dimanche 31 janvier 2010

القرار


إني عشقتك .. واتخذت قراري
فلمن أقدم _ يا ترى _ أعذاري
لا سلطةً في الحب .. تعلو سلطتي
فالرأي رأيي .. والخيار خياري
هذي أحاسيسي .. فلا تتدخلي
أرجوك ، بين البحر والبحار ..
ظلي على أرض الحياد .. فإنني
سأزيد إصراراً على إصرار
ماذا أخاف ؟ أنا الشرائع كلها
وأنا المحيط .. وأنت من أنهاري
وأنا النساء ، جعلتهن خوا...تماً

بأصابعي .. وكواكباً بمداري
خليك صامتةً .. ولا تتكلمي
فأنا أدير مع النساء حواري
وأنا الذي أعطي مراسيم الهوى
للواقفات أمام باب مزاري
وأنا أرتب دولتي .. وخرائطي
وأنا الذي أختار لون بحاري
وأنا أقرر من سيدخل جنتي
وأنا أقرر من سيدخل ناري
أنا في الهوى متحكمٌ .. متسلطٌ
في كل عشق نكهة استعمار
فاستسلمي لإرادتي ومشيئتي
واستقبلي بطفولةٍ أمطاري..
إن كان عندي ما أقول .. فإنني
سأقوله للواحد القهار...
عيناك وحدهما هما شرعيتي
مراكبي ، وصديقتا أسفاري
إن كان لي وطنٌ .. فوجهك موطني
أو كان لي دارٌ .. فحبك داري
من ذا يحاسبني عليك .. وأنت لي
هبة السماء .. ونعمة الأقدار؟
من ذا يحاسبني على ما في دمي
من لؤلؤٍ .. وزمردٍ .. ومحار؟
أيناقشون الديك في ألوانه ؟
وشقائق النعمان في نوار؟
يا أنت .. يا سلطانتي ، ومليكتي
يا كوكبي البحري .. يا عشتاري
إني أحبك .. دون أي تحفظٍ
وأعيش فيك ولادتي .. ودماري
إني اقترفتك .. عامداً متعمداً
إن كنت عاراً .. يا لروعة عاري
ماذا أخاف ؟ ومن أخاف ؟ أنا الذي
نام الزمان على صدى أوتاري
وأنا مفاتيح القصيدة في يدي
من قبل بشارٍ .. ومن مهيار
وأنا جعلت الشعر خبزاً ساخناً
وجعلته ثمراً على الأشجار
سافرت في بحر النساء .. ولم أزل
_ من يومها _ مقطوعةً أخباري..
***
يا غابةً تمشي على أقدامها
وترشني يقرنفلٍ وبهار
شفتاك تشتعلان مثل فضيحةٍ
والناهدان بحالة استنفار
وعلاقتي بهما تظل حميمةً
كعلاقة الثوار بالثوار..
فتشرفي بهواي كل دقيقةٍ
وتباركي بجداولي وبذاري
أنا جيدٌ جداً .. إذا أحببتني
فتعلمي أن تفهمي أطواري..
من ذا يقاضيني ؟ وأنت قضيتي
ورفيق أحلامي ، وضوء نهاري
من ذا يهددني ؟ وأنت حضارتي
وثقافتي ، وكتابتي ، ومناري..
إني استقلت من القبائل كلها
وتركت خلفي خيمتي وغباري
هم يرفضون طفولتي .. ونبوءتي
وأنا رفضت مدائن الفخار..
كل القبائل لا تريد نساءها
أن يكتشفن الحب في أشعاري..
كل السلاطين الذين عرفتهم..
قطعوا يدي ، وصادروا أشعاري
لكنني قاتلتهم .. وقتلتهم
ومررت بالتاريخ كالإعصار ..
أسقطت بالكلمات ألف خليفة ..
وحفرت بالكلمات ألف جدار
أصغيرتي .. إن السفينة أبحرت
فتكومي كحمامةٍ بجواري
ما عاد ينفعك البكاء ولا الأسى
فلقد عشقتك .. واتخذت قراري

نزار قباني

samedi 30 janvier 2010

La Sagesse de Dieu


Lorsque Dieu créa le monde, il décida de concéder deux vertus aux hommes de chaque peuple afin qu'ils prospèrent.

Par exemple il rendit :
-Les Suisses précis et pacifistes
-Les Anglais flegmatiques et ironiques
-Les Japonais travailleurs et réalistes
-Les Italiens joyeux et humanistes

Quant aux Français, il dit :
"Les Français seront intelligents, honnêtes et sarkozistes."

Lorsque le monde fut achevé, l'ange qui avait été chargé de la distribution des vertus demanda à Dieu :
"Seigneur, tu as dit que tu octroyais deux vertus à chaque peuple, mais les Français en ont trois. Est-ce pour cela qu'ils se placent au dessus des autres ?"

Et Dieu répondit :
"En vérité, Je te l'ai dis, chaque peuple a deux vertus y compris les Français, car chacun d'entre eux ne pourra en posséder que deux à la fois.

Ce qui veut dire que :
-si un français est sarkoziste et honnête, il ne sera pas intelligent
-si un français est sarkoziste et intelligent, il ne sera pas honnête
-si un français est intelligent et honnête, il ne pourra pas être sarkoziste."

vendredi 29 janvier 2010

Que feriez-vous dans cette situation ?


