir aux temps de cavernes où ma fille, ma femme ou ma sœur ne sera que le mal de la société, qu’elle doit se cacher et être cachée derrière les murs d’un foyer ou sous un bout de tissu qui la transforme juste en un fantôme et cela au dépend de la place qu’elle mérite dans son pays sur le plan éducatif, sociétal, professionnel et surtout ses libertés personnelles en tenant compte des mœurs de notre société et les valeurs universelles qui sont mis en évidence dans notre religion qu’on connait depuis presque quatorze siècle.

La polygamie n’est pas interdite religieusement, ça, je le sais et je l’admets, mais la société a évolué, la femme tunisienne émancipée n’a pas à accepter d’être juste l’une des épouses d’un homme qui ne voit en elle que son plaisir personnel le plus bestial et le plus primitif ou juste une nourrice pour sa progéniture.

La polygamie pour moi privera la femme de son orgueil personnel, de sa fierté et elle sera toujours soumise aux humeurs de son époux qui peut lui infliger, si ça lui chante, le supplice de « le partager » légalement avec une, deux ou trois autres. Elle sera juste la soumise, l’obéissante qui n’a aucun mot à dire même si en apparence il lui donne l’illusion qu’elle participe dans les prises de décisions. Elle sera dépendante financièrement, et c’est une cause suffisante pour qu’elle ne soit à ses yeux, et même devant soi, qu’un être de second degré. Elle doit toujours se plier sans discuter à ses humeurs et ses prises de tête car elle risque à chaque moment de ne devenir que l’une des épouses pas la seule maitresse de foyer. Et cette image je ne l’accepte pas pour ma fille que j’ai éduquée fière d’être une future femme à part entière.

N’empêche, je suis, comme beaucoup de monde, plein de contradictions. Mon respect pour la femme et mon refus de la polygamie ne m’a jamais empêché d’avoir une petite amie. Certains la nomment comme une maitresse mais, à mes yeux, elle ne l’est pas. Pour moi, une maitresse c’est juste une compagne pour satisfaire mes excès charnel, une femme qui comble mes manques ou mes fantasmes non avoués sans aucun statut légal et sans qu’elle ait aucun droit, ce qui la prive et moi aussi de tous les mœurs.

Mais je ne veux pas de maitresses, je n’ai pas à me plaindre de ce coté chez moi, entre mon épouse et moi il y a eu toujours une bonne complicité.

Mes petites amies ont des statuts spéciaux (j’ai eu quelques une et pas juste une seule depuis que je suis marié), j’ai besoins d’elles comme elles ont besoins de moi. Elles sont mes confidentes, mes complices, mes amies sans prise de tête et sans engagements sauf celui moral. C’est la bouffée d’oxygène qui me permet de respirer un autre air loin des exigences d’un foyer, du pain que je dois acheter en rentrant à midi, de la facture qui doit être payée, du robinet que je dois changer, du fils qui commence à fumer et ses mauvaises fréquentations, de ce qu’on va manger et ce qu’on programme pour la soirée, et surtout des questions qui se répètent toutes les journées : où tu étais ? Avec qui ? Et pourquoi tu as tardé ?…

Et je ne vais pas le cacher, ma petite amie me permet d’être plus cool chez moi, je gâte plus mon épouse et je suis plus attentionné avec elle, je lui fais des surprises et je lui offre même des fleurs et des petits cadeaux. Personnellement, je ne sais pas si mes petites évasions me donnent cet air plus gai ou c’est simplement une sensation de culpabilité envers une épouse que j’aime et qui ne mérite pas d’être trompée. Mais je n’ai jamais pu résister, et franchement cette situation me convient et me plait.

