jeudi 31 décembre 2009

Bonne année



Mes meilleurs vœux de joie, de bonheur,de folies, de santé.... à tous ceux que je connais dans ce monde virtuel, tous ceux qui sont passés un jour par mon blog et qui m'ont encouragé avec leurs mots et leurs commentaires, je ne peux que dire , je vous aime mes AMIS.

Que cette nouvelle année vous permette de réaliser une grande partie de vos rêves.

jeudi 24 décembre 2009

Le rire est-il toujours signe de joie?


Le rire, cette expression du visage et ce son qui sort de la bouche sous forme de secousses, est généralement signe de joie, de gaieté et de bonne humeur.

Mais est ce toujours le cas?

Le rire est parfois signe de désarroi,un signe de douleur pour camoufler un mal au cœur.
Le rire est une défense contre une larme qu'on refuse de voir ou on essaye de bloquer.
Le rire cache une souffrance et étouffe un mot qui refuse de sortir de ces lèvres figées.
Un rire est une quête de paix pour ne pas se sentir ridicule et humilier.
Un rire n'est qu'un masque pour une autre image de soi ou plutôt pour mentir à soi.

Ma grand mère disait, le rire engendre les larmes et tant qu'on rit tant qu'on pleure.
Mais peut être c'est que tant le mal est fort tant le rire est plus sonore.



De ce fait,il ne faut jamais jalouser ou envier ceux qu'on voit rigoler à la longueur de la journée car il passent de longues nuits , seuls, à pleurer.

lundi 14 décembre 2009

Les bonnes, le mal nécessaire.

Pour une grande partie des femmes qui travaillent, et qui ne voient pas leurs vie passée entre la serpillère et la vaisselle, ou d'une casserole à une autre pour subvenir aux besoins de leurs petites familles... on parle toujours de bonnes.

Deux choix peuvent se présenter, soit trouver quelqu'un à qui on peut faire confiance et de là avoir une bonne couchante, ou engager une femme qui passe juste une partie de la journée chez nous, fait ce qu'elle a à faire, puis part chez elle l'après midi.

Pour mon expérience personnelle j'ai eu depuis plus de 10 ans recourt à ces deux types de bonnes.

Pour ma première fille,elle était prise en charge par maman, cette situation a ses avantages, vu la sécurité et d'être assurée qu'elle est en bonnes mains. Mais ça cause aussi beaucoup de perte de temps, maman ne veux pas la garder quand je ne travaille pas ou quand je veux sortir,je dois de même rester chez mes parents une partie de la journée en venant la reprendre(geste obligatoire en guise de remerciement)bien que parfois j'ai pleins de choses à faire, en plus et comme j'ai un sale caractère, je veux que personne me dise qu'il est fatigué à cause moi ou qu'il me fait une faveur même si c'est maman.Dés ses 3 ans je l'ai inscrite dans un jardin d'enfants.

Avant l'arrivée de mon fils j'ai pris mes dispositions et j'ai trouvé, après une grande recherche, ma première bonne.
Celle la n'a pas dépassé un mois chez moi, depuis les premiers jours j'ai remarqué des choses anormales entre ma bonne et un ouvrier dans un chantier voisin. Et comme c'est l'été et je ne travaille pas j'ai pu la surveiller.Mais un jour en me réveillant de ma sieste sur les cris de mon bébé et en la cherchant je l'ai trouvé dans le jardin de la maison avec son amoureux qu'elle a déniché dans moins de deux semaines. Tout de suite elle a fait ses valises, ou plutôt son sac et je l'ai amené chez elle.

J'ai cru que j'ai fait la faute d'engager une bonne dans un age trop critique, à vingt ans c'est normal ce qui est arrivé et j'aurai dû avoir l'esprit plus ouvert, mais je me suis dit que si je l'ai trouvé au jardin bien que j'étais à la maison, où la trouverai je quand je serai absente?.

Alors j'ai déniché une plus jeune, à 15 ans, qui n'a jamais mis les pieds dans une ville et j'avais encore plus d'un mois pour lui apprendre à s'occuper de mon fils pendant les trois ou quatre heures de mon absence, et il m'a fallu des efforts fous pour la sortir vers"la civilisation", et j'ai pu découvrir comment la pauvreté peut être cruelle sur tous les points de vu.
Elle était intelligente et elle ne voulait pas revenir chez elle, alors elle a supporté toutes mes exigences. Au bout de quelques mois, elle est devenue une charmante jeune fille, propre, bien habillée, elle commence même à exiger de faire ses angles et ses cheveux, sans oublier les crèmes hydratantes pour ses mains, elle qui ne connaissait pas à sa venue la différence entre le liquide pour la vaisselle et le shampoing. Mais en rentrant une fois chez elle, toute transformée, elle s'est vite fiancée pour ensuite se marier et je pourrais pas l'empêcher.

Après, une suite de bonnes se succédait, entre celle qui ne veux rien apprendre et celle qui ne peux pas supporter l'éloignement de sa famille... Je n'ai garder aucune pour longtemps. La dernière bonne couchante, et après 3 ans chez moi, est devenue la maitresse de la maison. C'est elle qui décide ce qu'on va préparer, le décor de la maison, la chaine de la télé... et elle met son nez partout et je me suis sentie étrangère chez moi.

Ces dernières années, et comme les enfants sont presque toute la journée à l'école et j'ai trop de temps libre, j'ai plus besoin d'une présence continuelle, une bonne pour trois jours par semaine est suffisante,et là, un autre genre de problèmes se pose, le plus important est l'absentéisme surtout quand j'ai quelque chose de programmer à faire et que je me trouve obligée de l'assumer toute seule, moi qui déteste toutes les activités ménagères et je ne suis passionnée que par la cuisine là où j'excelle( avec le témoignage de tous ceux qui ont gouté à mes merveilles préparées), et c'est mon domaine où je veux personne avec moi.

