jeudi 31 décembre 2009

Bonne année



Mes meilleurs vœux de joie, de bonheur,de folies, de santé.... à tous ceux que je connais dans ce monde virtuel, tous ceux qui sont passés un jour par mon blog et qui m'ont encouragé avec leurs mots et leurs commentaires, je ne peux que dire , je vous aime mes AMIS.

Que cette nouvelle année vous permette de réaliser une grande partie de vos rêves.

jeudi 24 décembre 2009

Le rire est-il toujours signe de joie?


Le rire, cette expression du visage et ce son qui sort de la bouche sous forme de secousses, est généralement signe de joie, de gaieté et de bonne humeur.

Mais est ce toujours le cas?

Le rire est parfois signe de désarroi,un signe de douleur pour camoufler un mal au cœur.
Le rire est une défense contre une larme qu'on refuse de voir ou on essaye de bloquer.
Le rire cache une souffrance et étouffe un mot qui refuse de sortir de ces lèvres figées.
Un rire est une quête de paix pour ne pas se sentir ridicule et humilier.
Un rire n'est qu'un masque pour une autre image de soi ou plutôt pour mentir à soi.

Ma grand mère disait, le rire engendre les larmes et tant qu'on rit tant qu'on pleure.
Mais peut être c'est que tant le mal est fort tant le rire est plus sonore.



De ce fait,il ne faut jamais jalouser ou envier ceux qu'on voit rigoler à la longueur de la journée car il passent de longues nuits , seuls, à pleurer.

lundi 14 décembre 2009

Les bonnes, le mal nécessaire.

Pour une grande partie des femmes qui travaillent, et qui ne voient pas leurs vie passée entre la serpillère et la vaisselle, ou d'une casserole à une autre pour subvenir aux besoins de leurs petites familles... on parle toujours de bonnes.

Deux choix peuvent se présenter, soit trouver quelqu'un à qui on peut faire confiance et de là avoir une bonne couchante, ou engager une femme qui passe juste une partie de la journée chez nous, fait ce qu'elle a à faire, puis part chez elle l'après midi.

Pour mon expérience personnelle j'ai eu depuis plus de 10 ans recourt à ces deux types de bonnes.

Pour ma première fille,elle était prise en charge par maman, cette situation a ses avantages, vu la sécurité et d'être assurée qu'elle est en bonnes mains. Mais ça cause aussi beaucoup de perte de temps, maman ne veux pas la garder quand je ne travaille pas ou quand je veux sortir,je dois de même rester chez mes parents une partie de la journée en venant la reprendre(geste obligatoire en guise de remerciement)bien que parfois j'ai pleins de choses à faire, en plus et comme j'ai un sale caractère, je veux que personne me dise qu'il est fatigué à cause moi ou qu'il me fait une faveur même si c'est maman.Dés ses 3 ans je l'ai inscrite dans un jardin d'enfants.

Avant l'arrivée de mon fils j'ai pris mes dispositions et j'ai trouvé, après une grande recherche, ma première bonne.
Celle la n'a pas dépassé un mois chez moi, depuis les premiers jours j'ai remarqué des choses anormales entre ma bonne et un ouvrier dans un chantier voisin. Et comme c'est l'été et je ne travaille pas j'ai pu la surveiller.Mais un jour en me réveillant de ma sieste sur les cris de mon bébé et en la cherchant je l'ai trouvé dans le jardin de la maison avec son amoureux qu'elle a déniché dans moins de deux semaines. Tout de suite elle a fait ses valises, ou plutôt son sac et je l'ai amené chez elle.

J'ai cru que j'ai fait la faute d'engager une bonne dans un age trop critique, à vingt ans c'est normal ce qui est arrivé et j'aurai dû avoir l'esprit plus ouvert, mais je me suis dit que si je l'ai trouvé au jardin bien que j'étais à la maison, où la trouverai je quand je serai absente?.

