On ne parle que de pauvres femmes trahies, d’hommes adultères qui ne savent honorer le serment de fidélité. On ne parle que du machisme masculin, de l’égoïsme, de l’égocentrisme masculin et de la douceur et la délicatesse féminine.
Mais, a-t-on parlé
d’hommes qui souffrent de la trahison de la femme de leur vie ?
D’hommes qui ont perdus toute envie de vie ?
D’hommes qui ne savent
plus donner confiance en aucune femme sur terre ?
D’hommes qui ont peur d’aimer ou tout simplement d’être admiré
pour leur fonds refoulés ?
Oui, de tels hommes peuvent exister et j’en fais partie.
Je suis un homme qui a dépassé la quarantaine, beau, riche,
une carrière professionnelle très bien réussite, je suis même une personnalité
publique, représentant mon pays dans des séminaires et des colloques mondiaux.
J’ai aimé, et j’ai cru pendant des années que mon amour était
partagé. Que je suis un homme chanceux de trouver la femme qui m’aime, qui saura
garder mon honneur. Une femme mère, sœur, amie et complice. Une femme qui comprend
mes engagements, mes moments d’absences et qu’elle restera pour toujours mon
refuge et la reine de mon cœur et même de mon avenir.
Mais je me retrouve à la fin un homme trahi, un homme blessé,
un homme déçu… Et tout se brise autour de moi…
Un homme qui malgré sa douleur, n’ose pas se plaindre, n’ose
pas se confier, n’ose pas montrer les larmes qui coulent de ses yeux.
Comment retenir les larmes qui coulent en dépit de mes efforts
à les cacher, ou chasser cette envie de vomir à chaque moment que les souvenirs
douloureux surgissent de loin.
Il n’y a qu’à mon grand-père que je peux me confier, un
centenaire avec la sagesse des vieux que la vie leur a appris ce que je n’ai
pas pu trouver dans les livres. Lui seul a su atténuer pour quelques moment mes
peines. Lui seul me donne l’espoir que je mérite mieux et que je n’ai aucune responsabilité
pour que je sois poignarder dans le dos. Lui seul qui me donne l’espoir que je
peux encore me relever, de refaire ma vie sans être déçu, sans être trahi.
Mais je ne suis plus le même homme que j’étais. Je ne sais
plus me retrouver. Quand j’avance, quand j’ouvre les portes de mon cœur, une
seule image me vient à l’esprit, je ne peux plus donner confiance et je bloque
tout sur mon passage.
Suis je une autre personne que je n'ai jamais connu? à mes yeux, toutes les femmes sont comme celle qui était ma femme, des trainées. Elles ne méritent que mon mépris et mon agressivité. Gare à celle qui tombe sous mon charme, qui passe sous mes draps, elle payera pour tous les maux qu'une femme peut causer, puis elle sera jetée comme une chaussette usée sans aucune pitié. Qu'elles pleurent, moi je ne croix plus aux larmes de femmes, elles ne savent que pleurer et ne méritent que d'être encore et encore piétinées.
Suis je une autre personne que je n'ai jamais connu? à mes yeux, toutes les femmes sont comme celle qui était ma femme, des trainées. Elles ne méritent que mon mépris et mon agressivité. Gare à celle qui tombe sous mon charme, qui passe sous mes draps, elle payera pour tous les maux qu'une femme peut causer, puis elle sera jetée comme une chaussette usée sans aucune pitié. Qu'elles pleurent, moi je ne croix plus aux larmes de femmes, elles ne savent que pleurer et ne méritent que d'être encore et encore piétinées.
Mes doutes me rongent, me tuent, m’harcèlent et je ne peux
plus avancer. Toutes les femmes sont pour moi des accusées, elles subissent
tous mes tests, toutes mes analyses et ma sentence est déterminée d’avance. Je
claque tout devant moi, je retourne à ma solitude, c’est là que je trouve ma
paix. Je ne sais plus faire la différence entre ceux qui me tendent la main en amitié et ceux qui cherchent à me piéger, et je ne laisserais personne oser me piéger, toutes ne font que me piéger pour rire et m'humilier, l'homme que sa femme a trompé, pour trouver du plaisir dans les bras d'un autre homme le temps que comme une bête il travaillait. Quel dupe il était, mais il ne le sera plus jamais.
Parfois j’aime bien me venger, leur rendre la vie un enfer et
me transformer en démon. J’aime briser sa vie comme elle a brisé la mienne,
mais ce n’est pas pour elle que je me tais. C’est pour mes enfants, je ne veux
pas leur faire porter le fardeau d’une mère qui s’est salie en se déshonorant
avant de me déshonorer. Et je garde enterré en moi tout le mal qu’elle m’a
fait. Et j’espère un jour, pas oublier, mais savoir vivre avec ou tout
simplement dépasser. Mais l'épargnant de ma colère et de mon agressivité, je fait subir à tous ceux qui me croisent de mon humeur de chien. traitant les femmes comme un jouet, dans un jeu ou je suis le seul maitres et le seul teneur des dés. Les hommes sont tous de hommes trahis et blessés, et ils guettes un moment de vengeance ou simplement un moment d'assouvir leur faim de corps de femmes qui ne savent que s'offrir au plus offrant, même ceux qui leurs offres des mots, des rêves et des illusions.
Pourrais-je un jour redonner à ma vie son éclat ?
Pourrais-je un jour ne plus souffrir ?
Pourrais-je un jour accepter ce que le destin m’offre sans
penser me venger de toutes celles qui m’approchent ?
Pourrais-je un jour passer du profil de l’homme trahi au
profil de l’homme épanoui ?
Pourrais-je un jour
dépasser ma peur d’être trahi une autre fois ?
Pourrais-je un jour ne
plus voir le diable derrière chaque geste, derrière chaque nom, derrière chaque
mot et derrière chaque visage qui me sourit de loin ?
Pourrais-je un jour laisser ma tête ailleurs, arrêter ses
analyses et laisser mon instinct me guider vers ce qui est mon bien ?
La route est surement longue, mais la peur me bloque, m'envahi,
et je ne suis qu’une marionnette entre ses mains, je ne suis pas juste méfiant,
je ne suis pas juste sur mes gardes, mais j’ai peur.