Ma plus importante conclusion sur ce sujet, que deux femmes ne peuvent pas cohabiter dans la même maison. Pour avoir la paix avec sa bonne, il faut la laisser agir seule selon tes instructions mais sans ta présence continue qui sera obligatoirement accompagnée par des remarques et des critiques( je parle de mon cas). Et ça devient parfois un mal nécessaire, car depuis quelques mois je suis sans bonne, je suis en paix moralement mais KO physiquement.
Peut être je vais faire une annonce pour trouver une bonne invisible car c'est ce qui me convient surement.

samedi 12 décembre 2009

Le concours de neuvième année de base


Depuis le début de l’année, les jeunes collégiens pilote et surtout leurs parents posent beaucoup de questions. C’est la première promotion qui arrive à la neuvième année de base, et ils se trouvent devant un concours pour le passage aux lycées pilotes.

Au début, et dès le début de l’année scolaire, plusieurs rumeurs circulaient, ces élèves vont passer automatiquement à ces lycées sans le passage obligatoire par un concours vu qu’ils ont réussi le premier à la fin de leur sixième année, ou comme une autre rumeur, c’est la moyenne de 15 qui sera éliminatoire et qu’au dessus de ce seuil ils ne seront pas obligés de passer un deuxième concours.

Mais depuis quelques jours, il s’est avéré que tous les collégiens vont le passer, ce fameux concours de la neuvième année, et que c’est le seul moyen pour passer aux lycées pilotes, et que ceux qui ont réussi le premier concours n’auront aucune faveur comparés aux autres élèves provenant des collèges dit normaux.

Cette nouvelle est tombée comme une catastrophe sur les jeunes élèves et surtout sur leurs parents. Les enfants qui suivent leurs cours, avec un système plus sévère à leurs yeux (informatique en anglais, physique en français, des évaluations plus recherchées…), et qui subissent un stress dû à la grande compétitivité, seront encore une fois exposés à un autre défi.

Ce défi est considéré très grand, car jusqu’à maintenant le nombre des admis aux lycées pilotes est inférieur à celui des collégiens pilotes. Les parents pensent surtout sur l’impact de l’ « échec » de leurs enfants à ce deuxième passage sur leur personnalité et même sur leur motivation et à l’image qu’ils auront d’eux même surtout qu’ils ne sont que des adolescents encore fragiles. Cela se voit surtout pour les enfants qui se sont éloignés de leurs parents à l’âge de 11 ou 12 ans, qui ont passé trois ans de leur scolarité dans des internats, et qui sont considérés dans leurs petits villages ou petites villes comme des biens placés ou favorisés. Revenir, pour poursuivre leurs études avec leurs amis qu’ils ont quittés depuis trois années, et le regard des autres ,ne sont pas facile à gérer pour ces enfants adolescents.

Pourquoi cette double sélection ? Est ce un seul examen national n’est pas efficace ? Qu’est ce qu’on attend de plus après ce double stress pour une bonne partie de nos élèves et leur entourage ?Et après tout ça qu’est qu’on a préparé de meilleur ou de spécial pour eux cette élite trop sélectionnée ?

Cette peur est, à mon avis( juste un avis personnel), un peu exagérée. Ces collégiens pilotes ont plus de faveurs. Leur système presque militaire parfois, les bonnes conditions d’étude, le niveau pédagogique de leurs enseignants bien choisi pour la plus part, le bon encadrement… leurs donnent plus de chance d’être les premiers.

Un bon encadrement devrait leur permettre d’avoir un bon estime de soi et ils ne devraient pas être touché par une telle épreuve, et que ce n’est qu’un concours qu’ils vont passer et la vie n’est qu’une suite de concours qu’il faut bien gérer. Ils doivent comprendre, et ils le savent, que les bons éléments resteront toujours des bons quelque soit l’établissement, et que les lauréats ne viennent pas toujours des lycées pilotes.

Mettre une moyenne limite n’est pas une bonne idée, plusieurs corruptions peuvent être décelées, et les cours particuliers seront parmi les premiers.
Ce qui gène dans notre système éducatif, c’est surtout les décisions non étudiées, prises à la hâte et sans consulter ni les parents ni les enseignants ni les inspecteurs qui vivent vraiment sur le terrain et savent les secrets de leur métier et pourquoi pas d’autres spécialistes qui comprennent bien les attentes de ces jeunes qui ne sont que le précieux capital humain sur le quel l’avenir de la Tunisie est bien lié.

Quand tout sera bien étudié, on n’entendra plus des décisions prises à la hâte puis très vite annulées.

mardi 8 décembre 2009

Oublier mon mal

Quand le mal est si fort, quand les mots m’échappent et ne peuvent plus apaiser mes douleurs.

Quand je te déteste, je me déteste et je déteste tout autour de moi.

Quand le rêve intensifie mes peines et quand la folie ne peut plus supporter la réalité si cruelle.

Quand j’ai peur de moi, de toi et de tous mes rêves et mes folies.

Quand je me cache,je me mens,et je te mens même toi.

Quand je me sens faible, impuissante et incapable de me sortir de mes illusions.

Quand j’ai mal, je me fais mal et tu y assistes sans vraiment le vouloir.

Quand je veux oublier, me surpasser et je n’arrive pas.

Quand tu me hantes, m’envahis sans pouvoir me passer de toi.

Quand tes mots, tes paroles et ta voix me suivent là où je vais même dans mon profond sommeil.

Je me demande que pourrais-je faire ? Oublier, continuer à me mentir ou à te mentir ?

Continuer à me surpasser, à me cacher ou à me faire encore mal ?

J’en peux plus et c’est plus fort que moi.

Alors j’arrête mes rêves et j’arrête toutes mes belles folies.

Je m’éloigne je m’éclipse en attendant l’oublie.

Est-ce facile ? Est ce possible ?

Mais comment faire ?

Chercher d’autres rêves ou d’autres folies ?

Me faire encore mal pour surpasser ton mal ?

Oooooh ma raison, ma tête revient, tu dois fonctionner encore plus.

Étouffer mon cœur et tous mes sentiments.

Aides moi à oublier, à t’oublier avant que je ne me trouve dans un asile pour les aliénés.

Oublier ton nom, ta voix et tes rêves que je vis avec toi sans y toucher.