Alors j'ai déniché une plus jeune, à 15 ans, qui n'a jamais mis les pieds dans une ville et j'avais encore plus d'un mois pour lui apprendre à s'occuper de mon fils pendant les trois ou quatre heures de mon absence, et il m'a fallu des efforts fous pour la sortir vers"la civilisation", et j'ai pu découvrir comment la pauvreté peut être cruelle sur tous les points de vu.
Elle était intelligente et elle ne voulait pas revenir chez elle, alors elle a supporté toutes mes exigences. Au bout de quelques mois, elle est devenue une charmante jeune fille, propre, bien habillée, elle commence même à exiger de faire ses angles et ses cheveux, sans oublier les crèmes hydratantes pour ses mains, elle qui ne connaissait pas à sa venue la différence entre le liquide pour la vaisselle et le shampoing. Mais en rentrant une fois chez elle, toute transformée, elle s'est vite fiancée pour ensuite se marier et je pourrais pas l'empêcher.

Après, une suite de bonnes se succédait, entre celle qui ne veux rien apprendre et celle qui ne peux pas supporter l'éloignement de sa famille... Je n'ai garder aucune pour longtemps. La dernière bonne couchante, et après 3 ans chez moi, est devenue la maitresse de la maison. C'est elle qui décide ce qu'on va préparer, le décor de la maison, la chaine de la télé... et elle met son nez partout et je me suis sentie étrangère chez moi.

Ces dernières années, et comme les enfants sont presque toute la journée à l'école et j'ai trop de temps libre, j'ai plus besoin d'une présence continuelle, une bonne pour trois jours par semaine est suffisante,et là, un autre genre de problèmes se pose, le plus important est l'absentéisme surtout quand j'ai quelque chose de programmer à faire et que je me trouve obligée de l'assumer toute seule, moi qui déteste toutes les activités ménagères et je ne suis passionnée que par la cuisine là où j'excelle( avec le témoignage de tous ceux qui ont gouté à mes merveilles préparées), et c'est mon domaine où je veux personne avec moi.

Ma plus importante conclusion sur ce sujet, que deux femmes ne peuvent pas cohabiter dans la même maison. Pour avoir la paix avec sa bonne, il faut la laisser agir seule selon tes instructions mais sans ta présence continue qui sera obligatoirement accompagnée par des remarques et des critiques( je parle de mon cas). Et ça devient parfois un mal nécessaire, car depuis quelques mois je suis sans bonne, je suis en paix moralement mais KO physiquement.
Peut être je vais faire une annonce pour trouver une bonne invisible car c'est ce qui me convient surement.

samedi 12 décembre 2009

Le concours de neuvième année de base


Depuis le début de l’année, les jeunes collégiens pilote et surtout leurs parents posent beaucoup de questions. C’est la première promotion qui arrive à la neuvième année de base, et ils se trouvent devant un concours pour le passage aux lycées pilotes.

Au début, et dès le début de l’année scolaire, plusieurs rumeurs circulaient, ces élèves vont passer automatiquement à ces lycées sans le passage obligatoire par un concours vu qu’ils ont réussi le premier à la fin de leur sixième année, ou comme une autre rumeur, c’est la moyenne de 15 qui sera éliminatoire et qu’au dessus de ce seuil ils ne seront pas obligés de passer un deuxième concours.

Mais depuis quelques jours, il s’est avéré que tous les collégiens vont le passer, ce fameux concours de la neuvième année, et que c’est le seul moyen pour passer aux lycées pilotes, et que ceux qui ont réussi le premier concours n’auront aucune faveur comparés aux autres élèves provenant des collèges dit normaux.

Cette nouvelle est tombée comme une catastrophe sur les jeunes élèves et surtout sur leurs parents. Les enfants qui suivent leurs cours, avec un système plus sévère à leurs yeux (informatique en anglais, physique en français, des évaluations plus recherchées…), et qui subissent un stress dû à la grande compétitivité, seront encore une fois exposés à un autre défi.

