Ce sont deux histoires, similaires et bien différentes. Soixante années d’intervalle entre la première et la deuxième. Deux histoires de couple, de vie, ou plutôt deux histoires de femmes.
La première est ma grand-mère. Son père est décédé la laissant une enfant de sept ans. Elle vivait avec son grand frère, sa belle sœur et leurs trois premiers enfants (ils avaient eu douze en fin de compte). Rien ne lui manquait matériellement, elle est issue d’une famille aisée. Mais son frère a refusé qu’elle termine ses études après sa première année à l’école et n’a pas vu l’intérêt de lui procurer des enseignants à domicile comme c’était le cas de sa mère qui parlait le français couramment et qui jouait aussi au piano. Mais coté affectif, c’est le vide total, elle se sentait une charge de trop pour son frère et c’est ce que sa belle sœur lui répétait souvent.
À 15 ans, mon grand père a sonné à la porte demandant sa main, en même temps qu’un grand cadre à cette époque. A travers la porte, elle a pu voir ces deux jeunes hommes, et c’est elle qui a choisi grand père. Elle est tombé sous son charme, les yeux bleus et les cheveux châtains, c’est lui qu’elle voulait même s’il ne lui permettra pas de vivre dans le luxe qu’elle a toute sa vie connu.
C’était elle qui a choisi ce bel homme de 18 ans et vivre avec lui, même modestement. Et elle se maria. Confrontée à une nouvelle vie si différente. Une belle mère trop autoritaire, veuve depuis l’âge de trente ans, elle considérait son ainé comme l’homme de la maison que rien ne pourrait le contrarier.
Ma grand-mère a oublié les plats en porcelaine, et les cuillères et fourchettes en argents pour des plats traditionnels en argile cuites et des cuillères en bois. Elle a vendu ses habits en soie et fils d’or pour que son beau mari puisse créer son propre commerce. Elle l’a aidé avec son rôle de brodeuse de luxe puis même dans son commerce, et leur vie s’améliorait. Lui, ce changement l’a changé. Chaque soir, il mettait sa plus belle « jebba » et sur un calice il rejoignait ses amis dans des soirées arrosées, accompagnées de belles femmes qui animaient leurs soirées qui duraient jusqu’à l’aube. Elle se sentait jalouse, mais elle était fière de son homme qu’elle voyait comme un roi en pensant que tous les hommes faisaient comme lui. Mais heureuse, car c’est dans ses bras qu’il passait ses fins de soirées.
Elle a dépassé son mal en patiente. S’occupait de lui et de ses deux filles avec tout l’amour du monde. Elle n’a jamais pensé le quitter. Le divorce est une chose inexistante dans notre famille. Est-ce par peur ? Est-ce par conviction ? Est-ce par amour ? L’essentiel c’est que quelques années sont passées, et elle a retrouvé son bel homme qu’elle aimait. Lui, sans jamais le lui dire, la remerciait à sa façon pour sa patience et il a pour le restant de sa vie essayer de lui remplacer les années qu’elle a en patience passées sans jamais le regretter…
La deuxième histoire date de ces jours. Elle, jeune et bien éduquée, elle a seule choisit l’homme qu’elle voulait épouser. Par amour, c’est ce qu’elle disait.
Ils se sont connu, sortis, discutés pour annoncer qu’entre les deux tout concordait et qu’ils sont prêts à bâtir leur vie à deux. Quelques mois après, ses exigences à elle commencent à apparaitre. Elle veut sortir, faire des voyages et des diners à deux, pour elle, c’est déjà un sacrifice de passer son voyage de noces pas loin de chez eux.
Elle commence à se comparer, à ses amies qui prétendent vivre un comte de fée. Lui, il se trouve coincé, normalement il ne lui a rien caché. Elle connait le salaire qu’il recevait et les prêts qu’il a fait pour terminer sa maison et se marier. Il lui procurait ce qu’à ses yeux il pouvait, sa coiffure et son esthéticienne que même pour une semaine elle ne pouvait jamais s’en passer. De temps en temps, ils prenaient leur petit déjeuner dans un salon de thé. C’était ce stade de dépense et de confort qu’il ne pouvait pas dépasser.