J’en peux plus, j’ai mal, je ne dors plus et je ne vis plus. Avec un sourire figé et un cœur sanglant.

Mes larmes me suivent et je ne peux ni les tenir ni leur donner aucune raison.

Je vais trouver un verre, une fumé ou peut être une poudre blanche qui me fera tout oublier.

J’ai besoin d’un mal plus fort que le tien pour pouvoir sombrer et à jamais.

Je maudis mon cœur qui a un jour oser rêver.

Même le rêve devient une faveur qui n'est pas permise à tout les humains.

Un cœur fragile n'a jamais le droit de rêver car même le rêve peut encore le fragiliser ou même le tuer et à jamais.

Alors, tais toi mon cœur tu n'as pas le droit même d'oser y penser.

jeudi 3 décembre 2009

Qui est l'homme parfait?



Comme les chiffres indiquent qu'il y a une égalité en pourcentage entre hommes et femmes dans notre société, alors, pour moi, le problème d'avoir un partenaire ne devait pas se poser.

Mais en observant ce qui se passe autour de moi, beaucoup de questions se posent.

Tout le monde dit que nos jeunes filles sont devenues de plus en plus matérialistes. Elles cherchent surtout le beau, le riche, avec une belle maison et une voiture de luxe.
Elles ne tiennent compte ni de l'age ni du niveau d'éducation pourvu que ce prince charmant soit en possession de moyens qui leurs permettront de réaliser tous leurs rêves.

Par ailleurs, depuis une année, je remarque qu'un bon nombre de jeunes filles, ayant un niveau d'éducation supérieur, elles sont en stade de terminer leur mastère, encore jeunes, ne dépassant pas les 25 ans, ces filles se lient, et pour la vie pour la plupart d'entre elles, avec des hommes qui sont au dessous de leur niveaux social, culturel, économique..... et elles arrivent même à imposer leur choix à leur familles qui espéraient un meilleur partenaire pour leur filles.

On peut expliquer ce choix par l'amour. Dire que l'amour est aveugle. Que l'amour peut faire oublier toutes les différences. Que l'amour peut créer une entente malgré toutes les difficultés que présentent la vie d'un couple.

Et là je me demande: jusqu'à quand cela pourra -t-il durer?
Que ferait elle quand il ne comprendra pas sa passion pour la lecture?
Que ferait elle quand une discussion ne peut pas être comprise de la même façon?
Est ce qu'un homme, d'un niveau juste moyen, pourrait accepter à bon cœur que sa femme soit son chef, qu'elle touche beaucoup plus que lui, qu'elle lui dise dans un moment de colère ou de fatigue qu'il ne pourra pas la comprendre....
L'amour qui les a uni pourrait il supporter pour une longue vie?

Être cultivé n'a jamais été lié au niveau scolaire d'une personne. Mais entre un universitaire et un lycéen il y a surement une différence.

Je peux être classique dans mes pensées ou mes convictions, mais pour qu'un couple puisse avoir plus de chance de réussite il faut que les niveaux, surtout éducatif, soient proches.

En contre partie, je trouve que celles qui ont mis leurs études et leurs convictions en premier lieu sont maintenant soit des vieilles filles qui ne cherchent plus, ou juste font semblant de ne pas chercher à fonder leur propre famille, soit elles sont divorcées car rien ne pourrait marcher.



Chacun est libre de faire ses choix, mais moi aussi je suis libre d'avoir mes propres pensées. Et je préfère rêver de dessiner un cœur sur du papier que de n'avoir ni le rêve ni le cœur ni même le bout de papier.

lundi 23 novembre 2009

Ma mémoire


Le sujet de la mémoire est si vaste et étudié par plusieurs chercheurs en psychologie cognitive ou dans toutes les sciences qui s'interressent au fonctionnement du cerveau.

Je ne vais pas entrer dans les détails de la mémoire visuelle ou auditive; ou celle de la mémoire à court terme ou à long terme, mais je vais parler de ma mémoire que je ne comprends plus le fonctionnement.
Une mémoire est généralement sélective; elle ne peut pas emmagasiner tout ce qui se passe autour de chaque évênement; mais la mienne est incompréhensible.

Parfois; je me rappelle de petits détails qui reviennent à ma tendre enfance avec une clartée anormale et en contre partie je reste clouer devant le frigo quelques minutes en assayant de me rappeler ce que je venais chercher sans aucun résultat.
Ce qui m'embête le plus c'est tous ces détails qui basculent dans ma tête et que j'arrive pas à chasser.
Je peux oublier une information; mais je me rappelle clairement où je l'ai vu, quel page et même quelle ligne.
Ma mémoire me joue aussi des tours avec les noms propres, je peux pas me rappeler de l'auteur d'un livre que lis, ou d'un scientifique que j'utilise les résultats de recherches......; le pire est que j'oublie le nom d'un collègue ou d'un administratif malgré que nos contacts sont fréquents ce qui me cause parfois des problèmes de mal compréhention liés à mon attitude, surtout que j'ai le défaut de ne jamais chercher à me justifier ou d'expliquer aux autres les raisons de mes actions. Cette faible mémoire de nom n'est pas nouvelle pour moi; alors elle n'est pas surement dû à l'age.
Ce qui me gêne encore plus c'est cette mémoire si perfectionnée envers les évênements banals de la vie même si ces évênements ne me concernent pas directement. Je n'oublie pas une promesse; un geste ou un mot qui me fait plaisir ou me blesse, j'aime pas les personnes qui se répètent ou tournent toujours autour du même sujet.
Je me demande parfois est ce possible de dresser notre mémoire qui fonctionne trop bien dans certains domaines et qui est si nulle dans d'autres.

vendredi 13 novembre 2009

Débat sur la question de virginité.


C'était il n'y a pas si longtemps. On était huit collègues dans un cours de psychologie. Un sujet a été proposé pour le débat, et c'était la question de virginité.
Le groupe se composait de six homme, deux femmes, tous d'un certain age et avec une bonne expérience dans la vie. Ma seule collègue, une célibataire qui a dépassé la quarantaine, elle a préféré garder le silence tant que tel sujet ne correspondait pas à son image de femme respectueuse, alors j'étais seule face à six hommes.