Mes petites amies aussi ne se plaignent pas d’une telle situation et elles ne cherchent pas à avoir une autre situation soit disant légale. Notre relation est basée sur la franchise et la complicité. Une petite amie peut être soit une femme divorcée qui ne veut pas briser la stabilité de ses enfants en fondant un autre foyer mais qui pense avoir droit à s’échapper de temps en temps, soit une fille qui ne veut pas s’engager dans une situation familiale et ne veut que cette complicité et cette compréhension que je peux, moi ou un autre, la lui procurer, soit une femme mariée qui est surtout en manque d’affection et de confident qui puisse la comprendre, l’écouter, la consoler sans la juger… Ce confort qu’on se procure mutuellement n’a jamais été juste physique, bien qu’il y a eu toujours une affinité et une attirance qui rendent le rapprochement presque complet. Je pense que si cette liaison particulière se transforme en mariage tout le charme s’estompe, et l’interdit lui-même a son grand charme et tant qu’il y a consentement des deux partenaires, je ne vois que le coté bénéfique de telles relations. Certains de mes connaissances admettent qu’ils n’ont jamais eu le courage de franchir le pas dans la vie réelle mais vivent un tel bonheur à travers des connaissances virtuelles et se donnent de la sorte une certaine conscience tranquille qu’ils ne font aucun mal et ne trahissent personne de la sorte.

Même ceux qui me considèrent comme un homme sans valeurs, un macho qui ne pense qu’à lui-même et qu’à son confort personnel, un homme qui ne respecte ni les lois ni sa religion pour accepter une relation d’adultère, lui, qui peut avoir tout ça en mode« halal ».

A ceux là je réponds, que je considère ma situation plus honorable qu’un mariage dit de « motaa » ou « orfi » qui transforme ma compagne en prostitué masquée par une certaine légalité qui n’est qu’illusoire. Et que la polygamie ne me procurera jamais cette satisfaction interne ; physique et psychique que peut me fournir ma petite amie.

Alors, je suis contre la polygamie mais je conserve le droit à une petite amie.

mardi 21 février 2012

Savoir aimer…


Certains passent leur vie à chercher le grand Amour… L’amour qui a inspiré les poètes et a fait veillé les amoureux…
L’amour, ce sentiment idéal et idéalisé, que personne n’a su le définir en totalité…
Certains pensent l’avoir rencontré, quand le battement de leur cœur commence à s’accélérer…
Quand ils ont les mains moites ou le regard qui brillait…
Mais ça frappe et vite il disparait…
Mais un jour, sans prévenir ou sans le préméditer, l’amour arrive et on ne le voit pas s’approcher…

Rares sont ceux qui ont eu la chance de le croiser, et rares ceux qui ont eu le bonheur de l’échanger, et le partager avec l’être aimé…

Cet amour grand et vrai, ne sera pas répété, c’est une seule fois dans la vie qu’on peut le vivre et l’apprécier…
Il peut durer quelques mois ou quelques années, mais pour toute la vie il gardera sa grandeur et son intensité…

En amour, tout a d’autres saveurs et d’autres couleurs. Les peines et les joies ont une autre senteur jamais imaginées. Les mains se tendent sans attendre rien de retour, on ne peut pas plus grand espérer, que ce sentiment envahissant partagé…

C’est une beauté qu’on voit dans les yeux et une légèreté qui pousse à s’envoler…
C’est une danse sur une musique imaginée, une musique partagée à deux…
C’est un parfum qu’on sent sur l’oreiller, et sans sa présence on ne peut pas fermer les yeux…
C’est un café chaud et bien aromatisé, savouré une belle matinée, servi sur un plateau argenté, et d’une fleur de jasmin accompagné…
C’est une histoire écrite et racontée à deux, dans laquelle les amoureux sont les seuls à la jouer…
Ce sont tous les masques estompés, où il n’y a qu’une seule vérité, c’est celle de l’amour partagé…
C’est un message déchiffré, sans qu’un mot soit prononcé, un pressentiment du froid que la neige a engendré…
C’est surtout une grande chance et une opportunité, que rares ont pu un jour bénéficier…

Et même si un jour le destin a mis chacun sur des routes opposées…
Quand ils essayent de leurs veines tout effacer et dans l’oubli se réfugier…
Quand ils ne peuvent rien d’eux effacer, même avec les années qui sont passées…
Quand même les larmes ne peuvent pas éteindre le feu, sous les cendres étouffé…