Ce défi est considéré très grand, car jusqu’à maintenant le nombre des admis aux lycées pilotes est inférieur à celui des collégiens pilotes. Les parents pensent surtout sur l’impact de l’ « échec » de leurs enfants à ce deuxième passage sur leur personnalité et même sur leur motivation et à l’image qu’ils auront d’eux même surtout qu’ils ne sont que des adolescents encore fragiles. Cela se voit surtout pour les enfants qui se sont éloignés de leurs parents à l’âge de 11 ou 12 ans, qui ont passé trois ans de leur scolarité dans des internats, et qui sont considérés dans leurs petits villages ou petites villes comme des biens placés ou favorisés. Revenir, pour poursuivre leurs études avec leurs amis qu’ils ont quittés depuis trois années, et le regard des autres ,ne sont pas facile à gérer pour ces enfants adolescents.

Pourquoi cette double sélection ? Est ce un seul examen national n’est pas efficace ? Qu’est ce qu’on attend de plus après ce double stress pour une bonne partie de nos élèves et leur entourage ?Et après tout ça qu’est qu’on a préparé de meilleur ou de spécial pour eux cette élite trop sélectionnée ?

Cette peur est, à mon avis( juste un avis personnel), un peu exagérée. Ces collégiens pilotes ont plus de faveurs. Leur système presque militaire parfois, les bonnes conditions d’étude, le niveau pédagogique de leurs enseignants bien choisi pour la plus part, le bon encadrement… leurs donnent plus de chance d’être les premiers.

Un bon encadrement devrait leur permettre d’avoir un bon estime de soi et ils ne devraient pas être touché par une telle épreuve, et que ce n’est qu’un concours qu’ils vont passer et la vie n’est qu’une suite de concours qu’il faut bien gérer. Ils doivent comprendre, et ils le savent, que les bons éléments resteront toujours des bons quelque soit l’établissement, et que les lauréats ne viennent pas toujours des lycées pilotes.

Mettre une moyenne limite n’est pas une bonne idée, plusieurs corruptions peuvent être décelées, et les cours particuliers seront parmi les premiers.
Ce qui gène dans notre système éducatif, c’est surtout les décisions non étudiées, prises à la hâte et sans consulter ni les parents ni les enseignants ni les inspecteurs qui vivent vraiment sur le terrain et savent les secrets de leur métier et pourquoi pas d’autres spécialistes qui comprennent bien les attentes de ces jeunes qui ne sont que le précieux capital humain sur le quel l’avenir de la Tunisie est bien lié.

Quand tout sera bien étudié, on n’entendra plus des décisions prises à la hâte puis très vite annulées.

mardi 8 décembre 2009

Oublier mon mal

Quand le mal est si fort, quand les mots m’échappent et ne peuvent plus apaiser mes douleurs.

Quand je te déteste, je me déteste et je déteste tout autour de moi.

Quand le rêve intensifie mes peines et quand la folie ne peut plus supporter la réalité si cruelle.

Quand j’ai peur de moi, de toi et de tous mes rêves et mes folies.

Quand je me cache,je me mens,et je te mens même toi.

Quand je me sens faible, impuissante et incapable de me sortir de mes illusions.

Quand j’ai mal, je me fais mal et tu y assistes sans vraiment le vouloir.

Quand je veux oublier, me surpasser et je n’arrive pas.

Quand tu me hantes, m’envahis sans pouvoir me passer de toi.

Quand tes mots, tes paroles et ta voix me suivent là où je vais même dans mon profond sommeil.

Je me demande que pourrais-je faire ? Oublier, continuer à me mentir ou à te mentir ?

Continuer à me surpasser, à me cacher ou à me faire encore mal ?

J’en peux plus et c’est plus fort que moi.

Alors j’arrête mes rêves et j’arrête toutes mes belles folies.

Je m’éloigne je m’éclipse en attendant l’oublie.

Est-ce facile ? Est ce possible ?

Mais comment faire ?

Chercher d’autres rêves ou d’autres folies ?