Une compagnie qui recrutait du personnel, a posé la question suivante à presque 200 candidats(autant hommes que femmes ) et leur a demandé une réponse écrite :
De retour à la maison, dans votre voiture sport, en plein milieu d'une terrible tempête, vous passez devant un arrêt de bus et vous y voyez 3 personnes:
a) Une dame âgée gravement malade et qui mourra si elle n'arrive pas à l'hôpital à temps.
b) Un médecin, bon ami à vous, qui vous a sauvé la vie il y a quelques années.
c) L'être le plus beau que vous n'ayez jamais eu la chance de rencontrer,
la personne à qui vous avez toujours rêvé et avec laquelle vous seriez disposé à passer le reste de votre vie.
Comme votre auto est du genre sport, vous pouvez seulement amener un passager.
Que feriez-vous?
Ceci est un test de personnalité..... Réfléchissez comme il faut:
a) La vie de la dame âgée est en jeu.
b) Le médecin qui vous a sauvé la vie, vous pourriez toujours le rétribuer d'une manière ou d'une autre.
c) Mais, comment faire pour ne pas perdre cet amour parfait?

Des 200 candidats, seulement un a obtenu le travail, et sa réponse vous la trouverez plus bas, mais auparavant, réfléchissez à ce que vous feriez si vous étiez dans cette situation et ensuite, comparez votre réponse avec celle de l'unique personne qui a été engagée par l'entreprise.

Voici la réponse de la seule personne qui a fait un excellent choix:

" Je donne les clés de mon auto au médecin pour qu'il amène la madame âgée à l'hôpital et je reste pour attendre l'autobus avec la personne de mes rêves"

APPRENEZ A
VOIR LES PROBLÈMES ET LES SITUATIONS QUI SE PRÉSENTENT D'UN AUTRE POINT DE VUE. AINSI, COMMENCEZ PAR FAIRE LE NÉCESSAIRE. ENSUITE, FAITES VOTRE POSSIBLE ET DE CETTE FAÇON, VOUS FEREZ L'IMPOSSIBLE !!

mardi 26 janvier 2010

Viens m'embrasser...


Viens m'embrasser

by Julio Iglesias

Viens m'embrasser...
Avant de t'en aller ce soir, viens m'embrasser.
On ne va plus se voir mais on n'est pas fâchés...
Viens m'embrasser!

Viens m'embrasser...
Dis toi qu'entre nous deux ça ne va rien changer.
Ta décision est prise et tu vas me quitter...
Viens m'embrasser!

Toi qui t'en vas,
oublie que je suis triste; oublie et souris-moi;
fais-moi revivre encore un peu de ce temps-là
où tu venais te jeter dans mes bras.

Toi qui t'en vas,
essaie de m'inventer encore un peu de toi,
essaie de faire semblant d'avoir besoin de moi...
Viens m'embrasser pour la dernière fois!

Viens m'embrasser!
C'est toi qui vas partir, alors pourquoi pleurer?
C'est pas la fin du monde; on n'est pas les premiers
a se quitter.

Viens m'embrasser
et ne me parle plus du mal que tu me fais.
Avec le temps tu sais tout devrait s'arranger...
Viens m'embrasser!

Toi qui t'en vas,
oublie que je suis triste; oublie et souris-moi;
fais-moi revivre encore un peu de ce temps-là
où tu venais te jeter dans mes bras.

Toi qui t'en vas,
essaie de m'inventer encore un peu de toi,
essaie de faire semblant d'avoir besoin de moi...
Viens m'embrasser pour la dernière fois!

J'ai bien voulu ajouter la vidéo de cette belle chanson de julio mais j'ai pas su le faire, je suis encore débutante aux nouvelles technologies, qui se porte volontaire pour m'apprendre?.

samedi 23 janvier 2010

Une femme en colère



Elle avait une vie calme, monotone, sans évènements ni nouveautés. En quelques mois sa vie a basculé. Son cœur qui était depuis des années muet, s’est éveillé. Sans vraiment réfléchir ni raisonner elle se trouve dans une situation inespérée. Lui, ne lui a jamais rien promis. Elle commence à réclamer, laissant son cœur la guider et peut être l’humilier. Un beau matin elle a décidé de tout arrêter, de tout couper, de reprendre sa vie, ou peut être une autre vie.

Dans un moment de colère elle a dit :

« Je ne pensait pas que j’allais un jour t’aimer.

Je ne pensais pas que j’allais souffrir à ce point.

Je ne pensais pas que j’allais perdre ma raison, moi qui a toujours trop raisonner.

Je ne pensais pas que j’allais mourir, en une seule journée mille fois.

Je ne pensais pas que j’allais un jour me détester et me haïr à ce point.

Je ne pensais pas que j’allais être rejetée, humiliée, minimisée.

Je ne pensais pas que j’étais faible, que mes sentiments puissent un jour me guider.

Je ne pensais pas que je vais un jour regretter de t’avoir connu, de t’avoir vu et de t’avoir une nuit embrassé…

Je ne pensais pas avoir du regret, moi qui n’ai jamais regretté mes grosses bêtises et mes folies…

Je commence à croire qu’un dieu peut exister. Qu’il commence à me faire payer, tout le mal que j’ai fait.