A ce moment, il faut juste admettre que tout est gravé, savoir apprécier ce que cet amour a pu laisser, en souvenirs et en bons moments partagés…
De savoir qu’un tel amour a su les emporter, et qu’ils s’estiment heureux de l’avoir vécu, même s’il n’a pas pu durer…
Il suffisait de le vivre et de l’accepter, car il accompagnera chaque jour et chaque pensée, et flottera sur les tempêtes sans s’égarer…

Et on peut prêter les propos de stendhal:
"on ne veut désormais collectionner que les moments de bonheur..."


mardi 14 février 2012

Les rêves assassinés

Quelle force peut-on avoir pour surpasser la mort ?

Quand une personne disparaisse, à jamais, on n’a même plus le pouvoir de rêver, de regarder en avant, c’est juste un vide, un vide pesant, cruel, imposant, lourd…

Quand le destin avait décidé, un jour printanier, il y a de là plusieurs années, sans les prévenir, de les approcher, ils n’avaient fait que se plier, suivre la voie qu’il a pour eux dessiné. Ils avaient fermé les yeux et les oreilles pour se trouver, dans un monde de rêve emportés.

Ils avaient ouvert une porte, rien, aucun n’a pu les arrêter. Ils avaient dessiné un avenir de toutes les couleurs qui, à chaque moment, à chaque instant ne faisait que les emporter vers des mondes parallèles qu’eux même n’ont pas su limiter.

Elle et lui, une histoire qui n’avait jamais du avoir lieu, une liaison qui n’aurait jamais du exister, un amour qu’ils n’ont, pour des longues années, jamais pu surpasser ou éviter. Tout les unissait et tous les séparait, jusqu’à ce que la mort vienne tout basculer et éteindre la dernière chandelle de leur nuit étoilée.

A deux, chacun de son coté, dessinait en rêve des contes de fées.
A deux, les rêves pouvaient un jour devenir réalité.
A deux, ils espéraient, dessinaient, programmaient, rêvaient et rien ne pouvait les arrêter ou mettre des limites à leurs folies partagées.

La vie seule permettait d’espérer, de rêver. La mort, ce n’est qu’une porte fermée, où tout est bloqué, même les rêves qui aident à avancer.

Aujourd’hui elle est seule, le vide l’enveloppe, une nuit d’hiver sans étoile étale sur son corps tremblant un châle sans couleur, sans odeur. Propage en elle l’air glacial d’un rêve inachevé, et chaque fois qu’elle le serre plus sur elle, cherchant dans ses mailles défaites une chaleur perdue, elle se couvre d’un vide plus intense, plus fort et plus profond. Un vide qui touche son intérieur fragile et fragilisé, et le trou de son vide se creuse encore plus jusqu’à disparaitre dans ses fonds.

La mort lui a ôté ses rêves, elle lui a même ôté sa capacité de rêver. La mort l’a privé de ce rayonnement de ses yeux, pour qu’elle devienne l’ombre d’elle-même ou l’ombre de l’épave qu’il a laissé en elle quand il a emporté avec lui le seul fil qui la liait au monde des vivants.

Quand elle était dans la ville des lumières, un soir de juillet, elle était seule à l’attendre mais il n’était jamais venu. Mais elle l’a vu, elle l’a senti, l’a imaginé, vu ses yeux qui l’admiraient, senti sa main qui la serrait, admirait ses lèvres qui l’embrassait. A ce moment, seule sur ce pont, juste avec son imagination, elle était sure qu’il y aura d’autres juillets, et un soir il la serrera fort à lui et toute sa solitude sera oubliée.

Quand elle choisissait les bougies parfumées, et réservait des pétales de roses non fanées, elle avait la certitude qu’elle les allumera un jour, ou peut être une soirée, qu’il tiendra sa main et elle le suivra les yeux fermés. Qu’ils n’auront pas besoin de mots pour se parler, ni de gestes pour s’exprimer, ils seront unis et à jamais.