Me faire encore mal pour surpasser ton mal ?

Oooooh ma raison, ma tête revient, tu dois fonctionner encore plus.

Étouffer mon cœur et tous mes sentiments.

Aides moi à oublier, à t’oublier avant que je ne me trouve dans un asile pour les aliénés.

Oublier ton nom, ta voix et tes rêves que je vis avec toi sans y toucher.

J’en peux plus, j’ai mal, je ne dors plus et je ne vis plus. Avec un sourire figé et un cœur sanglant.

Mes larmes me suivent et je ne peux ni les tenir ni leur donner aucune raison.

Je vais trouver un verre, une fumé ou peut être une poudre blanche qui me fera tout oublier.

J’ai besoin d’un mal plus fort que le tien pour pouvoir sombrer et à jamais.

Je maudis mon cœur qui a un jour oser rêver.

Même le rêve devient une faveur qui n'est pas permise à tout les humains.

Un cœur fragile n'a jamais le droit de rêver car même le rêve peut encore le fragiliser ou même le tuer et à jamais.

Alors, tais toi mon cœur tu n'as pas le droit même d'oser y penser.

jeudi 3 décembre 2009

Qui est l'homme parfait?



Comme les chiffres indiquent qu'il y a une égalité en pourcentage entre hommes et femmes dans notre société, alors, pour moi, le problème d'avoir un partenaire ne devait pas se poser.

Mais en observant ce qui se passe autour de moi, beaucoup de questions se posent.

Tout le monde dit que nos jeunes filles sont devenues de plus en plus matérialistes. Elles cherchent surtout le beau, le riche, avec une belle maison et une voiture de luxe.
Elles ne tiennent compte ni de l'age ni du niveau d'éducation pourvu que ce prince charmant soit en possession de moyens qui leurs permettront de réaliser tous leurs rêves.

Par ailleurs, depuis une année, je remarque qu'un bon nombre de jeunes filles, ayant un niveau d'éducation supérieur, elles sont en stade de terminer leur mastère, encore jeunes, ne dépassant pas les 25 ans, ces filles se lient, et pour la vie pour la plupart d'entre elles, avec des hommes qui sont au dessous de leur niveaux social, culturel, économique..... et elles arrivent même à imposer leur choix à leur familles qui espéraient un meilleur partenaire pour leur filles.

On peut expliquer ce choix par l'amour. Dire que l'amour est aveugle. Que l'amour peut faire oublier toutes les différences. Que l'amour peut créer une entente malgré toutes les difficultés que présentent la vie d'un couple.

Et là je me demande: jusqu'à quand cela pourra -t-il durer?
Que ferait elle quand il ne comprendra pas sa passion pour la lecture?
Que ferait elle quand une discussion ne peut pas être comprise de la même façon?
Est ce qu'un homme, d'un niveau juste moyen, pourrait accepter à bon cœur que sa femme soit son chef, qu'elle touche beaucoup plus que lui, qu'elle lui dise dans un moment de colère ou de fatigue qu'il ne pourra pas la comprendre....
L'amour qui les a uni pourrait il supporter pour une longue vie?

Être cultivé n'a jamais été lié au niveau scolaire d'une personne. Mais entre un universitaire et un lycéen il y a surement une différence.

Je peux être classique dans mes pensées ou mes convictions, mais pour qu'un couple puisse avoir plus de chance de réussite il faut que les niveaux, surtout éducatif, soient proches.

En contre partie, je trouve que celles qui ont mis leurs études et leurs convictions en premier lieu sont maintenant soit des vieilles filles qui ne cherchent plus, ou juste font semblant de ne pas chercher à fonder leur propre famille, soit elles sont divorcées car rien ne pourrait marcher.



Chacun est libre de faire ses choix, mais moi aussi je suis libre d'avoir mes propres pensées. Et je préfère rêver de dessiner un cœur sur du papier que de n'avoir ni le rêve ni le cœur ni même le bout de papier.