Certains d'entre eux ont signalé que la virginité est essentielle pour la femme, mais il n'avaient pas de mots à dire tant que c'est une question qui ne concerne que le couple en vu de mariage.

Deux autres étaient si catégorique, ils ne peuvent pas tolérer aucun rapport qui peut se passer hors les normes sociaux et religieux du mariage et cela concernant les jeunes filles comme les hommes.

Une fille qui aurai fait une gaffe pareille on ne peut jamais lui donner confiance car elle pourrai la refaire, et ces quelques gouttes de sang sur ce drap blanc sont capables de dissimuler tous les doutes et vivre en paix.

La notion de faute et de crime ne me plaisait pas, la fille peut le regretter, peut espérer effacer un moment où elle s'est emportée dans un instant d'amour ou de folie, mais ça peut aussi être une bonne expérience dans la vie, peut le vivre en ayant conscience de ne faire du mal à personne tant que c'est son corps à elle et elle est libre d'en faire ce qu'elle veut, le cacher, le mutiler ou lui donner du plaisir.... et celui qui veut se lier à elle, c'est surtout à sa personne, à sa tête, à sa façon de penser non à son corps qu'il considère sale comme une friperie usée. Lui dire ou lui cacher ce qu'elle a fait dans son passé avant de se lier à lui, c'est son choix à elle.

Alors, l'un de mes collègue est passé à la question de la virginité soit disant artificielle, comme la plus grande catastrophe que la science a pu inventer.
Il m'a posé la question -comme s'il a découvert la preuve de mes fausses idées-: est ce que tu accepterais que ta belle fille fasse cette intervention? et j'ai répondu, avec tout mon calme habituel, si mon fils a une tête qui fonctionne de la sorte(bien que je vais essayer de l'éduquer pour ne pas l'être), si elle pense que ça lui donnera confiance en celle qu'il aime et en lui même, si cela va lui permettre de vivre en paix avec la femme qui lui convient, c'est moi même qui l'encouragerai à le faire, je sais que c'est de la tricherie mais c'est la faute de la mentalité qui considère le corps d'un homme et surtout d'une femme comme une malédiction.

En contre partie, je fait une limite entre sa vie avant d'être liée à mon fils qui est totalement la sienne, et sa vie d'après, où elle doit respecter son choix de se lier à lui car c'est à partir de ce moment qu'elle est devenue ma belle fille pas avant.

C'est ma façon de penser, de voir les choses, je sais que ce n'est pas partagé, mais chacun est libre de faire ce qu'il veut et je respecte bien cette différence. Mais je suis triste pour ce collègue qui a passé quatre décennies sans connaitre une belle partie de la vie.

vendredi 6 novembre 2009

Pour la liberté



Rien ne peut décrire le mal que je sens, la colère qui me porte, l'impuissance qui me bloque. Bon courage Fatma et le soleil se lèvera bientôt.

lundi 2 novembre 2009

Un rêve irréalisable.



Comme je suis une enfant qui n'a jamais su grandir, je fais encore des rêves même éveillée, dans le noir de ma chambre ou sur une page d'un roman que je ne déchiffre plus les lettres.

Mes rêves à moi sont parfois un échappatoire, un espoir, une évasion vers un monde imaginaire. La plupart de mes rêves sont irréalisables, pas à cause de ma passivité mais surtout parce que leur réalisation ne dépend pas seulement de moi.

Trouver l'amour comme je le conçois est l'un de mes grands rêves, pas l'amour famille, l'amour enfants, l'amour de tous les jours, mais c'est l'amour de rêves, de folies, de romance, de passion..... Alors mes pensées me mènent vers un univers lointain que j'imagine de différentes couleurs avec des scénarios à la fois doux et fous.

Je rêve de toi mon homme à moi sans voix et sans visage.
Je rêve de toi dans notre ile si loin.
Je rêve de nos pieds nus se balader sur le sable fin.
Je rêve de nos regards qui suivent les dernières lueurs du soleil derrière l'horizon.
Je rêve de nos cœurs à coté du feu qui veillera sur notre nuit.
Je rêve de la lueurs des flammes dans tes yeux.
Je rêve de ma passion en embrassant la paume de tes mains.
Je rêve de tes doigts jouant avec mes cheveux mouillés par la pluie.
Je rêve de tes mains qui savent éveiller,bercer et guérir.
Je rêve du son de ton cœur que j'entends sur ton torse nu.
Je rêve de ton souffle quand il affleure mon cou.
Je rêve de ton parfum quand je me réveille le matin.
Je rêve de notre passion sur toutes les belles plages.
Je rêve de nos regards qui se croisent sur tous les beaux rivages.
Je rêve de nos mains, de nos mots qui se cherchent sans se retrouver.
Je rêve d'un livre qu'on partage la passion de lire.
Je rêve de courir, danser, crier, hurler... tout oublier, tout effacer de mon présent et de mon passé.
Je rêve de me cacher, de pleurer la joie d'être avec toi, mon homme à moi.
Je rêve de ma sensation de sécurité en fermant les yeux dans tes bras...
Je rêve...... je rêve....... je rêve.....

Je ne rêve ni d'avoir la lune ni de créer un nouvel univers.
Mes rêves sont simples, bêtes... mais ce sont mes rêves à moi.
Mes rêvent me comblent et me donnent un sourire qui sort du cœur.
Mes rêves sont mon livre que je dessine avec mes belles couleurs.

Je continuerai à rêver tant que l'enfant et encore en moi. Je continuerai à rêver jusqu'à ce que le seul homme qui habite mon coeur les partagera avec moi. mais pour le moment mon rêve me suffis.

mardi 27 octobre 2009

Prends soin de toi


Comment t'aider?
Comment te soutenir?
Comment effacer cette ride sur ton front?
Comment te rendre ton sourire, ton humour, ta joie de vivre?
Comment te faire oublier tes peines, tes soucies?
Comment t'enlever, te kidnapper?
.....