Que mon cœur commence à se révolter, pour les années d’encastrassions où je l’ai poussé.

Que je commence à récolter les résultats du mal que je me suis fait, seulement en laissant mon cœur parler, mon cœur me guider, mon cœur t’aimer.

Mais non, je ne me laisserai jamais aller.

Pleurer ma peine et te pleurer.

Je suis capable de tout casser et fracasser.

J’arracherai le cœur qui t’a aimé et je l’écraserai sous mes pieds.

Je tuerai tout sentiment qui puisse me rappeler tes mots, tes yeux et tes mains.

J’effacerai de ma tête tous mes souvenirs, tous mes rêves et toutes mes folies.

Je me précipiterai vers la gueule de tous les loups. Oublier mes principes et mes valeurs. Imaginer chez les autres un amour que tu ne me donneras jamais. Dans des paroles que je sais qui ne sont que mensonges. Je massacrerai mon corps pour apaiser mon cœur.

Si tu ne peux jamais m’aimer, alors déteste moi, hais moi, mais ne fais plus jamais le bon qui ne veux pas me blesser, car je suis blesser. Ne fais plus le généreux qui me veux du bien car il n’y a que le mal qui puisse me faire oublier.

Je ne veux plus de toi dans ma vie, dans mes pensées ou mêmes dans mes souvenirs et rêves.

Mille hommes je peux avoir. Un homme chaque nuit à mes pieds. Me dire des douceurs, m’impressionner même juste pour une soirée. Ivre je les accepterai, et je vais trainer mon corps pour ne pas trainer mon cœur. Je ne veux plus encore aimer et je ne laisserai jamais le temps à mon cœur de se manifester.

Quand j’arriverai à t’effacer, à t’oublier, je reprendrai mes principes et mes valeurs, et ils sauront me pardonner, le temps que j’ai dérapé, car c’est juste pour t’oublier. »

En disant ces mots, encore une fois elle ne fait que pleurer, mais elle a décidé de se faire mutiler. Elle n’a pas pu ni positiver, ni raisonner ni accepter le bon coté des choses. Elle est folle, capable de tout faire même les pires des bêtises, elle le sait et lui aussi le sait.

Depuis, ce cœur n’a plus jamais existé. Il a disparu. Laissant un corps errer dans tous les lieux. Après des années, elle est devenue une aliéné.

Comme c’est dur d’aimer et ne pas le partager. L’amour ne se vit qu’à deux, et heureux ceux qui puissent le partager.

vendredi 22 janvier 2010

في ذكرى مولد القمر



في مثل هذا اليوم من شهر مضى...
نزل القمر من عليائه...
جالس قلبا عاشقا...
لفّه بعطره...
دغدغ أوتاره...
لامس أشجانه...
حرك البركان الساكن فيه...
و لم يترك في السماء...
إلا خيطا رفيعا ليضيء ليلة شتاء...

ترك للعشق ذكرى ثم اختفى...
واليوم عاد عاليا...
خيطا رفيعا...
ليضيء بعيدا...
و يذيب جليدا...
ويفرش الأرض وردا...
مُسْتبقا الربيع...
في ليلة شتاء...

هلالا كنت يا قمري أو بدرا مُكتمل البناء...
لن تمحو من القلب ذكرى ليلة ...
نزلتَ فيها من السماء...

سأشرب نخبك...
و ابكي بُعدك...
و اسهر عشقك...
و أجالس طيفك...
على أرضك...
الخضراء، المظلمة قريبا من الماء...
في كل ذكرى لمولدك...
عندما تُغيّرُ الزمن...
وتنشرُ الدفء...
حيث تنعدمُ الحياة

samedi 16 janvier 2010

Chérie je t'aime... mais je couche avec la voisine(troisième partie et fin)


Les rencontres de si Lahbib et sa voisine deviennent de plus en plus régulières. Ils ne peuvent plus attendre les voyages de sidi Ali pour se voir. Les jeudis matin sont devenus sacrets pour les deux amants. Après avoir passé une heure à son bureau, il sort sous prétexte de papiers à régler, il passe voir sidi Ali dans son entrepôt pour être sur qu’il y est et passe vite chez sa voisine.

Le bain est un rituel pour elle et il l’est devenu pour lui. Il s’est demandé parfois le pourquoi. Pourquoi elle insiste toujours à le laver avant de passer à la chambre à coucher ? Le considère-t-elle si sale lui qui vient juste de prendre sa douche matinale ? Est elle une maniaque de propreté qu’elle le veut toujours si frai ? Il lui a posé une fois la question, elle a répondu qu’elle n’a jamais eu d’enfant et elle veut avoir la sensation de gâter son petit qui devrait être le plus cher et qu’elle n’a pas de plus cher que lui. Depuis, à chaque fois qu’elle savonne son corps il fait encore l’enfant pour lui faire et surtout se donner plus de plaisir.

Lella Feyza n’a jamais douté de son mari et surtout de la voisine. Parfois elle prépare un bon déjeuner qu’elle donne à son mari pour lui faire gouter ses plats quand sidi Ali est absent. Si Lahbib faisait semblant qu’il ne voulait pas y aller, mais elle le suppliait car elle avait des choses à faire à la maison. Elle n’a jamais su qu’elle a participé à les approcher, en offrant à son mari et à sa voisine un petit moment d’intimité.

