vendredi 30 septembre 2011

Deux ans déjà…


Le temps passe, et je fête mes deux ans sur ce fameux blog, oui il est fameux ce blog qu’il m’arrive parfois de le détester, de regretter de l’avoir un jour mis au jour. Est ce que j’avais besoin de publier ce que j’écrivais? car je n’ai jamais arrêté d’écrire, pour moi, sur des bouts de papiers qui se perdent et je retrouve en faisant le ménage de ma vie pour me faire revivre un moment qui m’a marqué... Avais-je besoin de nouer des amitiés avec l’image que reflètent mes illusions sans que ça soit complètement moi ? Est ce vrai que je m’enfonce toujours la tête en premier et que je ne me rends compte que je me noie que quand c’est déjà trop tard ?

Une nouvelle année, de délires, de mots, d’humeurs changeantes à l’infini. Mais cette année, je n’ai aucune envie de la fêter, je n’ai aucune envie d’allumer une bougie et dire que je grandi, cette année, je n’ai rien à fêter ou plutôt je ne veux rien fêter…

J’ai voulu faire un récapitulatif de mon année, d’une année que je devais voir avec d’autres yeux que ceux que j’ai en ce moment… Durant cette année, j’ai fermé ce fameux blog deux fois, voulant quitter définitivement les lieux, quitter ce monde virtuel qui, quand il passe à la réalité, n’apporte rien de majestueux… Nos mots nous représentent, représentent un rêve, une émotion, mais ne peuvent jamais dessiner tout ce qu’on est, on est parfois beaucoup plus différent, beaucoup plus compliqué…

Qu’est ce qui a marqué cette année ? Une révolution ? Un pays qui aime changer et qui trouve de la difficulté de se débarrasser d’un héritage acquis depuis des années ? Un héritage qui habite nos têtes, notre mentalité… J’aimerais être optimiste, mais ça ne sera pas si facile de tout bouleverser, ça nécessite des années…

Le mot clé pour moi cette année, c’est la perte de personnes qui ont marqué une partie de ma vie, à des degrés différents, que j’ai considéré très cher pour moi mais que ma maladresse, mes humeurs instables et parfois le destin ont choisi de mettre fin à des belles illusions. Je leurs demande à tous (ils se reconnaîtront peut être) de pardonner mon passage dans leurs vies, et que j’aurais milles fois préféré ne pas les connaitre de prêt ou de les considérer comme étant une partie de moi, en amis, en stabilisateurs et même beaucoup plus. De rester pour eux juste cette illusion lointaine et mystérieuse et c’est ce qui fait son charme. J’ai cru à un moment donné que je suis chanceuse que le destin m’a permis de connaitre ce que je n’ai jamais connu, mais la chance et moi, ça fait toujours deux.

Je ne peux plus faire tuer Illusions, car elle n’est plus mienne, et elle restera pour ceux qui aiment passer un moment à lire ses mots ou à aimer l’image qu’elle peut donner… Mais illusion et moi on sera deux, un autre signe de schizophrénie que même un bon psy ne peut pas déceler, ça devient de plus en plus grave :)

En tout cas, on apprend toujours des choses dans la vie, et ça ne s’arrête jamais. Je suis souvent maladroite et une tête de mule, je suis un cas particulier et je mérite de l’encouragement pour encore délire et savoir garder mon sourire. Et heureusement que j'ai des adorables amis( ils ne sont pas nombreux) qui savent me supporter, m'écouter, me comprendre, et m'aiment bien comme je suis, un ensemble de contraste…

Et encore une fois, bonne continuation Illusions, n’arrête jamais ce que tu as commencé, il y a encore quelque uns qui apprécient ce que vous faites, rabby yaatihom essaber w toulet elbel :D

jeudi 29 septembre 2011

A mon bébé…


Des mots que je n’ai pas pu garder… Des mots que je n’ai pas pu emprisonner… Des mots que je veux à toi, mon bébé, crier…

Même si tu fais la sourde oreille et tu refuses de m’écouter… Même si tu tournes la tête pour ne pas me regarder… Même si tu boudes avec ton front plissé… Je vais te parler…

Je ne supporte pas te voir fâché… Je ne supporte pas te sentir me détester… Même si j’en suis sure que ce n’est pas vrai…

Je n’ai pas pu accepter, de te voir loin de moi s’envoler…

Je n’ai pas pu supporter, de te voir ne plus me confier, tes joies et tes petits secrets…

Je n’ai pas pu assimiler, qu’avec tes propres ailes tu as envi de t’envoler…

Je n'ai pas pu laisser, ton navire t'emporter, loin de mes rivages et mes cieux...

Je n'ai pas accepter, ne pas partager, tes nouveaux rêves où tes petits projets...

Je n'ai pas pu supporter, fermer mes yeux et te savoir emporté loin de moi, à mille lieux...

Je n'ai pas pu tenir mes mains et mes pensées, qui voulaient effacer, tout le mal que par maladresse j'avais causé...

