Entre illusions il y a un an, et illusions d'aujourd'hui, il y a surement beaucoup de changements.
Plus qu'une année est passée, pleins d'évènements, certains beaux et d'autres beaucoup moins.
Plus qu'une année est passée, pleins d'évènements, certains beaux et d'autres beaucoup moins.
Juste un an, et j'ai encore plus de cheveux blancs que je vois me défier à chaque fois que je me regarde dans un miroir et j'essaye de les cacher, en refusant peut être que les années me marquent par leur passage et me privent de ce coté enfantin en moi. J'appartiens à cette catégorie de femmes qui n'acceptent pas facilement de se voir vieillir.
à vrai dire je n'ai jamais arrêté de philosopher sans jamais prétendre que je suis philosophe. Loin de moi ce qualificatif, j'étais plutôt nulle en philo, et mon 8 au bac en est la preuve. Mais plutôt j'adore la psychologie et la sociologie, ce sont deux sciences qui m'attirent en études et même en recherches.
Alors, je qualifie ce que j'écris parfois comme des délires, des pensées vagues sur un fait, un mot, une situation qui me rencontre et qui peut parfois ne pas attirer l'attention de tout le monde. Des choses qui sont souvent si banales m'inspirent et je me trouve à les développer à ma façon.
Mon humeur très instable influe mes pensées et mes mots.
Cette humeur que je suis seule à sentir, car j'affiche souvent un sourire figé qui n'est pas toujours significatif, et ce n'est pas toujours un signe de bonne humeur. Ma seule faiblesse apparente, et que je n'ai jamais su maitriser, ce sont mes larmes, que j'ai jamais pu retenir et qui surgissent n'importe quand et n'importe où, ce qui m'a causé beaucoup de problèmes.
Par ailleurs, quand je relis mes anciennes notes, je trouve que souvent je me focalise sur un moment précis de la vie de tout humain, pour faire une suite d'idée qui est mienne et qui n'a rien de réel. Parler de point final, de baiser d'adieu, de rire, de chute ou même d'un saut de sauterelle est pour moi lié à un moment précis, comme un déclic qui a déclenché une suite de pensées et de mots.
Pour tout ce que je viens de dire et surement pour beaucoup d'autres raisons, je dis bien que quand je philosophe je ne fais que délire sans avoir vraiment aucun rapport avec la philosophie.
Illusions, la romanesque, cet adjectif a deux volets. Le premier est lié aux romans, à l'imaginaire. Sur ce coté, je peux avouer que j'ai souvent écrit, depuis mon très jeune age, des histoires parfois vrais avec des retouches d'imagination, et parfois totalement imaginaires. Mais le seul vrai roman que j'ai écrit et qui a failli être publié, datait de mes 17 ans mais je n'ai jamais eu le courage de le faire malgré que mon professeur d'arabe de l'époque a insisté pour s'en charger, et il a gardé la seule copie que j'avais, écrite par mes lettres minuscules sur un cahier en spirales à couverture verte. Et cette mémoire des détails me rend dingue parfois.
Sur mon blog, j'ai pas mal de fois raconté des histoires. Celle de si Lahbib en particulier, où j'étais inspirée par les confidences d'un ami. Ou ,comme toujours, par mon coté observateur de tout ce qui m'entoure ou sur moi même, et je ne sais pas si j'ai la qualité d'une narratrice pour arriver au qualificatif d'une romanesque.
Le deuxième volet, c'est le coté poétique, rêveur, romantique, sensible, sentimental,... j'admets que j'ai tous ces défauts.
Je suis pas poète mais j'adore la poésie, et surtout celle qui touche le fond de l'âme. Même en chansons, la parole a une place première dans tout ce que j'écoute.
Rêveuse, romantique... Je le suis, mais ça fait un bout de temps que je n'y pense plus. Étant trop sensible et si sentimentale, se heurter à la déception, la trahison, le mensonge, c'est comme un choc, une chute d'un nuage si haut, qui se transforme en pierres glacées qui cassent tous les rêves et mettent en doute l'existence d'une soit disant romance.
Depuis quelques temps, je ne suis plus cette romanesque que j'étais, j'ai les pieds sur terre et aucune envie de m'envoler. J'apprends à apprécier et à comprendre cette lumière qui s'est présentée à mon cœur et à mes yeux, j'espère juste ne pas l'égarer ou la perdre, et d'avancer encore et encore d'un pas rassuré.
Je découvre une autre paix que je n'ai jamais connu et que je n'ai jamais cru suivre un jour. C'est une passerelle entre deux mondes, le premier, en illusions je l'ai dessiné, est à laisser et dépasser, le second est vaste et tout en lumière...
Mais, au fond de moi, dans un coin que je ne pourrais jamais oublier, il y a un conte de fées, de romance, de rêve, qui est de belles couleurs constitué, je ne sais plus s'il va un jour pouvoir immerger...
A chaque fois que je lis un texte d'Illusions je sens que je suis devant un tableau qui m'invite à rêver comme un petit enfant dans un monde beau et imaginable dont la seule vérité et que les doigts d'un ange qui étaient derrière la belle création.
RépondreSupprimerTu dois continuer à écrire comme un enfant sinon tu vas nous faire perdre tout ce bonheur de te lire, nous sommes aussi des enfants....
« Alors, je qualifie ce que j'écris parfois comme des délires, des pensées vagues sur un fait, un mot, une situation qui me rencontre et qui peut parfois ne pas attirer l'attention de tout le monde. Des choses qui sont souvent si banales m'inspirent et je me trouve à les développer à ma façon.»
RépondreSupprimerEn te lisant je me sens si flatté par un post spécialement inspiré de mes trois mots (philosopher, philosophe et romanesque) que j’ai écris dans mon dernier commentaire : « Une heure de vie ... / La chute .. Et ça va suivre. Illusion philosophe (ici c'est le verbe). Illusion la philosophe (ici c'est le nom). Un an avant, illusion la romanesque. Tu nous prend où avec tes beaux mots ? ».
Merci Illusion.
Je suis très content pour toi avec ta conclusion « Je découvre une autre paix que je n'ai jamais connu et que je n'ai jamais cru suivre un jour. C'est une passerelle entre deux mondes, le premier, en illusions je l'ai dessiné, est à laisser et dépasser, le second est vaste et tout en lumière... ».
Ton choix des deux photos démontre que tu es rêveuse et romantique et tu adores être en paix avec toi-même.
Je suis toujours heureux de te lire illusion.
Bonne année illusions, et que tout tes jours soient aussi paisibles et calmes :)
RépondreSupprimer@ Hallège, Anouar et Roxie
RépondreSupprimerMerci mes chers amis pour vos mots et vos souhaits.
Bonne année à vous tous.
Et toi, toujours ma belle ptite mouette...
RépondreSupprimerc'est fou j'ai l'impression de me lire! je vois tous ces mots et je me reconnais sur chacun d'entre eux! bravo, et Merci pour le passage sur mon blog! je repasserais tres certainement par ici aussi :)
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