lundi 24 mai 2010

Corps… Libère moi…

Prisonnière de toi, de la chaleur qui émane de toi.
Prisonnière de ton appel qui me pousse vers l’au delà.
Prisonnière de ton désir qui surpasse toutes les lois.
Prisonnière de ton envie qui guide mes pas.
Prisonnière de ton plaisir qui dessine mes joies.

Corps, tu m’appelles, tu me pousses, tu me guides et tout le reste ne fait que suivre tes éclats.

Corps, tu anéantis les raisons de la femme qui habite en toi.

Corps, tu berces mes rêves, tu guides mes gestes, tu reformules mes mots et mon regard n’est plus que le reflet de tes ébats.

Corps, tu pousses mes mains à caresser le néant à la recherche de l’eau qui apaise les feux qui brulent en toi.

Corps, tu rythmes les battements de mon cœur, l’éclat de mes yeux et la soif de mes lèvres qui ne sont jamais rassasiées.

Corps, un volcan sans laves, un feu sans flammes, tu pousses mes sens à suivre le chemin que seul toi tu peux tracer.

En te regardant trembler, en te sentant frémir, en écoutant tes gémissements muets, en touchant ta chaleur, en caressant ta sueur, en berçant tes douleur, j’ai envi de m’enfuir.

M’enfuir de ta force, m’enfuir de ton arrogance, m’enfuir de ton appel sans relance.
M’enfuir de ton appel qui cherche à travers un regard une envie partagée. Qui cherche à travers une main à éveiller des désirs qu’on veut cacher.

Corps, ne serais tu jamais rassasié ? Tu m’as poussé des fois, vers des endroits, où je ne devais jamais être. Tu as croqué à ta faim, à des désirs défendus, pour exhausser un rêve mais tes rêves ne s’arrêtent jamais…

Libère moi mon corps, je veux ma liberté. Je ne veux plus êtres poussée, par tes envies qui ne sont jamais satisfaites. Je veux être moi, sans toi, sans l’épave qui tu cherches en moi.

Je veux dormir en paix, penser en paix, aimer en paix, vivre en paix, mais pourrais je un jour m’en passer de toi ???

7 commentaires:

  1. Les envies de notre corps ne seront jamais satisfaits tant que nous n'aurons pas comblé le vide que l'on ressent en nous, dans tout notre être !
    On ne pourra pas se passer de notre corps mais nous pourrons le voir satisfait quand on dormira en paix, on pensera en paix, on aimera en paix et on vivra en paix. QUAND ON AURA LA PAIX AVEC NOUS MEME !
    Bakhta

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  2. C'est une illusion que de vouloir satisfaire son corps (jeu de mots involontaire), il est la à réclamer, à demander, toujours avide, et quelque soit ce qu'on fait, il lève la barre encore plus haut.

    @Bakhta: Rares sont ceux/celles qui sont arrivés à faire la paix avec eux même, à moins de fermer les yeux, et de se recroviller, il y'aura toujours quelques chose qui ravive la guerre entre le corps et l'âme.

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  3. Je trouve ça très touchant ce que tu nous dis et aussi pour te connaître un petit peu à travers les lignes : encourageant. Pourquoi?
    Tu as trouvé ta voie de délivrance et de lutte à travers ta conscience du corps, de ton corps. Enfin, c'est comme ça que je perçois tes mots....Des grosses bises :-) Bachir

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  4. @ Bakhta
    Ce n'est pas si facile de trouver cette paix ni avec nous même ni avec le monde entier...

    @ Gar
    Chacun court derrière son illusion ;)

    @ Bachir l'anonyme
    Merci pour la visite, le commentaire et surtout surtout pour les grosses bises ;)

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  5. Je ne la trouve pas non plus et comme j'ai hâte de tendre vers cette paix car tout bouillonne en moi !!!
    Bakhta

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  6. Je suis venu, j'ai lu et relu, et j'en ai conclu...que je reviendrai te voir! Je conserve ton adresse!....Bisous et belle soirée ! Bachir

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  7. @ Bakhta
    Espérant un jour la trouver cette paix...

    @ Bachir l'anonyme
    Les portes sont toujours ouvertes...

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