Ce n’est pas la première fois que mes mots te blessent… Ce n’est pas la première fois que tu te refuges dans ton lit fâché… Ce n’est pas la première fois que tu refuses de m’écouter… Ce n’est pas la première fois que tu ne veux pas comprendre ce que je disais…Ce n’est pas la première fois que je m’emporte sans réfléchir à ce que de ma bouche sortait… Mais cette fois, j’insiste pour te parler, j’insiste pour t’expliquer, que ce n’est pas facile d’endurer, la sensation de te savoir fâché…

Mon bébé, je croyais que je pouvais tout contrôler, que je pouvais t’avoir tout le temps à mes cotés et être présente en tout ce qui te concernait… Quand la vie à voulu te donner ta liberté, ou te libérer de ma possessivité, au fond de moi je n’ai pas pu assimiler, ni accepter, ni supporter…

Ce soir, quand tu m’as tourné le dos, refusant tout de ma part, j’ai compris que je devais me raisonner, que je devais couper ce fil avec qui je te tenais à moi et qui risque de t’étrangler…

Je veillerais toujours sur ton sommeil, je te souhaiterais tout le bonheur et la réussite que tu mérites, et je déposerai chaque soir une bise sur ton front, car tu ne pourras jamais te fâcher quand tu es sûr que c’est mon amour qui ne sait pas comment s’exprimer et que tu resteras pour toujours mon bébé…

samedi 24 septembre 2011

Je t’oublie chaque jour…


Je n’ai jamais su oublier, comme je t’ai oublié… Je passe toute ma journée, à ne pas penser, juste à t’oublier...

Je t’oublie en me réveillant chaque matin, en voyant les premières lueurs du soleil caresser l’horizon…

Je t’oublie en buvant mon café chaud, en allumant ma première cigarette et en poussant sa fumée de mes fonds…

Je t’oublie en prenant le volant, en roulant vers une destination, qui avec toi n’a aucune liaison…

Je t’oublie en admirant, les vagues se casser sur les rochers, et en voyant les mouettes très haut s’envoler…

Je t’oublie avec chaque livre que je lis, avec chaque passage qui me plais et avec chaque sentiment qui m’émeus…

Je t'oublie quand mes pieds nus se baladent sur le sable de la plage, quand je jette les bouts de mes pensées, de mes peines sur la surface du large...

Je t’oublie avec chaque musique, chaque note, chaque parole, chaque danse, chaque rire et chaque larme qui s’évade involontairement de mes yeux…

Je t’oublie avec chaque sonnerie, avec chaque klaxon et avec chaque voix qui prononce mon nom…

Je t’oublie dans mes délires, dans mes fous rires, et dans mes gestes d’enfants…

Je t'oublie dans l'obscurité de ma nuit, dans la froideur de mon lit, avec l'étoile à qui je me confie...

Je t’oublie quand je rêve et quand je serre les bras en frissonnant…

………..

Tu vois bien que je t’ai oublié, tu n’es dans aucun moment présent…

Je t’oublierai encore demain et après demain, et je ne cesserai jamais de t’oublier…

vendredi 16 septembre 2011

Des mots qui embrassent la vie ...


Il y a des mots qui résonnent plus que d'autres. Des mots qui touchent nos profondeurs tellement elles expriment ce qu'on veut dire ou ce qu'on sent. Des mots qu'on n'arrive pas à prononcer ou qu'on ne sait pas comment créer.

Charlie Chaplin a dit ces mots qui résument presque tout, résument toute une vie:

J'ai pardonné des erreurs presque impardonnables.
J'ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables et oublier des personnes inoubliables.
J'ai agi par impulsion.
J'ai été déçu par des gens que j'en croyais incapables, mais j'ai déçu des gens aussi.

J'ai tenu quelqu'un dans mes bras pour le protéger.
J'ai ri quand il ne fallait pas.
Je me suis fait des amis éternels.
J'ai aimé et l'ai été en retour, mais j'ai aussi été repoussé.
J'ai été aimé et je n'ai pas su aimer.
J'ai crié et sauté de tant de joie.
J'ai vécu d'amour et fait des promesses éternelles, mais je me suis brisé le cœur tant de fois!
J'ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos.
j'ai téléphoné juste pour entendre une voix.
je suis déjà tombé amoureux d'un sourire.
j'ai déjà cru mourir par tant de nostalgie et...
J'ai peur de perdre quelqu'un de très spécial (que j'ai fini par perdre)...
Mais, j'ai survécu! Et je vis encore! Et la vie, je ne m'en passe pas...

Et toi non plus tu ne devrais pas t'en passer, Vis!!! Ce qui est vraiment bon, c'est de se battre avec persuasion, embrasser la vie et vivre avec passion, perdre avec classe et vaincre en osant, parce que le monde appartient à celui qui ose et LA VIE C'EST BEAUCOUP TROP pour être insignifiante!

samedi 3 septembre 2011

اني قتلتك و استرحت

إني قتلتكِ واسترحت

يا أرخص امرأة عرفت

اغمدت في نهديكِ سكيني

وفي دمكِ

اغتسلت


وأكلتُ من شفة الجراح

ومن سلافتها شربت

وطعنتُ حبكِ بالوريد

طعنته حتى شبعت

و لفافتي بفمي

فلا انفعل الدّخان و لا انفعلت


ورميتُ للاسماكِ لحمك

لا رحمت ولا غفرت

لا تستغيثِي وانزفِي

فوق الوسادة كما نزفت


نفذتُ فيكِ جريمتي

ومسحتُ سكيني ونمت

ولقد قتلتكِ عشر مرات

ولكني فشلت


وظننت والسكين تلمعُ

في يدي

اني انتصرت


وحملتُ جثتكِ الصغيره

طي أعماقي وسرت

وبحثتُ عن قبر لها

تحت الظلام فما وجدت


وهربتُ منكِ وراعني

أني إليكِ أنا هربت


في كل زاوية أراكِ

و كل فاصلة كتبت

في الطيب في غيم السجائر

وفي الشراب إذا شربت

أنتِ القتيلةُ أم أنا؟


حتى بموتك ما أسترحت

حسناء لم أقتلك أنتِ

إنّما نفسي قتلت


نزار قبّاني