mercredi 30 septembre 2009
Entre mon fils et moi
Depuis la rentrée scolaire, un autre rythme de vie s'est installé à la maison.
Avec trois enfants, les charges deviennent si lourdes surtout que chacun d'eux poursuis ses études dans un établissement différent de l'autre. Un rôle si pesant qui est celui du chauffeur vu que les horaires d'études sont si différents.
Pour cette note, je ne parlerai pas de ces charges, dans une autre occasion peut être, mais je veux exposer la discussion entre moi et mon fils qui n'a que dix ans, en voiture sur la route vers son école.
En lui demandant s'il a pris son portable et en le conseillant de bien le garder, puisque c'est déjà son deuxième , un bombardement de question m'ont été posées:
-maman, combien de portables tu as eu?
- comment tu as pu vivre sans portable? comment faire savoir à tes parents quand tu as besoin d'eux?
-les ordinateurs n'existaient pas aussi?
- comment vous rentrez toi et mes oncles de l'école? à pieds? chaque jour? mais c'est fatiguant....
Pleins d'autres questions, qui ont éveillé en moi ,d'une part mes souvenirs d'enfance ainsi que les changements de conditions de vie pour les enfants de dix ans entres les années 70 où j'ai vécu et aujourd'hui.
Mon fils est inscrit à la même école que moi depuis l'année dernière, rien n'a changé depuis ma scolarité, les mêmes salles, les mêmes tableaux, la même petite cours.... par ailleurs tout a changé, les élèves, leurs occupations, leurs jeux, leurs discussions entre copains et copines...les parents qui attendent leurs enfants à chaque sortie, le nombre de voitures, les emploies de temps pour la rencontre des instituteurs....
Je me demande souvent, est ce qu'on gate trop nos enfants? est ce qu'on a un manque de confiance? est ce que les parents d'aujourd'hui ont plus de temps libres pour leurs enfants que nos parents?....Pour toutes ces questions, la réponse est oui mais pas totalement.Les parents sont plus présent malgré leurs charges, la concurrence est très féroce parfois,l'éducation scolaire est essentielle pour les pauvres intellects ou même pour ceux qui ne savent même pas écrire leur noms...
Nos enfants sont bien ouverts à la nouvelle technologie, manipulent bien les produits électroniques, mais ils sont plus fragiles, pas trop conscient - ou plutôt insouciant- de l'importance de leurs études, de leur avenir, de ce qui est bien ou non pour eux.... et ils ne sont que des enfants qui vivent bien leur age.
Nous, on se charge de beaucoup de choses et on se sens responsable de leur présent et de leur avenir. Peut être que ce que je fait ou ce que je pense ne concerne que moi et mes connaissances, mais cette attitude est plutôt répandue partout. On essaye de leur fournir tout ce qu'ils demandent, dans les limites du raisonnable bien sur, et en contre partie on exige la perfection qui n'est pas toujours accessible.
Enfin bon courage à tous les parents qui ont des enfants scolarisés car la tache n'est pas si facile, et elle semble s'alourdir d'une année à une autre.
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Je passe tous les jours devant mon école primaire et pareil à toi, je prenais plaisir à regarder les parents et surtout les petits écoliers.
RépondreSupprimerj'ai une envie d'aller jeter un coup d'oeil à l'intérieur des classes et de me rappeler de tous les maitres et maitresses qui m'ont enseigné. d'ailleurs l'une de mes maitresses et Directrice d'une école privée dans laquelle j'ai mis mes 3 enfants.
Je pense que gâter ses enfants reste relatif des moyens de la famille et surtout de l'approche des parents à éduquer leurs enfants abstraction faite de l'époque dans laquelle on vit. Il est aussi évident, ce qui était valable hier peut ne plus l'être aujourd'hui et dans le même raisonnement ce qu'on fait actuellement aurait paru bizarre, 15 ans auparavant.
Par contre, je pense que les parents dédient beaucoup moins de temps à leurs enfants qu'à l'époque de nos mamans et grands-parents.
Le Travail du couple empêche ce dernier de consacrer assez de temps à leurs enfants. Il est bien évident que certains métiers permettent au parent de disposer plus de temps pour donner l'attention nécessaire à leurs progénitures.