Depuis le début de l’année, les jeunes collégiens pilote et surtout leurs parents posent beaucoup de questions. C’est la première promotion qui arrive à la neuvième année de base, et ils se trouvent devant un concours pour le passage aux lycées pilotes.
Au début, et dès le début de l’année scolaire, plusieurs rumeurs circulaient, ces élèves vont passer automatiquement à ces lycées sans le passage obligatoire par un concours vu qu’ils ont réussi le premier à la fin de leur sixième année, ou comme une autre rumeur, c’est la moyenne de 15 qui sera éliminatoire et qu’au dessus de ce seuil ils ne seront pas obligés de passer un deuxième concours.
Mais depuis quelques jours, il s’est avéré que tous les collégiens vont le passer, ce fameux concours de la neuvième année, et que c’est le seul moyen pour passer aux lycées pilotes, et que ceux qui ont réussi le premier concours n’auront aucune faveur comparés aux autres élèves provenant des collèges dit normaux.
Cette nouvelle est tombée comme une catastrophe sur les jeunes élèves et surtout sur leurs parents. Les enfants qui suivent leurs cours, avec un système plus sévère à leurs yeux (informatique en anglais, physique en français, des évaluations plus recherchées…), et qui subissent un stress dû à la grande compétitivité, seront encore une fois exposés à un autre défi.
Ce défi est considéré très grand, car jusqu’à maintenant le nombre des admis aux lycées pilotes est inférieur à celui des collégiens pilotes. Les parents pensent surtout sur l’impact de l’ « échec » de leurs enfants à ce deuxième passage sur leur personnalité et même sur leur motivation et à l’image qu’ils auront d’eux même surtout qu’ils ne sont que des adolescents encore fragiles. Cela se voit surtout pour les enfants qui se sont éloignés de leurs parents à l’âge de 11 ou 12 ans, qui ont passé trois ans de leur scolarité dans des internats, et qui sont considérés dans leurs petits villages ou petites villes comme des biens placés ou favorisés. Revenir, pour poursuivre leurs études avec leurs amis qu’ils ont quittés depuis trois années, et le regard des autres ,ne sont pas facile à gérer pour ces enfants adolescents.
Pourquoi cette double sélection ? Est ce un seul examen national n’est pas efficace ? Qu’est ce qu’on attend de plus après ce double stress pour une bonne partie de nos élèves et leur entourage ?Et après tout ça qu’est qu’on a préparé de meilleur ou de spécial pour eux cette élite trop sélectionnée ?
Cette peur est, à mon avis( juste un avis personnel), un peu exagérée. Ces collégiens pilotes ont plus de faveurs. Leur système presque militaire parfois, les bonnes conditions d’étude, le niveau pédagogique de leurs enseignants bien choisi pour la plus part, le bon encadrement… leurs donnent plus de chance d’être les premiers.
Un bon encadrement devrait leur permettre d’avoir un bon estime de soi et ils ne devraient pas être touché par une telle épreuve, et que ce n’est qu’un concours qu’ils vont passer et la vie n’est qu’une suite de concours qu’il faut bien gérer. Ils doivent comprendre, et ils le savent, que les bons éléments resteront toujours des bons quelque soit l’établissement, et que les lauréats ne viennent pas toujours des lycées pilotes.
Mettre une moyenne limite n’est pas une bonne idée, plusieurs corruptions peuvent être décelées, et les cours particuliers seront parmi les premiers.
Ce qui gène dans notre système éducatif, c’est surtout les décisions non étudiées, prises à la hâte et sans consulter ni les parents ni les enseignants ni les inspecteurs qui vivent vraiment sur le terrain et savent les secrets de leur métier et pourquoi pas d’autres spécialistes qui comprennent bien les attentes de ces jeunes qui ne sont que le précieux capital humain sur le quel l’avenir de la Tunisie est bien lié.
Quand tout sera bien étudié, on n’entendra plus des décisions prises à la hâte puis très vite annulées.
Au début, et dès le début de l’année scolaire, plusieurs rumeurs circulaient, ces élèves vont passer automatiquement à ces lycées sans le passage obligatoire par un concours vu qu’ils ont réussi le premier à la fin de leur sixième année, ou comme une autre rumeur, c’est la moyenne de 15 qui sera éliminatoire et qu’au dessus de ce seuil ils ne seront pas obligés de passer un deuxième concours.
Mais depuis quelques jours, il s’est avéré que tous les collégiens vont le passer, ce fameux concours de la neuvième année, et que c’est le seul moyen pour passer aux lycées pilotes, et que ceux qui ont réussi le premier concours n’auront aucune faveur comparés aux autres élèves provenant des collèges dit normaux.
Cette nouvelle est tombée comme une catastrophe sur les jeunes élèves et surtout sur leurs parents. Les enfants qui suivent leurs cours, avec un système plus sévère à leurs yeux (informatique en anglais, physique en français, des évaluations plus recherchées…), et qui subissent un stress dû à la grande compétitivité, seront encore une fois exposés à un autre défi.