Lella Feyza se croyait intelligente, que son mari est un acquis et que jamais l’idée de voir ailleurs puisse l’affleurer. Elle donne même des conseils à ses collègues de travail pour pouvoir garder à elles seules leurs hommes. Il faut être vigilante, bien surveiller, charger leurs emplois du temps par des affaires qui concerne la famille ou des connaissances partagées. Et surtout, surtout ne pas lui laisser la liberté financière. Une maitresse pour elle ça nécessite des dépenses, et tant qu’il est fauché et tout son argent casé selon ses loisirs à elle il ne pourra jamais y penser…

Si Lahbib se sentait au septième ciel. C’est cette femme qui lui convenait, le gâtant, le respectant et surtout elle ne pose jamais de conditions ou de questions et n’a jamais eu d’exigences. Elle n’a même pas besoin de cadeaux… Elle ne lui coute rien sauf une présence hebdomadaire pour un moment de plaisir partagé. Ses jeudis avec la voisine lui font oublier les charges de la famille, du travail et toutes ses obligations. La relation a duré pendant plus d’un an, personne n’a douté ni lella Fayza, ni sidi Ali, ils cachaient bien leur jeu et prenaient toutes les précautions.

Si Lahbib se plait dans sa nouvelle relation, un jour, il a demandé à la voisine de se marier, de laisser tomber leurs familles et de vivre à deux. Mais elle a refusé. Ce qui les liaient n’était juste qu’une entente et un plaisir partagé. Elle n’a jamais pensé laisser le luxe où elle vivait et que la vie commune ne pourra que les éloigner. Si Lahbib s’est énervé. Il a senti pour la première fois qu’il vivait une double vie et qu’il trahissait sa femme et ses enfants.

Et il a décidé de tout arrêter. Il a informé la voisine qu’il va la quitter. Il a demandé sa permutation à une autre ville. Avec toute sa famille il a déménagé à des centaines de kilomètres de toutes les tentations que la voisine lui offrait. Dans une autre ville, plus petite que la capitale où il pourra être plus proche des siens. Lella Feyza l’a suivi sentant que les avantages sont grands pour les enfants qui seront plus entourés dans leur adolescence. La voisine l’a supplié de rester, de continuer leur double vie sans poser trop de questions mais pour lui il ne voulait pas les choses à moitié.

Après plus que deux années, si Lahbib pense encore à ses bons moments passés avec la voisine. Mais une sensation de culpabilité le dérangeait. Il a senti qu’il a trahi sa femme qui l’aimait et qu’il n’a jamais cessé d’aimer. Mainte fois il a eu l’envi de tout lui dévoiler, de se livrer de ce fardeau qui le dérangeait. Mais ne voulant surtout pas la blesser, il n’a jamais osé.

Dans son journal intime, qu’il garde bien au fond d’un tiroir dans son bureau ; il a écrit une lettre à sa femme qu’il ne lui a pas encore donné. Essayant de lui expliquer ce qu’il a fait et au fond de lui un espoir d’être pardonné.

« Ma chère épouse.

Je voulais commencer cette délivrance par t’affirmer que je t’aime et que je ne pourrais jamais te blessé. J’ai eu une aventure passagère qui n’a pas trop duré. C’était la voisine que tu connaissais. Elle m’a bien gâté et j’ai même pensé un jour te quitter pour vivre ma vie avec elle. J’ai fait une grande bêtise, je le sais, et j’aurai dû t’en parler avant de chercher le plaisir ailleurs.

Mais tu es en partie responsable de ce que j’ai fait. Tu me considère comme si j’étais ta propriété privée, que je dois me plier à tous tes loisirs et tout ce que tu aimais. Tu m’as négligé et tu t’es négligée. Depuis quelques années tu n’es plus la femme que j’ai aimée. Tes cheveux longs que j’ai adorés tu les as coupés puis sous une voile cachés. Tous tes habits sexys tu as jeté. Tout le temps tu ne t’occupais que de ton travail, de la maison, des enfants et de ton image que tu voulais refléter sans jamais penser à ce que j’aimais. En hivers tu refusais toute intimité, ne voulant pas à chaque fois te doucher. Quand un jour je t’ai acheté un parfum et une lumière tamisée tu m’as dit qu’on est vieux pour ces jeux et que les enfants commencent à nous guetter.

Notre vie de couple se limite à des petits instants dans le noir volés car tout le temps tu es fatiguée. J’ai essayé de t’en parler, de te changer, de reprendre la jeune femme qui m’a un jour impressionné par son sourire et ses grands rêves. Je veux reprendre ma belle chérie qui était unique à mes yeux et que je n’ai pas cessé d’aimer.

Le temps est passé, mais entre moi et toi je veux qu’on soit toujours des jeunes amoureux comme on l’a été pour de longues années. J’ai peur qu’une autre fois la tentation me prends loin de toi.

Au fond de nous ma chérie on est toujours des enfants, ou je ne suis qu’un enfant qui a besoin de plus d’intérêt, plus de temps à parler, à oublier tout ce qui nous entoure et de vivre juste pour nous deux, je n’ai pas trop demandé…. »

Si Lahbib cherche encore une solution pour s’en sortir et ne pas encore tomber dans les pièges de la tentation car il aime sa femme et ne veux plus la blesser même si elle ne le saura jamais…

vendredi 15 janvier 2010

Syndrome purement masculin.



