lundi 23 novembre 2009

Ma mémoire


Le sujet de la mémoire est si vaste et étudié par plusieurs chercheurs en psychologie cognitive ou dans toutes les sciences qui s'interressent au fonctionnement du cerveau.

Je ne vais pas entrer dans les détails de la mémoire visuelle ou auditive; ou celle de la mémoire à court terme ou à long terme, mais je vais parler de ma mémoire que je ne comprends plus le fonctionnement.
Une mémoire est généralement sélective; elle ne peut pas emmagasiner tout ce qui se passe autour de chaque évênement; mais la mienne est incompréhensible.

Parfois; je me rappelle de petits détails qui reviennent à ma tendre enfance avec une clartée anormale et en contre partie je reste clouer devant le frigo quelques minutes en assayant de me rappeler ce que je venais chercher sans aucun résultat.
Ce qui m'embête le plus c'est tous ces détails qui basculent dans ma tête et que j'arrive pas à chasser.
Je peux oublier une information; mais je me rappelle clairement où je l'ai vu, quel page et même quelle ligne.
Ma mémoire me joue aussi des tours avec les noms propres, je peux pas me rappeler de l'auteur d'un livre que lis, ou d'un scientifique que j'utilise les résultats de recherches......; le pire est que j'oublie le nom d'un collègue ou d'un administratif malgré que nos contacts sont fréquents ce qui me cause parfois des problèmes de mal compréhention liés à mon attitude, surtout que j'ai le défaut de ne jamais chercher à me justifier ou d'expliquer aux autres les raisons de mes actions. Cette faible mémoire de nom n'est pas nouvelle pour moi; alors elle n'est pas surement dû à l'age.
Ce qui me gêne encore plus c'est cette mémoire si perfectionnée envers les évênements banals de la vie même si ces évênements ne me concernent pas directement. Je n'oublie pas une promesse; un geste ou un mot qui me fait plaisir ou me blesse, j'aime pas les personnes qui se répètent ou tournent toujours autour du même sujet.
Je me demande parfois est ce possible de dresser notre mémoire qui fonctionne trop bien dans certains domaines et qui est si nulle dans d'autres.

vendredi 13 novembre 2009

Débat sur la question de virginité.


C'était il n'y a pas si longtemps. On était huit collègues dans un cours de psychologie. Un sujet a été proposé pour le débat, et c'était la question de virginité.
Le groupe se composait de six homme, deux femmes, tous d'un certain age et avec une bonne expérience dans la vie. Ma seule collègue, une célibataire qui a dépassé la quarantaine, elle a préféré garder le silence tant que tel sujet ne correspondait pas à son image de femme respectueuse, alors j'étais seule face à six hommes.

Certains d'entre eux ont signalé que la virginité est essentielle pour la femme, mais il n'avaient pas de mots à dire tant que c'est une question qui ne concerne que le couple en vu de mariage.

Deux autres étaient si catégorique, ils ne peuvent pas tolérer aucun rapport qui peut se passer hors les normes sociaux et religieux du mariage et cela concernant les jeunes filles comme les hommes.

Une fille qui aurai fait une gaffe pareille on ne peut jamais lui donner confiance car elle pourrai la refaire, et ces quelques gouttes de sang sur ce drap blanc sont capables de dissimuler tous les doutes et vivre en paix.

La notion de faute et de crime ne me plaisait pas, la fille peut le regretter, peut espérer effacer un moment où elle s'est emportée dans un instant d'amour ou de folie, mais ça peut aussi être une bonne expérience dans la vie, peut le vivre en ayant conscience de ne faire du mal à personne tant que c'est son corps à elle et elle est libre d'en faire ce qu'elle veut, le cacher, le mutiler ou lui donner du plaisir.... et celui qui veut se lier à elle, c'est surtout à sa personne, à sa tête, à sa façon de penser non à son corps qu'il considère sale comme une friperie usée. Lui dire ou lui cacher ce qu'elle a fait dans son passé avant de se lier à lui, c'est son choix à elle.