Tu es loin et je suis impuissante, tu es triste et je suis incapable de redessiner un sourire.

Toi, tu pense à elle et moi je pense à toi. Pas de la même façon mais je ne sais pas.
Est ce que l'amour peut rendre triste à ce point?
Est ce que l'amour peut rendre faible à ce point?
Est ce qu'il fait mal à ce point?
Je le maudis cet amour s'il te prends ton bonheur, s'il prend ton sommeil, ton sourire et ta joie de vivre.

Je t'ai connu avant de l'aimer et je t'ai connu après. Et à travers toi, votre amour et votre passion ,j'ai aimer aimer, j'ai espéré sentir ce que vous sentez, J'ai voulu rêver comme vous le faisiez, j'ai tenté de sortir mes illusions et mes folies vers la réalité..... Mais est ce que je le veux encore?

Elle ne voudra jamais te voir dans cet état. Elle t'aime, t'adore mais ne veux jamais voir cette peine dans tes yeux, cette douleur dans ton cœur, elle veut juste que tu sois là, pour elle et avec elle. Elle a juste besoin de ta force, de ton soutien et de ta présence. Elle veut juste que tu la prennes dans tes bras, que tu l'embrasse sur le cou, qu'elle laisse tomber sa tête et ses cheveux que tu aime toucher et caresser sur ton épaule et entendre ton cœur battre pour elle. Elle veut pleurer en riant. Elle veut criez en se taisant.Elle veut juste oublier tout le monde autour de vous pour vivre et savourer chaque moment.

Alors pour tout ce qui vous unissait, pour tout ce qui vous liait, sortez de ce fond, sortez de cet état, et juste dis moi comment je pourrai t'aider pour tout dépasser, il y a surement une solution que j'ai pas trouvé.

samedi 24 octobre 2009

Les facettes de mon moi..


En créant ce blog je pensais à un espace où je présente mes joies et mes peines, ma réalité et mes rêves, le mélange de folies et de raisons qui est en moi, ma facette cachée que je peux plus garder pour moi et qu'il n'y a que moi qui connais ses secrets.

C'est un regard vers l'avenir en ayant ce passé et ce présent tout à coté.

Je penses toujours que j'ai fait les bons choix (mais est ce vraiment mes choix?), je ne m'autocritiques que rarement, et je ne trouve aucun besoin à avoir des regrets, car je penses que chaque sourire, chaque rire , chaque colère, chaque larme, chaque peine, chaque folie même les plus déraisonnables.....font partie de ma vie et font aussi partie de moi, et c'est moi qui n'a pas pu grandir et devenir adulte à l'intérieur où je cache parfois un enfant avec toute son innocence et sa spontanéité, parfois un adolescent avec ses sautées d'humeurs et ses révoltes pour rien et pour tout, tout ça sous l'image d'une femme respectueuse, raisonnable même trop parfois,qui sais faire ses choix et qui les assume, une femme très sure d'elle et de ses convictions...


En parlant de moi, je savais que j'évoquerai pas mal de contradictions qui sont dans ma personnalité, je suis pas unique, je suis double ou même triple. Et je demande parfois ,est ce qu'un miroir peut percevoir toutes les facettes de mon moi.

Je suis à la fois douce, trop rêveuse et qui a la tête dans les nuages et en même temps j'ai bien les pieds sur terre, je planifie, je programme, je surveille..... je veux être un bébé gâtée, chouchoutée, cajolée mais aussi écoutée et respectée.....j'aime les défis, les grands défis que parfois on pense que ça sera impossible que je puisse les réalisés, mais je m'y attache et je lâche jamais. J'ai une perception de la vie pas trop commune, un mélange de raison et de folie injoignable. Je suis parfois rigolote, sociable, animatrice et parfois renfermée, solitaire, insupportable.

mercredi 21 octobre 2009

J'en ai marre de ma vie


Parfois une sensation de malaise s'empare de tout mon être. Ces jours ci je me sens mal dans ma peau, j'en ai marre.
Je me sens étouffée, perdue, fatiguée, épuisée.... il n'y a pas une cause précise, mais rien ne me plais.
Ma vie est si chargée, maison, enfants, étude, boulot... j'ai pas un moment à consacrer à moi, à mes loisirs, à un film à regarder dans le calme, à un livre à lire sans interruption , à une journée à passer dans une salle de sport, chez l'esthéticienne ou même dans un salon de coiffure, à un café ou un déjeuner partagé avec des amis (mais est ce que j'ai vraiment des amis avec qui sortir?)....

Je fais tout, la maman, la femme de ménage, la cuisinière, la maitresse des enfants, le chauffeur, le souffre douleur de maman... et pour en ajouter je dirais même que je dois être disponible pour les plaisirs demonsieur.Toutes ces taches sont, selon tous les droits de l'homme ou les droits de travail, dans tous les pays du monde, rémunérées, mais moi je fais tout et je reçois rien.

Une femme qui se respecte ne devrai pas dire ça, mais c'est ce que je sens. Quand la routine s'installe, quand le dialogue n'est plus là, quand l'amour ne deviens qu'une tache de tous les jours,rien n'a aucun sens.

Je sens que je suis au services des autres et que je n'existe que pour faire plaisir à tous ceux qui m'entourent, je le fais par plaisir, car j'aime les voir tous heureux et satisfaits, mais n'ai je pas des droits moi aussi? n'ai je pas le droit à un bon mot de gratitude? n'ai je pas le droit à une surprise, à un cadeau, à une sortie? Je ne veux rien de matériel ça ne compte pas trop pour moi. Mais je veux qu'on me fait sentir que j'existe car moi je ne le sens plus, je veux vivre dans un rêve dans une folie même pour une journée, je veux un peu de romantisme et ce n'est pas trop demandé, je veux qu'on s'intéresse à ce que j'aime et c'est pas si magique. Je suis encore une enfant qu'une fleur, un bonbon, un chocolat,ou une poignée de main lui fait oublier toutes ses peines....

Je peux réclamer tout ça, et je peux l'avoir ou en avoir une partie, mais ça n'aura pas le même sens, le même gout.