L'ouïe sélective est un syndrome ontologique très répandu chez l'homme, et il demeure souvent méconnu auprès des femmes.

Par exemple quand une femme dit :

"Écoute un peu!C'est pas possible ce bordel! Toi et moi, on va nettoyer tout ça ensemble. Regarde, toutes tes fringues trainent par terre et si on ne fait pas une lessive immédiatement, tu vas devoir te balader à poil.. Tu me donne un coup de main maintenant et quand je dis ça, je veux dire là tout de suite!"


L'homme comprend :


Ecoute un peu….. Blablablabla ... toi et moiBlablablabla... ensemble Blablablabla ... parterreBlablablabla ... à poilBlablablabla ... un coup Blablablabla ... maintenant ... Blablablablalà tout de suite !

A ce jour aucune thérapie ne semble pouvoir soigner efficacement cette faiblesse auditive.
De toute évidence les hommes concentrent leur attention sur l’essentiel uniquement. Quel esprit de synthèse prodigieux & exceptionnel !!!!.


J'ai reçu ça d'une amie, est ce vrai? A vous les femmes pour confirmer ou démentir et les hommes aussi.

jeudi 14 janvier 2010

Chérie je t'aime... mais je couche avec la voisine(deuxième partie)


Lella Feyza, l’épouse de si Lahbib, a perdu sa mère il y a 4 ans. Sans être malade, elle a quitté ce monde suite à un arrêt cardiaque. Le comportement de Lella Feyza a depuis changé. Avant elle était bonne vivante et elle n’a jamais pensé à la mort.
Depuis 4 ans, elle a approfondi ses lectures religieuses, adepte de toute les chaines de télé qui en parlent, devenue femme voilée… tout autour d’elle est fatalité. Beaucoup de choses sont devenues des interdits, quelques émissions de télé, la musique, la mixité, même un rire à voix élevée….

Toujours si gentille et avec un grand cœur elle veut que si Lahbib son mari la suive dans tout ce qu’elle fait ou ce qu’elle pense. Lui n’était pas trop gêné, en bon croyant, il faisait ses prières à la mosquée, il a même pris l’initiative d’enseigner des jeunes les grandes moralités de leur religion.
Si Lahbib suivait la troupe sans trop réfléchir, il aime sa femme et veux toujours lui faire plaisir. Mais il sent qu’il n’existe plus, il sent qu’il a les mains et l’esprit liés. Ses sorties sont limitées, sa vie sociale disparaissait. Une monotonie s’est installée, et il a perdu son gout pour son travail, sa famille et toute son existence. Peu à peu, il a l’envie de quitter le monde très obscur où l’a poussé sa femme qui voyait tout en noir et interdit…

Si Lahbib et lella Feyza ont acheté une petite maison dans une belle cité. Tout autour, des grandes villas appartenant à des commerçants qui ont pu s’enrichir grâce au travail artisanal. Ces voisins sont pour la plupart illettrés, mais l’argent les a métamorphosé dans leur apparence sans vraiment changer leur façon de pensé.

Si Lahbib a rencontré sidi Ali à la mosquée, un grand tapissier kairoinais. Ils ont le même âge et habitent le même quartier.
Si Lahbib l’a invité avec sa femme chez lui pour un thé et pour que leurs épouses puissent se connaitre et échanger les visites.

Un vendredi après midi, les deux familles se sont rencontrées, une entente entre les hommes mais les femmes n’ont pas suivi. L’épouse de sidi Ali, une belle citadine qui n’a pas pu avoir d’enfant suite à une maladie de jeunesse, l’a épousé juste pour son argent tant que les enfants ne lui posent pas de problèmes puisqu’il a déjà a deux garçons d’un mariage précédent et il les a laissé avec sa maman à Kairouan.

Lella Feyza n’a pas apprécié cette nouvelle voisine. Elle la trouve prétentieuse et manipulatrice. Elle savait que ce sentiment est partagé entre les deux femmes et qu’il est impossible qu’une amitié ou même une complicité puisse s’installer entre les deux.

Si Lahbib n’était pas d’accord avec son épouse, lui demandant de ne pas être dure et tranchante avec les gens et qu’il fallait qu’elle sache que pour cette nouvelle voisine ce n’est qu’une apparence, un comportement qui cache beaucoup de douleurs internes à cause de la monotonie de sa vie avec un mari trop conservateur et en absence d’enfants. Il lui suggère même de lui venir en aide et de la soutenir vu que sidi Ali ne lui permettait même pas de sortir seule de chez elle.

Une relation de bon voisinage s’est installée entre les deux familles. Sidi Ali charge même ses voisins de subvenir aux besoins de sa femme en son absence, vu ses déplacements réguliers en Tunisie et même à l’étranger. Les visites de si Lahbib deviennent plus régulier et ses entrée chez sa voisine deviennent une normalité pour voir ce qui lui manquait.