Alors, l'un de mes collègue est passé à la question de la virginité soit disant artificielle, comme la plus grande catastrophe que la science a pu inventer.
Il m'a posé la question -comme s'il a découvert la preuve de mes fausses idées-: est ce que tu accepterais que ta belle fille fasse cette intervention? et j'ai répondu, avec tout mon calme habituel, si mon fils a une tête qui fonctionne de la sorte(bien que je vais essayer de l'éduquer pour ne pas l'être), si elle pense que ça lui donnera confiance en celle qu'il aime et en lui même, si cela va lui permettre de vivre en paix avec la femme qui lui convient, c'est moi même qui l'encouragerai à le faire, je sais que c'est de la tricherie mais c'est la faute de la mentalité qui considère le corps d'un homme et surtout d'une femme comme une malédiction.

En contre partie, je fait une limite entre sa vie avant d'être liée à mon fils qui est totalement la sienne, et sa vie d'après, où elle doit respecter son choix de se lier à lui car c'est à partir de ce moment qu'elle est devenue ma belle fille pas avant.

C'est ma façon de penser, de voir les choses, je sais que ce n'est pas partagé, mais chacun est libre de faire ce qu'il veut et je respecte bien cette différence. Mais je suis triste pour ce collègue qui a passé quatre décennies sans connaitre une belle partie de la vie.

vendredi 6 novembre 2009

Pour la liberté



Rien ne peut décrire le mal que je sens, la colère qui me porte, l'impuissance qui me bloque. Bon courage Fatma et le soleil se lèvera bientôt.

lundi 2 novembre 2009

Un rêve irréalisable.



Comme je suis une enfant qui n'a jamais su grandir, je fais encore des rêves même éveillée, dans le noir de ma chambre ou sur une page d'un roman que je ne déchiffre plus les lettres.

Mes rêves à moi sont parfois un échappatoire, un espoir, une évasion vers un monde imaginaire. La plupart de mes rêves sont irréalisables, pas à cause de ma passivité mais surtout parce que leur réalisation ne dépend pas seulement de moi.

Trouver l'amour comme je le conçois est l'un de mes grands rêves, pas l'amour famille, l'amour enfants, l'amour de tous les jours, mais c'est l'amour de rêves, de folies, de romance, de passion..... Alors mes pensées me mènent vers un univers lointain que j'imagine de différentes couleurs avec des scénarios à la fois doux et fous.

Je rêve de toi mon homme à moi sans voix et sans visage.
Je rêve de toi dans notre ile si loin.
Je rêve de nos pieds nus se balader sur le sable fin.
Je rêve de nos regards qui suivent les dernières lueurs du soleil derrière l'horizon.
Je rêve de nos cœurs à coté du feu qui veillera sur notre nuit.
Je rêve de la lueurs des flammes dans tes yeux.
Je rêve de ma passion en embrassant la paume de tes mains.
Je rêve de tes doigts jouant avec mes cheveux mouillés par la pluie.
Je rêve de tes mains qui savent éveiller,bercer et guérir.
Je rêve du son de ton cœur que j'entends sur ton torse nu.
Je rêve de ton souffle quand il affleure mon cou.
Je rêve de ton parfum quand je me réveille le matin.
Je rêve de notre passion sur toutes les belles plages.
Je rêve de nos regards qui se croisent sur tous les beaux rivages.
Je rêve de nos mains, de nos mots qui se cherchent sans se retrouver.
Je rêve d'un livre qu'on partage la passion de lire.
Je rêve de courir, danser, crier, hurler... tout oublier, tout effacer de mon présent et de mon passé.
Je rêve de me cacher, de pleurer la joie d'être avec toi, mon homme à moi.
Je rêve de ma sensation de sécurité en fermant les yeux dans tes bras...
Je rêve...... je rêve....... je rêve.....

Je ne rêve ni d'avoir la lune ni de créer un nouvel univers.
Mes rêves sont simples, bêtes... mais ce sont mes rêves à moi.
Mes rêvent me comblent et me donnent un sourire qui sort du cœur.
Mes rêves sont mon livre que je dessine avec mes belles couleurs.

Je continuerai à rêver tant que l'enfant et encore en moi. Je continuerai à rêver jusqu'à ce que le seul homme qui habite mon coeur les partagera avec moi. mais pour le moment mon rêve me suffis.