C'est la vie, c'est ma vie, est ce que je peux m'en échapper? je l'ai pensé pas mal de fois, de tout laisser tomber, de filer ou de m'enfuir, de chercher ce que je veux ou ce que je souhaite ailleurs.... mais je croix que je n'aurai jamais le courage, car au fond, je pense que je suis, en partie, moi même responsable de cette vie.

Heureusement que j'ai encore mes rêves, qu'un jour tout changera, ou mes folies qui basculent dans ma tête et qui me mènent très loin, très loin vers cette lumière que je vois ou peut être que j'imagine au bout de ce tunnel.

dimanche 18 octobre 2009

Peut-on demander à un homme de nous aimer?


Lorsque les mots nous font rêver, lorsqu'un nom nous fait vibrer, lorsqu'une bise irréelle nous fait danser, lorsqu'une rencontre on espérait, lorsqu'à un café on s'attendait....
Là on ne fait que mendier, une attention qui ne peut jamais arriver, mais est ce que l'on s'attendait? est ce que l'on voulait?

ET la question se pose, est ce qu'on peut demander à un homme de nous aimer?

Au XXIème siècle, la femme se considère égale à l'homme, elle prend l'initiative dans plusieurs domaines et elle s'affirme.
Par ailleurs , le domaine des sentiments reste sans égalité, inchangé et peut être in-changeable.

Je ne peut pas généraliser, mais je parle au moins de la société qui m'entoure, que j'observe et que j'analyse (avec mes pauvres moyens et mes modestes connaissances). Notre homme reste toujours le même, avec tous les bla bla bla qu'il peut raconter. Il veux se voir comme le premier dans la conquête d'une nouvelle terre. Il veut être celui qui choisi et celui qui l'annonce.Il veut charmer, éblouir et surprendre...

Peut il accepter des avances? peut il accepter des sentiments qu'il ne peut partager? Peut il ne pas juger?....

Alors chères femmes, vous ne gagnerez rien en jouant la libertine, vous ne gagnerez rien en vous offrant, en vous donnant, vous ne gagnerez rien en étant la première à dire je t'aime....

Vous gagnerez un jugement qui ne vous fera jamais enchanté, une peine que vous risquez de ne jamais oublier.... Alors laissons les nos chers hommes commencer, laissons les découvrir nos cœurs qu'il croyaient gelés, laissons les nous charmer, nous chercher, laissons les croire qu'ils sont dans tout les premiers.... car nous avons nos secrets de les mener à nos cœurs sans se risquer.

Désolée pour les hommes qui liront cette note, les secrets, nos secrets, vous croyez les connaitre? mais en réalité vous ne connaissez rien.

mardi 13 octobre 2009

SCORPION (et fière de l'être!!!)

Je suis scorpion et je suis vraiment fière de l'être. ces vers piqués à "citations-images974.skyrock.com"( après sa permission bien sur)me décrivent à merveille, avec quelques modérations sur certains points..



Scorpion, maître des ENFERS et de PLUTON
Suscitant L'EFFROI comme L'ADMIRATION.

Tu sèmes la HAINE et la CONFUSION
Le Zodiaque te met souvent en ACCUSATION.

Scorpion signe de l'AUTO-DESTRUCTION
Trop EXTRÉMISTE dans tes IMPULSIONS.

ANGOISSES, PESSIMISMES et CONTRADICTIONS
Tes deux moteurs : VIOLENCE et PASSION.

Scorpion doué pour toutes les professions
Où tu braves la MORT et la RÉINCARNATION
Le cosmos, la psycho ou l'informatisation
Policier, psychiatre ou dons de guérison

Tu sais bien faire tourner les guéridons.
Scorpion crise de HAINE et de PASSION

Tu vis l'amour comme une POSSESSION
EXCLUSIF et ABSOLU dans tes EXALTATIONS.

JALOUSIE, TOURMENTE, tu crains la TRAHISON
Plutôt crever que demander PARDON.

INCISIF, tu nous piques de ton AIGUILLON
Tu joues avec nos nerfs à la PERFECTION.

Méfie-toi, Scorpion Dieu fera l'addition
Toi le roi du business et des machinations

Tu seras peut-être enterré au PANTHÉON
Tu finiras peut-être tes jours en prison.

lundi 12 octobre 2009

Entre le soleil et la lune



Un beau matin, avec un ciel dégagé, la lune et le soleil se rencontraient.
La lune qui a, toute la nuit, veillé sur deux cœurs amoureux et deux corps enlacés, refusait de partir.
Le soleil, avec toute son ardeur, voulait prendre sa place pour arrêter le rêve et appeler à la réalité.

Pas loin un homme qui a veillé, sous les draps de la lune et entre les bras de sa bien aimée, arrêta sa voiture pour mémoriser ce débat entre la lune et le soleil.

La lune qui n'a pas réalisé que les heures ont passé, l'ivresse de la nuit la laissa clouée, ronde, belle, souriante ... refusa de croire que la nuit est terminée avec la lueur de la journée, et le soleil qui sortait pour tout arrêter.

Elle cria fort dans l'espoir de le persuader, de ses arguments que notre homme connaissait.


- Oh cher soleil ! N’est ce pas encore tôt pour commencer la journée ? J’ai veillé sur eux quand ils tenaient les mains pour te voir partir derrière l'horizon. Sur ta dernière lueur ils ont échangé leur premier baiser. J'ai entendu leurs cœurs quand tu étais pressé. J’ai entendu les mots qu'ils se disaient sans parler. J'ai vu leurs yeux qui brillaient dans l'obscurité. J'ai enveloppé leurs corps qui se dévoilaient. J'ai encore allumé l'amour qui les brulait. J'ai éteint les étoiles, coupé les lumières, fermé les portes pour juste les illuminer. Leurs parfums et leurs sueurs se mélangeaient, avec des bougies qui n'ont pas pu résister. J’aurai espéré que cette ivresse continue jusqu'à l'éternité.