Son coté humoristique la faisait rire, et elle s’est confier à lui. Lui parlant de sa vie et de ses problèmes avec son époux et mainte fois il lui a offert son épaule pour pleurer.
Et un jour, tout a basculé. Une femme belle, malheureuse et mal traitée qui a ses yeux a beaucoup de tendresse à échanger. Lui depuis des années, sa femme le négligeait, lella Feyza a perdu toute créativité et lui aussi commence à se confier.

Un jour en lui apportant quelques fruits, elle lui a ouvert la porte avec une nuisette qui ne peut rien cacher. Elle a préparé un bain moussant pour lui et une table bien garnie de fruit et de boissons lui annonçant qu’il sera son bébé. Elle l’a massé, cajolé, et pour la première fois depuis des années il a senti qu’il a de l’intérêt. Qu’une femme cherche à le satisfaire et à le charmer.
Depuis, si Lahbib a une maitresse, mais réelle cette fois et elle le surprend à chaque visite avec ses bains réguliers…

Lella Feyza va-t-elle se douter ?

A suivre...

mercredi 13 janvier 2010

Chérie je t'aime... mais je couche avec la voisine.(première partie)

Si Lahbib est un homme très commun, il passe inaperçu là où il passe. Chauve avec un gros nez et ses cinquante années, il n’a rien de beau ou d’attirant. Ce qui le caractérise, c’est sont coté humoristique, il a le don de faire rire tout le monde, ce qui attire autour de lui ses connaissances proches et même lointaines.

Si Lahbib n’a pas bien réussi ses études universitaire, rêvant d’immigrer en France, mais sa famille lui a confisqué son passeport refusant de perdre son fils unique dans une famille de filles. Il a pu avoir un poste de travail où il a passé d’un grade à un autre jusqu’à devenir un responsable dans une grande boite publique.

Si Lahbib a connu jeune sa femme. Ils étudiaient tous les deux au Campus et partageaient le même train pour retourner, chaque fin d’après midi, chez eux. Ils ont débuté par échanger quelques propos de courtoisie et de politesse, puis ils commencent à se parler, à se connaitre et à s’aimer. Il a connu beaucoup de filles, mais celle là, bien que pas trop belle, il a su dès le début qu’elle sera la femme de sa vie.

Ils se sont mariés, et leur petite famille s’est consolidée par l’arrivée de leurs deux enfants. Ils faisaient tout à deux, leurs sorties, leurs courses et même leur amitiés sont partagées. Le dimanche matin, assise sur ses genoux, dégustant leur café au lait, ils faisaient leurs recherches sur le net et écoutaient leurs chansons préférées.

Elle n’avait presque rien à lui reproché. Durant presque 17 ans il était un mari parfait. Il l’aidait à faire le ménage, prend toutes ses responsabilités dans l’éducation des enfants, il était un bon mari et un bon amant . Ses collègues de travail l’enviaient, le comparant aux siens fermés, machos et qui leurs laissaient toutes les responsabilités.

Une nuit elle s’est réveillée, l'oreiller à coté était vide. Elle a pensé qu’il a eu un malaise et qu’il n’a pas voulu la déranger.
Debout, sans faire de bruit, elle va le chercher. Elle le trouve scotché à l’écran de l’ordinateur presque nu, et avec la webcam il échangeait du plaisir avec une inconnue... Elle s’est sentie blesser. Qu’est ce qui peut le pousser, lui, à faire l’adolescent et sa femme dormait juste à coté ?

Il lui a tout expliqué, à sa version personnelle qui l’a vite convaincue, en lui disant qu’il n’arrivait pas à dormir, et que tout est arrivé sans vraiment le vouloir et sans le préméditer, que ce n’était qu’une trainée du virtuel qu’il ne connaissait même pas le nom... Elle l’a cru. Elle a pensé que c’est juste passager, et qu’il n’osera jamais la trahir ou la tremper en réalité.
Elle n’a que le surveiller, être plus présente et plus vigilante. Et chaque son sur le clavier, elle et là à lui demander ce qu’il faisait. Seulement, pendant les heures de travail, il était hors son champ de vision. Elle a repris sa confiance en lui comme si elle n’a jamais été touchée. Mais il est toujours à ses cotés, à partager toutes ses joies et ses moments de peines. C’est son homme, son mari attentionné, c'est seulement à elle qu'il peut penser, comme lui était pour elle.

Mais est ce vrai ?


A suivre...

lundi 11 janvier 2010

Positiver... et apprécier son cadeau.


La vie l'a parfois gâté et parfois malmené.
Des cadeaux, elle en a reçu plusieurs mais l'un d'eux hante à chaque moment ses pensées.
Un cadeau particulier.
Un cadeau beau qu'elle a dans ses rêves dessiné.
Un cadeau qu'elle n'a jamais espéré et qu'elle n'a jamais pu oublier.
Un cadeau qu'elle n'a pas su toujours apprécier.
Un cadeau d'un homme qu'elle a un jours aimé de son cœur d'adolescente malgré toutes ses années.
Un cadeau d'une soirée, destiné à être oublié.

Pour une soirée, et pendant des heures qui sont vite passées, ils étaient ensemble. Ils se sont rencontrés dans un contexte de rêve.Il était beau , adorable et attentionné. Il n'a jamais voulu la blesser.