Elle l’a insulté, lui criant que ce n’est pas à un homme qu’elle est mariée et qu’elle méritait beaucoup mieux. Elle a pris sa fille, plier ses bagages et vers ses parents elle est partie. Et je rappelle encore, que dans notre famille le divorce n’a jamais existé. Même si elle l’a demandé, dans un moment de colère personne ne la soutenait. Elle a seule fait son choix et elle doit assumer.
On peut dire que les choix peuvent échouer, et la vie permet de se rattraper. Alors il fallait aller jusqu’au bout et ne pas revenir.
Maintenant, après avoir étudié le pour et le contre de sa vie de couple et les quelques mois passés chez ses parents, elle a replié encore une fois bagage et retrouver son mari. En apparence tout marche bien, mais quelque chose était cassé, Ce n’est pas une vie de couple s’il y a manque de respect. Je perçois un manque de spontanéité. Comme si chacun d’eux est sur ses gardes et ne pouvait pas s’exprimer. Comme si le fil est si tendu entre les deux et risque à tout moment de casser. C’était leur vie après deux ans de vie commune, qu’allaient ils devenir dans dix ou vingt années ? Personne ne le sait…
Le monde à vraiment changé, mais à vrai dire ce n’est pas si vrai. Dans les deux cas il y a une situation acceptée, sans vraiment l’apprécier. La première muette et la deuxième avec des insultes annoncée. Ce qui a changé, c’est l’attitude de l’homme dans tout ça. Un homme qui à un moment était prêt à tout mettre derrière le dos par un simple coup de pied. Sans se soucier ni de sa femme ni de ses enfants. Il faisait ce que lui chantait sans avoir peur d’être un jour dévoilé.
Aujourd’hui, beaucoup d’hommes ont plus de soucie pour leur famille et leurs enfants et ne veulent jamais les briser. Même s’ils cherchent ailleurs un plaisir défendu, ils essayent de tous les moyens de garder le secret pour ne pas briser leurs ménages. Est-ce par peur ? Est-ce qu’ils sont maintenant plus conscients de l’importance de la famille et de la stabilité de leurs progénitures ? Ou simplement parce qu’ils savent, s’ils sont découverts, une femme ne pourra jamais leur pardonner….
La première est ma grand-mère. Son père est décédé la laissant une enfant de sept ans. Elle vivait avec son grand frère, sa belle sœur et leurs trois premiers enfants (ils avaient eu douze en fin de compte). Rien ne lui manquait matériellement, elle est issue d’une famille aisée. Mais son frère a refusé qu’elle termine ses études après sa première année à l’école et n’a pas vu l’intérêt de lui procurer des enseignants à domicile comme c’était le cas de sa mère qui parlait le français couramment et qui jouait aussi au piano. Mais coté affectif, c’est le vide total, elle se sentait une charge de trop pour son frère et c’est ce que sa belle sœur lui répétait souvent.
À 15 ans, mon grand père a sonné à la porte demandant sa main, en même temps qu’un grand cadre à cette époque. A travers la porte, elle a pu voir ces deux jeunes hommes, et c’est elle qui a choisi grand père. Elle est tombé sous son charme, les yeux bleus et les cheveux châtains, c’est lui qu’elle voulait même s’il ne lui permettra pas de vivre dans le luxe qu’elle a toute sa vie connu.
C’était elle qui a choisi ce bel homme de 18 ans et vivre avec lui, même modestement. Et elle se maria. Confrontée à une nouvelle vie si différente. Une belle mère trop autoritaire, veuve depuis l’âge de trente ans, elle considérait son ainé comme l’homme de la maison que rien ne pourrait le contrarier.
Ma grand-mère a oublié les plats en porcelaine, et les cuillères et fourchettes en argents pour des plats traditionnels en argile cuites et des cuillères en bois. Elle a vendu ses habits en soie et fils d’or pour que son beau mari puisse créer son propre commerce. Elle l’a aidé avec son rôle de brodeuse de luxe puis même dans son commerce, et leur vie s’améliorait. Lui, ce changement l’a changé. Chaque soir, il mettait sa plus belle « jebba » et sur un calice il rejoignait ses amis dans des soirées arrosées, accompagnées de belles femmes qui animaient leurs soirées qui duraient jusqu’à l’aube. Elle se sentait jalouse, mais elle était fière de son homme qu’elle voyait comme un roi en pensant que tous les hommes faisaient comme lui. Mais heureuse, car c’est dans ses bras qu’il passait ses fins de soirées.