Quand elle tenait son visage, enlevait ses lunettes qui cachaient son regard où elle adorait se plonger et voir ses reflets. Quand elle voyait les plis sur son front et qu’il essaye de les cacher. Quand elle lisait en lui comme si c’est en elle qu’elle lisait. Quand elle percevait ses peines, quand elle sentait ses chagrins et ses besoins de s’isoler. Quand elle arrivait à dessiner un sourire, à apaiser ses colères et parfois les soulever. Elle rêvait d’un sang unique qui coulait dans leurs deux corps jamais attachés.

Quand elle est allée dans sa ville pour le chercher, pour admirer les routes que chaque jour il sillonnait, pour supplier les étoiles de bien veiller sur lui, pour qu’aucun mal ne puisse le toucher ou même l'effleurer. Elle a espéré mourir, voir son sang s’écouler sous ses pieds et avoir juste son regard comme dernières images dans ses yeux. Sa mort sera la plus paisible, la plus souhaitée tant que c’est la dernière de ses volontés.

Quand ils se sont fixé un rendez vous dans quelques années, ils ont tout prévu. Leur marche sur le sable fin d’une mer désertée, leur valse main dans la main quand la pluie caresserait leur visage éblouis par leur retrouvailles. Sa veste qu’il mettra sur ses épaules quand elle frissonnera de bonheur, et même ce banc, où ils allaient se reposer pour reprendre leur souffle et s’embrasser.

Le jour de son départ, le jour où le destin a choisi de mettre fin à tout ce qu’elle avait dessiné dans ses rêves, elle lui avait tenu la main, elle l’avait senti chaude dans la sienne, ou c’était comme ça qu’elle l’avait imaginé. Elle avait peut être juste fermé les yeux, pour ne voir que ce qu’elle aimait observer, car il avait les yeux ailleurs et elle ne tenait qu’une main de glace que seul son cœur la sentait chauffée. Il s’apprêtait à partir ou sa présence n’était qu’une illusion qu’elle seule percevait, ou elle seule voulait se convaincre que c’est encore vrai, et qu’elle aura le temps de faire d’autres rêves et d’espérer un jour les réaliser. Et le soir, il était parti, le départ final, un adieu qui résonne pour tout arrêter.

Ce soir là, il ne savait pas s’il devait lui demander de le pardonner, pardonner son départ qu’elle seule refusait d’accepter, pardonner son absence dans ses beaux rêves qu’elle aimait façonner comme une enfant. Ou la tenir responsable de son cœur qui avait lâché. Responsable de ne pas savoir le retenir et de garder cette illusion d’amour qui les liait. Responsable de son rosier qui fanait, et la neige qui l’écrasait.

Aujourd’hui elle est seule, elle le perçoit dans chaque recoin de sa vie, dans chaque beau souvenir, dans chaque faut sourire ou le dessin d’un rire. Il est mort mais en elle, elle le gardera pour toujours en vie…

lundi 6 février 2012

Laissez nos jeunes investisseurs travailler…



Aujourd’hui j’ai eu l’agréable occasion de discuter avec deux jeunes.
Le premier est un ingénieur électromécanique qui travaille au profil de sociétés innovatrices en énergie solaire à Lille en France depuis cinq ans. Bien que son expérience n’est pas assez longue, mais il a su former un bon réseau relationnel et a eu pleins d’idées applicables en Tunisie.

Elle, avec la même spécialité, mais elle a terminé son master et son doctorat au Canada. De retour en Tunisie, son poste comme professeur à l’université ne satisfait pas ses ambiances, elle n’a pas fait tout chemin pour juste donner des cours à des jeunes étudiants dont la plupart sont sans enthousiasme.

Les deux jeunes, qui viennent juste de dépasser la trentaine, ont pleins d’idées et beaucoup de motivation et surtout une envie de faire profiter leur pays de leurs savoir faire et créer une société dans un domaine embryonnaire en Tunisie et encourager des investisseurs étrangers de venir faire profiter le pays se basant sur leur grande confiance sur le sérieux de ces deux jeunes.