- Ma petite lune, regarde le attristé, dans sa voiture coincé pendant que les autres passaient. Ta présence le fait rêver, entre l'envie de prendre la route ou retourner la retrouver. Ta présence lui donne à penser, que la journée n'a pas commencé. C’est de ma lumière que tu a pu veiller et c'est ma chaleur qui les a ensorcelé. Mais je suis là, je suis la réalité. Le rêve c'est juste pour pouvoir continuer. Pour pouvoir espérer que je vais bientôt m'éclipser. Mes rayons chauffent et éveillent, rappellent tous les amoureux à la raison, à leur vie et à leurs obligations.

- Grand soleil, tu es mon maitre, sans toi je ne pourrai plus illuminer les nuits des amoureux, accorder l’inspiration aux poètes, accompagner la traversée des voyageurs ... mais laisse-moi encore quelques heures, laissez les encore profiter de leur séjour, loin de tous les lieux, contempler encore une fois ton lever entre la mer et ces oliviers.

- Ne t'en fait pas, ils reviendront un jour, pour nous admirer, car c'est ici que j'ai perçu notre cher Cupidon avec sa flèche, qui jetait son sort avec un grand bouquet de fleurs. C'est entre cette mer et ces oliviers qu'ils ont découvert leur amour, qu'ils se sont promis d'être unis pour toujours. Alors à chaque fois qu'ils le pourront, ils seront là pour fêter la naissance de leur nouvelle vie.

Le soleil prend sa place et la lune disparait, tout le monde s'éveille tout autour, et notre homme reprend le volant avec une musique qu'elle a choisi pour lui. Sur des centaines de kilomètres il a revu sa vie avec un sourire qui se dessinait sur ses lèvres et de temps à autre il respirait son parfum qui lui collait encore et qui lui rappelle ses courbes et ses câlins. Puis la vie reprend son train train, mais la lune bien qu'on ne la voit plus sous les rayons du soleil elle est bien là à veiller sur les rêves et les espoirs.

La vie a une multitude de facettes, et à chaque moment son charme. Qu'on soit proche ou lointain, ni la lune ni le soleil ne peut effacer un sentiment qui s'est gravé à jamais dans nos cœurs.

jeudi 8 octobre 2009

Un mot à mon père


Je voulais juste dire que tu me manque trop, que tu m'as laissé un vide énorme depuis presque quatre ans déjà.

J'ai vu cet après midi un film sur le combat d'une femme contre le cancer, et ça m'a fait revivre tes trois derniers mois.
Tu ne savais rien sur ta maladie, et je ne sais pas si on avait raison de te le cacher.On a pensé, mes frères et moi, que ça sera moins douloureux, moins stressant, mais une situation plus dure s'est présenté, l'espoir, la sensation qu'on t'a délaissé, qu'on ne faisait pas ce qu'il fallait pour que tu puisse reprendre ton appétit, ta force, ton dynamisme....

Ton regard me faisait mal, à ta fille que tu as toujours gâtée, protégée, défendue, soutenue....ta fille que tu a applaudi sa réussite avant juste une semaine de ta mort et c'est à toi qu'elle dédie toutes ses réussites.

Et puis une nuit, peut être sous l'effet de la morphine, ont a passé toute la soirée à coté de ton lit, et tu nous racontais ta vie, on a rigolé, plaisanté et c'était notre soirée d'adieu pour te retrouver le lendemain allongé sans vie. Et tu es parti, si loin, vers l'inconnu....

Juste pardon papa ont a fait tout ce qu'on pouvait, mais le sentiment d'impuissance est si dur parfois plus que les douleurs de la maladie elle même.

Tu seras toujours là, dans mon cœur, et je serais toujours ta fille dont tu es fier, car tu lui a apprit d'être elle même et d'être fidèle à ses convictions et ses principes mêmes si tout le monde ne les partagent pas avec elle.

dimanche 4 octobre 2009

Rapports adolescents-parents


Le passage entre l'enfance et l'age adulte n'est pas si facile, ni pour l'enfant lui même ni pour sa famille.
L'enfance est en général considérée comme une période plus ou moins calme, l'enfant est protégé par la famille, les institutions sociales.... C'est le temps de l'amour, de l'amitié, des découvertes... et cela malgré les quelques frustrations dues à la dépendance de l'enfant à ses parents.

On peut par exemple citer la crise d'opposition à l'age de trois ans dont parle Charlotte Buhler, cette crise s'exprime comme un besoin de reconnaissance et d'affirmation de soi, mais en même temps elle traduit une quête d'amour et d'estime de la part d'autrui.

A partir de la puberté, les enfants aspirent à autre chose sans savoir quoi. Cette aspiration on peut la trouver dans toutes les activités, les comportements qui deviennent ennuyeux et représentent un sujet de conflit avec les parents.
Les premiers signes d'oppositions apparaissent sous forme d'insolance et de repliques vives qui rendent les parents dans une situation de gène: il existe une sorte de fossé entre le monde narcissique du jeune adolescent et son besoin de communication sociale, et faute d'une entente avec les parents il va essayer de la trouver chez les pairs ou ailleurs.

Cette relation entre adolescent et parents est en étroit rapport avec les familles qu'on peut classer en quatre grand modèles(selon une étude faite sur 7 pays arabes):

*Les familles aisées modernes qui bénéficient de ressources économiques et culturelles élévées ce qui permet aux adolescents une autonomie et une expérience sociale en dehors du milieu familial, mais on note un manque de dialogue et de rapport interpersonnel entre les membres de la famille et une forte tendance à la consommation.

*Les familles traditionnelles aisées dont les ressources économiques sont élevées et culturelles modestes.L'attachement aux traditions apparait dans la domination des hommes et la domination familiale sur les adolescents et surtout les adolescentes que le parcourt d'étude est généralement écourté à cause des mariages précoces.

*Les familles modernes modernistes dont les ressources économiques sont relativement faible et ressouces culturelles acceptables ou élevées, ce type de famille est celui qui fourni à l'adolescent plus de de moyens pour la formation de soi qui se fait grace au dialogue entre les menbres de la famille.