Elle a dépassé son mal en patiente. S’occupait de lui et de ses deux filles avec tout l’amour du monde. Elle n’a jamais pensé le quitter. Le divorce est une chose inexistante dans notre famille. Est-ce par peur ? Est-ce par conviction ? Est-ce par amour ? L’essentiel c’est que quelques années sont passées, et elle a retrouvé son bel homme qu’elle aimait. Lui, sans jamais le lui dire, la remerciait à sa façon pour sa patience et il a pour le restant de sa vie essayer de lui remplacer les années qu’elle a en patience passées sans jamais le regretter…
La deuxième histoire date de ces jours. Elle, jeune et bien éduquée, elle a seule choisit l’homme qu’elle voulait épouser. Par amour, c’est ce qu’elle disait.
Ils se sont connu, sortis, discutés pour annoncer qu’entre les deux tout concordait et qu’ils sont prêts à bâtir leur vie à deux. Quelques mois après, ses exigences à elle commencent à apparaitre. Elle veut sortir, faire des voyages et des diners à deux, pour elle, c’est déjà un sacrifice de passer son voyage de noces pas loin de chez eux.
Elle commence à se comparer, à ses amies qui prétendent vivre un comte de fée. Lui, il se trouve coincé, normalement il ne lui a rien caché. Elle connait le salaire qu’il recevait et les prêts qu’il a fait pour terminer sa maison et se marier. Il lui procurait ce qu’à ses yeux il pouvait, sa coiffure et son esthéticienne que même pour une semaine elle ne pouvait jamais s’en passer. De temps en temps, ils prenaient leur petit déjeuner dans un salon de thé. C’était ce stade de dépense et de confort qu’il ne pouvait pas dépasser.
Elle l’a insulté, lui criant que ce n’est pas à un homme qu’elle est mariée et qu’elle méritait beaucoup mieux. Elle a pris sa fille, plier ses bagages et vers ses parents elle est partie. Et je rappelle encore, que dans notre famille le divorce n’a jamais existé. Même si elle l’a demandé, dans un moment de colère personne ne la soutenait. Elle a seule fait son choix et elle doit assumer.
On peut dire que les choix peuvent échouer, et la vie permet de se rattraper. Alors il fallait aller jusqu’au bout et ne pas revenir.
Maintenant, après avoir étudié le pour et le contre de sa vie de couple et les quelques mois passés chez ses parents, elle a replié encore une fois bagage et retrouver son mari. En apparence tout marche bien, mais quelque chose était cassé, Ce n’est pas une vie de couple s’il y a manque de respect. Je perçois un manque de spontanéité. Comme si chacun d’eux est sur ses gardes et ne pouvait pas s’exprimer. Comme si le fil est si tendu entre les deux et risque à tout moment de casser. C’était leur vie après deux ans de vie commune, qu’allaient ils devenir dans dix ou vingt années ? Personne ne le sait…
Le monde à vraiment changé, mais à vrai dire ce n’est pas si vrai. Dans les deux cas il y a une situation acceptée, sans vraiment l’apprécier. La première muette et la deuxième avec des insultes annoncée. Ce qui a changé, c’est l’attitude de l’homme dans tout ça. Un homme qui à un moment était prêt à tout mettre derrière le dos par un simple coup de pied. Sans se soucier ni de sa femme ni de ses enfants. Il faisait ce que lui chantait sans avoir peur d’être un jour dévoilé.
Aujourd’hui, beaucoup d’hommes ont plus de soucie pour leur famille et leurs enfants et ne veulent jamais les briser. Même s’ils cherchent ailleurs un plaisir défendu, ils essayent de tous les moyens de garder le secret pour ne pas briser leurs ménages. Est-ce par peur ? Est-ce qu’ils sont maintenant plus conscients de l’importance de la famille et de la stabilité de leurs progénitures ? Ou simplement parce qu’ils savent, s’ils sont découverts, une femme ne pourra jamais leur pardonner….