Ce défi est considéré très grand, car jusqu’à maintenant le nombre des admis aux lycées pilotes est inférieur à celui des collégiens pilotes. Les parents pensent surtout sur l’impact de l’ « échec » de leurs enfants à ce deuxième passage sur leur personnalité et même sur leur motivation et à l’image qu’ils auront d’eux même surtout qu’ils ne sont que des adolescents encore fragiles. Cela se voit surtout pour les enfants qui se sont éloignés de leurs parents à l’âge de 11 ou 12 ans, qui ont passé trois ans de leur scolarité dans des internats, et qui sont considérés dans leurs petits villages ou petites villes comme des biens placés ou favorisés. Revenir, pour poursuivre leurs études avec leurs amis qu’ils ont quittés depuis trois années, et le regard des autres ,ne sont pas facile à gérer pour ces enfants adolescents.
Pourquoi cette double sélection ? Est ce un seul examen national n’est pas efficace ? Qu’est ce qu’on attend de plus après ce double stress pour une bonne partie de nos élèves et leur entourage ?Et après tout ça qu’est qu’on a préparé de meilleur ou de spécial pour eux cette élite trop sélectionnée ?
Cette peur est, à mon avis( juste un avis personnel), un peu exagérée. Ces collégiens pilotes ont plus de faveurs. Leur système presque militaire parfois, les bonnes conditions d’étude, le niveau pédagogique de leurs enseignants bien choisi pour la plus part, le bon encadrement… leurs donnent plus de chance d’être les premiers.
Un bon encadrement devrait leur permettre d’avoir un bon estime de soi et ils ne devraient pas être touché par une telle épreuve, et que ce n’est qu’un concours qu’ils vont passer et la vie n’est qu’une suite de concours qu’il faut bien gérer. Ils doivent comprendre, et ils le savent, que les bons éléments resteront toujours des bons quelque soit l’établissement, et que les lauréats ne viennent pas toujours des lycées pilotes.
Mettre une moyenne limite n’est pas une bonne idée, plusieurs corruptions peuvent être décelées, et les cours particuliers seront parmi les premiers.
Ce qui gène dans notre système éducatif, c’est surtout les décisions non étudiées, prises à la hâte et sans consulter ni les parents ni les enseignants ni les inspecteurs qui vivent vraiment sur le terrain et savent les secrets de leur métier et pourquoi pas d’autres spécialistes qui comprennent bien les attentes de ces jeunes qui ne sont que le précieux capital humain sur le quel l’avenir de la Tunisie est bien lié.
Quand tout sera bien étudié, on n’entendra plus des décisions prises à la hâte puis très vite annulées.
J'avais lu cette information dans un journal local et je pense que la situation n'est pas assez dramatique.
RépondreSupprimerQu'il en soit ainsi, un second concours pour sélectionner dans la sélection. Peut être cela poussera les collégiens à travailler encore plus.
c'est un avis qui n'est pas trop partagé, surtout lorsqu'on compare les conditions d'études entre les établissements pilotes et les autres.
RépondreSupprimerCe qui gêne surtout c'est que rien n'est transparent et on s'attend chaque fois à une nouvelle réforme qui tombe on ne sais plus d'où.
il me semble que depuis des années, il y a réforme chaque année :)
RépondreSupprimerJe suis un élève d'un des collèges pilotes ( Ali Trad ) . Et je peux vous dire que cette nouvelle a bel et bien perturbé tous les élèves. Personnellement, je ne vois pas pourquoi on travaillerai encore plus, surtout que le travail qu'on a à faire est déja de trop. Cette décision est de plus d'une injustice surprenante ! Nous qui avons déja travaillé dure depuis maintenant 2 ans et demi, qui avons été séparé de nos famille, épuisé à cause des heures de trajet chaque jour, du manque de sommeil, du stresse ... Pour après nous dire qu'on est les meilleurs et qu'on a pas à avoir peur ! Ce n'est pas de la peur qu'on ressent mais du mépris, c'est de l'ingratitude total ! On aurai pu nous prévenir dès la 6ème. Moi je n'aurai surement pas passé le concours de la 6ème. Au moin je serai resté avec mes anciens amis, près de chez moi, travaillant à l'aise et je serai sans doute été ( sans grande difficulté ) le 1èr de ma classe ! Au collège j'ai 18 de moyenne et je suis 3 ème dans ma classe alors que dans les collège normaux, c'est le 1èr du collège qui a cette moyenne. Notre collège est une catastrophe sans précédent . Pas assez de classe, de matériel, des emploies inimaginable. 3 ans passé dans tout ça, pour enfin nous dire qu'on passe le concours. C'est de l'inhumanité... Je suis dégouté
RépondreSupprimer@ anonyme
RépondreSupprimerjusqu'à maintenant rien n'est encore si clair, les rumeurs circulent encore et rien d'officiel. La dernière nouvelle est qu'il y aura des conditions pour que les élèves des collèges pilotes ne passent pas ce concours mais rien n'est encore clair, quand j'aurai la décision finale je vais la communiquer pour tout le monde.
Merci pour le passage mon petit.