Ils ont pour des heures parler, de leur vie, leur présent et de leur passé. leurs mains, leurs lèvres et leurs corps se sont rencontrés.Son amour l'aveuglait, mais elle était heureuse et se voyait princesse dans un conte de fées.
Mais il a toujours insisté, que son cadeau est unique et qu'elle ne devait jamais d'avantage espérer .
Comme une folle elle l'a suivi mais une peur interne la bloquait. Une peur de son regret,regretter d'être avec elle ou de partager ses rêves et ses folies que seule elle connaissait. Elle avait peur de le perdre et à jamais.
Cette peur ne lui a pas permis d'apprécier, les beaux moments qu'ils ont partagés. Ce cadeau n'était que des retrouvailles et un adieu. Et ce n'était que l'adieu qui la dérangeait.

A tête reposée, après des longues nuits d'insomnie et de larmes coulées, elle a pu enfin apprécier, ce beau cadeau qui ne sera jamais renouveler. Il est partie loin d'elle et ne reviendra jamais, lui laissant de lui un beau souvenir, le souvenir d'une rencontre et d'un adieu.

Comme le temps et les années peuvent passer, mais les souvenirs ne sont jamais effacés. Le souvenir de ses yeux qui brillaient, de ses lèvres qui souriaient, le souvenir de sa main qui l'a guidé et de ses mains qui tenaient les siennes, le souvenir de ses baisers partagés au bord de la mer et de ses doigts qui la caressaient... Le souvenir de son cœur qui s'emballait flottant dans un monde merveilleux.
Pour quelques heures, qui sont très vite écoulées, elle a passé la plus merveilleuse soirée. Ses mots raisonnent et pour toujours dans sa tête et son cœur, et son visage, son sourire... ne l'ont jamais quitté.

Elle n'a que les souvenirs de son cadeau qui l'a, pour des longues semaines, peiné, en ne pensant qu'à l'adieu.
Mais elle savoure, dans ses moments de solitude, les plus beaux souvenirs en ne gardant que les beaux instants qui ont précédé le baiser d'adieu.

Loin où il est, elle lui dit merci, d'y avoir pensé. De lui offrir ce cadeau pour savourer ses rêves. D'être là même le temps d'une soirée.De lui permettre de savoir la grandeur du bonheur qu'elle peut avoir, en fermant les yeux, et en l'imaginant pour une autre fois tout à coté.

Avec toute brise maritime et chaque bouffé d'air frais avec un gout salé, elle pose le regard trop loin, vers un horizon infini, le guettant et pour reprendre ses souvenirs, sentant sur elle la caresse de ses mains et la chaleur de ses lèvres qui la mettent dans un monde imaginaire et inexistant, ce n'est qu'illusions.

Et si elle le savait, elle n'aurai jamais pleuré, jamais raisonné pour ne pas gâcher les beaux moments volés d'un cadeau d'une soirée destinée à être oubliée.

vendredi 8 janvier 2010

S'évaporer... seule comme sa fumé.


Il est déjà 13 heures. Elle est entrée seule dans un café, luxueux avec ses fauteuils rouge bordeaux et son bois massif juste vernissé. Elle a commandé son café, noir avec une petite nuance de lait. Elle a allumé sa première cigarette et a pris une gorgé de son café, sans sucre, amère comme ses pensées.

Quelques clients sont éparpillés autour d’elle. Elle les observait sans vraiment les voir.
Une étudiante juste à coté, surfant sur son pc chansonnant avec un air gai sur une musique diffusée à partir d’un grand écran qui était collé au mur.
Un jeune qui bavardait avec une vieille touriste, lui chuchotant à l’oreille et lui faisant les yeux doux et surement dans ses pensées la question des papiers sera bientôt réglé.
Des hommes, bien rasés, bien costumés et cravatés qui venaient bavarder et déguster un thé chaud mentholé pour le moment d’une pause déjeuné.

Elle ferma les yeux, sentant sa cigarette la bruler, elle l’écrasa sur le cendrier et elle alluma vite une autre pour regarder filer des fils de fumé.

Toute sa vie se déroulait devant ses yeux, seule, entre sa cigarette et son café. Ses moments de joie et ses moments de peines, et comme ils sont si nombreux ces derniers. Elle s’est vu jeune, enfant, insouciante, jouant avec ses frères et courant derrière une petite chatte qu’elle voulait adopter.

Puis une jeune adolescente, avec le rêve de changer le monde, jeune, belle et élancée. Avec tous ses espoirs et sa fougue elle a tout expérimenté. Elle a fait la politique, mener des grèves, elle a gouté à l’alcool, les drogues et les hommes, elle a dansé, dragué, charmé et rien ne l’arrêtait. Sur ses peines elle n’a jamais tardé, elle n’avait pas le temps pour y penser.

Après tant d’année, elle est devenue
mère, prise par les charges de la vie, elle a tout délaissé, ses rêves, ses folies… et sur sa famille et son boulot elle s’est focalisé. Elle n’a plus la force de réclamer, ou de se révolter, de penser à elle ou à ce qu’elle devenait. Elle avait peur d’éveiller ce volcan qui bouillonne en elle et qu’elle a su le rendre muet pour des années.