J’étais si fière de voir ces jeunes tunisiens. Une image bien différente de ceux qui ne font que réclamer du travail sans faire aucun effort, sans essayer d’eux même de donner le plus, ceux qui sont là devant les administrations publiques attendant qu’on leur offre un travail sur un plat doré. C’est leur droit, mais je n’ai pas pu m’empêcher de faire la comparaison, et à vrai dire ce n’était pas en leur faveur.

N’empêche, ces deux jeunes, même avec leurs idées, leurs motivations et leur application n’ont pas trouvé les portes bien ouvertes à eux. L’administration tunisienne n’a point changé, la bureaucratie en est bien incrustée, obtenir un rendez vous avec un responsable reste toujours une affaire bien difficile et mettre en règle un dossier en Tunisie, ça ne se règle pas facilement, chaque administration en demande du plus, d’autres bouts de papiers signés ici et là. Ces deux jeunes se sentent au bout de quelques mois fatigués et l’idée de baisser les bras commence à les tenter face à l’attitude de tout ceux qui ne laissent pas ou ne veulent pas que les choses avancent vers le meilleur.

C’est un projet innovateur, avec zéro risque pour le financement interne et surtout public, tout le capital est soit sous forme d’autofinancement et/ou coopération avec des investisseurs canadiens et français. Ça fera gagner le pays au point de vu insertion professionnelle de cadres ainsi que d’ouvriers moins diplômés. Ça diminuera aussi le cout de l’énergie importé qui n’arrête pas de monter et soulagera les factures des ménages. Ce projet aussi a le grand avantage de respecter l'environnement et même de diminuer la pollution causée par l'utilisation excessive des carburants.

Alors ne laisser pas de tels jeunes quitter le pays. Tout responsable doit bien leur ouvrir ses portes. Ne dit-on pas qu’on encourage tout investissement qui diminuera ce taux de chômage alarmant ? ne dit on pas qu’on aime bien diminuer notre dépendance énergétique qui nous coute si cher en devises ? Mais que fait-on pour réaliser tout ça ? Un peu d’encouragement ne fera que du bien à tout le monde.

Enfin, je ne peux que dire bravo à ces jeunes et à tout autre qui veut faire bénéficier le pays de son expérience et de son savoir faire. Ces jeunes, qui peuvent avoir des propositions bien alléchantes des sociétés d’ailleurs, mais qui on eu le courage de tendre la main à un pays qui se reconstruit malgré tous les obstacles.

Ce sont ces jeunes là, qui, pour moi, font avancer les nations, et je suis très optimiste tant que je peux voir cet amour et cette envie de dépasser tous ce qui peut les arrêter et ils ne lâcheront jamais…

mercredi 1 février 2012

Les moulins de mon coeur




Comme une pierre que l'on jette
Dans l'eau vive d'un ruisseau
Et qui laisse derrière elle
Des milliers de ronds dans l'eau
Comme un manège de lune
Avec ses chevaux d'étoiles
Comme un anneau de Saturne
Un ballon de carnaval
Comme le chemin de ronde
Que font sans cesse les heures
Le voyage autour du monde
D'un tournesol dans sa fleur
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon cœur

Comme un écheveau de laine
Entre les mains d'un enfant
Ou les mots d'une rengaine
Pris dans les harpes du vent
Comme un tourbillon de neige
Comme un vol de goélands
Sur des forêts de Norvège
Sur des moutons d'océan
Comme le chemin de ronde
Que font sans cesse les heures
Le voyage autour du monde
D'un tournesol dans sa fleur
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon cœur

Ce jour-là près de la source
Dieu sait ce que tu m'as dit
Mais l'été finit sa course
L'oiseau tomba de son nid
Et voila que sur le sable
Nos pas s'effacent déjà
Et je suis seul à la table
Qui résonne sous mes doigts
Comme un tambourin qui pleure
Sous les gouttes de la pluie
Comme les chansons qui meurent
Aussitôt qu'on les oublie
Et les feuilles de l'automne
Rencontre des ciels moins bleus
Et ton absence leur donne
La couleur de tes cheveux

Une pierre que l'on jette
Dans l'eau vive d'un ruisseau
Et qui laisse derrière elle
Des milliers de ronds dans l'eau
Au vent des quatre saisons
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon cœur