*Les familles traditionnelles pauvres, les adolescents sont généralement confrentés à un sexisme trés fort et à une domination et parfois une violence des pères ou des grands frères, et l'adolescent se trouve obliger d'assumer trés tôt des respensabilités familiales.

Comprendre le mécanisme de cette période délicate de la vie de l'être humain pourra permettre ensuite, ou plutôt faciliter, la formation d'une personnalité plus proche de l'équilibre.

Ce sujet est si vaste ce qui nécessite une suite à cette note.

jeudi 1 octobre 2009

Quand les paroles changent les règles de la chimie


Parfois, je me trouve étonner par la façon de penser de certains.

Hier, pendant une soirée entre collègues, qui inventent des occasions pour se réunir en dehors des murs de nos lycées, vu qu'on est tous enseignantes, plusieurs sujets ont été traités.

L'un de ces sujets est le rapport entre l'être et son créateur.Dans ce genre de discussion je suis plutôt spectatrice car la différence d'idées et de convictions est pour moi de la nature des choses. Et comme les miennes ne me concernent que moi, je ne me sens pas obliger de les échanger bien que j'essaye d'être neutre pour ne pas choquer les âmes sensibles, pas par manque d'informations ou de connaissances mais juste parce que je suis comme disent quelques proches hors les normes sociales.

En plus des sujets habituels concernant la prière, le port du voile, les relations conjugales...une remarque m'a laisser sans parole, ou plutôt m'a poussé à parler.
Selon l'une de mes collègues, il y avait une étude scientifique, qu'elle avait soit disant lu quelque part, sur la composition de l'eau, ce fameux H2O, il apparait selon cette étude qu'il suffit de dire "besmellah" face à ce verre d'eau avant de le boire, sa composition change, et d'autres éléments s'y ajoutent comme ça par pure magie et l'eau devient un produit bénéfique à la santé.


Alors là, c'est trop. Si ces paroles étaient sorties de la bouche de n'importe qui je l'aurai toléré, mais que ça soit une pensée d'une prof, qui a fait au moins 17 ans d'études, ça devient intolérable, impensable et inadmissible...

Quel avenir peut on espérer? et quels pauvres jeunes nous auront dans quelques décennies s'ils sont éduqués à accepter des débilités pareilles venant de leurs profs?

mercredi 30 septembre 2009

Entre mon fils et moi


Depuis la rentrée scolaire, un autre rythme de vie s'est installé à la maison.
Avec trois enfants, les charges deviennent si lourdes surtout que chacun d'eux poursuis ses études dans un établissement différent de l'autre. Un rôle si pesant qui est celui du chauffeur vu que les horaires d'études sont si différents.

Pour cette note, je ne parlerai pas de ces charges, dans une autre occasion peut être, mais je veux exposer la discussion entre moi et mon fils qui n'a que dix ans, en voiture sur la route vers son école.

En lui demandant s'il a pris son portable et en le conseillant de bien le garder, puisque c'est déjà son deuxième , un bombardement de question m'ont été posées:

-maman, combien de portables tu as eu?
- comment tu as pu vivre sans portable? comment faire savoir à tes parents quand tu as besoin d'eux?
-les ordinateurs n'existaient pas aussi?
- comment vous rentrez toi et mes oncles de l'école? à pieds? chaque jour? mais c'est fatiguant....

Pleins d'autres questions, qui ont éveillé en moi ,d'une part mes souvenirs d'enfance ainsi que les changements de conditions de vie pour les enfants de dix ans entres les années 70 où j'ai vécu et aujourd'hui.

Mon fils est inscrit à la même école que moi depuis l'année dernière, rien n'a changé depuis ma scolarité, les mêmes salles, les mêmes tableaux, la même petite cours.... par ailleurs tout a changé, les élèves, leurs occupations, leurs jeux, leurs discussions entre copains et copines...les parents qui attendent leurs enfants à chaque sortie, le nombre de voitures, les emploies de temps pour la rencontre des instituteurs....

Je me demande souvent, est ce qu'on gate trop nos enfants? est ce qu'on a un manque de confiance? est ce que les parents d'aujourd'hui ont plus de temps libres pour leurs enfants que nos parents?....Pour toutes ces questions, la réponse est oui mais pas totalement.Les parents sont plus présent malgré leurs charges, la concurrence est très féroce parfois,l'éducation scolaire est essentielle pour les pauvres intellects ou même pour ceux qui ne savent même pas écrire leur noms...

Nos enfants sont bien ouverts à la nouvelle technologie, manipulent bien les produits électroniques, mais ils sont plus fragiles, pas trop conscient - ou plutôt insouciant- de l'importance de leurs études, de leur avenir, de ce qui est bien ou non pour eux.... et ils ne sont que des enfants qui vivent bien leur age.

Nous, on se charge de beaucoup de choses et on se sens responsable de leur présent et de leur avenir. Peut être que ce que je fait ou ce que je pense ne concerne que moi et mes connaissances, mais cette attitude est plutôt répandue partout. On essaye de leur fournir tout ce qu'ils demandent, dans les limites du raisonnable bien sur, et en contre partie on exige la perfection qui n'est pas toujours accessible.

Enfin bon courage à tous les parents qui ont des enfants scolarisés car la tache n'est pas si facile, et elle semble s'alourdir d'une année à une autre.

Ma première

J'ai longtemps hésité avant de prendre mon courage entre les mains et me lancer.

Écrire a toujours été une passion pour moi, mais c'était mon jardin secret.Un jardin que j'ai longtemps gardé pour moi, bien caché au fond de mon cœur et de mon esprit.




J'écrivai mes rêves, mes peines, mes joies.... Je dessinai mon monde à moi, un peu véridique et parfois imaginaire. La vie m'a prise, les études, la famille, les enfants, le travail..... mais la passion est toujours là.

C'est surtout un besoin de s'exprimer, de faire sortir l'autre partie de moi ou plutôt les autres parties qui vivent en moi et avec moi ou qui sont de simples illusions.

Je vois ce blog comme un mélange de tout, ma vie ,mes rêves, mes réflexions,mes sautées d'humeur, mes joies, mes colères....

j'attends vos commentaires, vos avis,vos encouragements....