Et puis, les tonnes de pierres gardées pour des années sur ce volcan se sont envolées. Par pure magie ou c’est les pierres qui ne pouvaient plus le maintenir endormis et pour toujours, ou peut être c’est elle qui s’en est débarrassé. Elle a repris ses rêves, et ses folies grandissaient…

…………

Les cigarettes se succédaient et le cendrier est pour la deuxième fois changé. Encore quelques gouttes de son café restaient, et elle n’a pas vu le temps passé. Il ne lui reste que des minutes pour filer, ses obligations l’attendaient.

Des larmes coulent sur ses joues. Elle qui croyait qu’elle n’aura plus la force de pleurer tellement elle a versé de larmes ces derniers jours. Elle savait que ce volcan en elle va finir par la bruler, comme il a fait anéantir tous ses rêves et ses espoirs. Elle sait qu’il faudra l’enterré et à jamais. Reprendre sa vie, ses habitudes et sa monotonie. Sa vie était sans risques et sans folies mais elle était sans larmes et sans peines. C’est juste maintenant qu’elle s’en apercevait.

Elle a éteint sa cigarette, la dernière qui restait dans le paquet, un peu de rouge à lèvres et d’anti-cerne pour cacher les traces de ses larmes et de ses longues nuits d’insomnie.
Elle prend sa voiture et commence à rouler. Le cœur lourd et une douleur atroce à sa poitrine, ce n’est surement que l’effet du tabac, qui ,par magie pourra rétrécir les années qui lui restent à vivre.

De loin elle voyait un grand camion qui arrivait, pour une minute elle a failli continuer sa route. Être écrasée, et écraser avec, tous ses souvenirs, ses peines et ses larmes qui l’aveuglaient. Ça sera plus facile que de se couper les veines pour en finir, car elle n’a plus le courage de le faire, de peur de voir ses enfants sans elle, ou peut être sentir une peine dans leurs yeux. Mais elle sait, elle a la certitude même que ça ne va pas trop tarder. Elle se déteste. Elle se hait. Elle est même dégoutée d'elle même et de ce qu'elle devenait, de tout ce qui s’est passé et de tout ce qu’elle a fait sans vraiment le préméditer. Elle sait que ce volcan en elle va un jour la pousser vers la paix, la paix finale, et elle s’évaporera, seule, comme la fumé de ses cigarettes qui la brulent pour le moment
.

Fuir son rêve ou sa réalité???


Fuir, se sauver, s'enfuir...prendre la course et aller loin parfois à cause d'un danger ou simplement une peur réelle ou juste imaginée.
Il y a des personnes qui fuient les espaces clos, l'obscurité, les hauteurs... au point de devenir une phobie maladive qui peut parfois être traitée et que les psychologues cherchent les origines au fond fond de l'inconscient ou dans des souvenirs d'enfances.

Mais, peut on fuir notre réalité?

Une réalité qui nous étouffe,une réalité qui nous mène, nous emmène et nous malmène.
Cette réalité qui nous conduit, nous accompagne et nous commande.
Cette réalité qui nous berce et qui nous maltraite, qui nous fait parfois rire et surtout pleurer.
Cette réalité qu'on vois obscure, étouffante, emmerdante...

Et on cherche la fuite.

Le rêve est une fuite, un échappatoire.
Le rêve est une seconde chance, une vie à coté de la vie.
Le rêve est un monde vaste qu'on dessine avec les couleurs qu'on aime et qu'on choisit.
Le rêve nous permet de sourire quand on est les plus tristes, nous permet d'avancer et de casser tous les murs à la recherche d'une lumière au fond d'un tunnel.

Mais le rêve aussi peut nous étouffer quand il veut s'approcher de la réalité, quand on aime tout réaliser.
Le rêve bien que basé sur nos illusions peut être lui même source de mal, quand on y croix, on s'y attache et quand on ne veux pas, ou on ne peut pas s'en débarrasser.

Alors on doit fuir la fuite, fuir nos rêves, ou juste les arrêter. Retourner vers la réalité, elle est là, plus claire à tous les yeux.
Il faut peut être apprendre à ne pas rêver, ou ne pas chercher à les réaliser, mais peut on ne pas espérer? qu'un jour peut être le rêve devienne réalité?



Comment faire?
Fuir nos rêves ou fuir la réalité?
Pour aller vers des absurdités?
Un monde sans limites et sans moralités?
Tourner dans un cercle vicieux en attendant une fin accélérée?
Ou fuir encore et encore vers d'autres horizons.

Moi je reprend mon premier amour, mon crayon et mon bout de papier, je trace parfois des mots qui n'ont aucun sens, des mots qui se suivent, qui me fuient, pour noircir cette page et en demander encore et encore sans pouvoir s'arrêter. Dessiner un mélange flou de mes rêves et de ma réalité et des scènes qui n'ont jamais et ne pourront jamais exister.

D'autres prennent leur pinceaux, et toujours un bout de papier, pour dessiner avec des couleurs ce qui les envahissait, une joie ou une peine, et les couleurs les prennent, pour chercher une liberté et tout extérioriser.

Alors on ne peut jamais remercier nos papiers, qui nous permettent de s'évader, de nos rêves ainsi que de notre réalité. Avec des couleurs ou simplement avec du noir, mais enfin une partie de nous est sur ce papier, et on donne chaque jour naissance à un nouveau né ,qui n'est pas toujours si parfait, mais à nos yeux il l'est, car c'est notre bébé.