Quand j’étais scolarisée, Il y avait de la plus de trente ans, l’enseignement privé concernait essentiellement le secondaire. Il était lié à ceux qui n’avaient pas réussi leurs études dans le public. C’était tout simplement une deuxième chance qui permettait d’acquérir un niveau plus supérieur ou de reprendre les études dans le public après un examen consacré aux plus brillants du privé.
Ces temps là, on ne parlait d’enseignement privée pour les jeunes qui commençaient leur scolarité, que dans quelques écoles françaises éparpillées dans quelques villes de la Tunisie. Ces écoles, plus ou moins couteuses, étaient destinées aux plus riches ou aux enfants issus d’un mariage mixte où une deuxième langue était déjà acquise dès le jeune âge.
Aujourd’hui, l’enseignement privé s’élargit de plus en plus. Le nombre d’établissement est si grand et on les trouve presque dans toutes les villes. Cet enseignement bien que contrôlé par le ministère de l’éducation au niveau de l’enseignement de l’arabe, le local ou le corps enseignant, on remarque une grande différence entre un établissement et un autre. Une grande concurrence qui n’a pas permis dans tous les cas de perfectionner cet enseignement.
Ce sujet peut être traité selon plusieurs volets, je peux citer, le corps enseignant, les programmes, la sélection, la validité de l’évaluation, la crédibilité….
Je vais me contenter de parler du point de vu parent. Un parent d’un jeune enfant qui va entrer à l’école et qui commence à se poser des questionnements sans trouver vraiment une réponse. Quelques constatations sont échangées presque par tout le monde en parlant de l’enseignement public.
Le niveau de l’enseignement est de plus en plus médiocre.
La bête noire des jeunes d’aujourd’hui ce sont les langues.
On est dans un temps où il n’y a de place que pour les excellents.
La situation matérielle des enseignants ne les poussent pas à donner de leur mieux où le recourt au cours privés qui seront une obligation pour pouvoir suivre le troupeau.
Les enfants se prennent tous seuls en charge à cause des charges et des préoccupations des parents, d’où l’absence de toute norme, de toute valeur et de tout contrôle parental.
L’école est devenue un milieu où règnent la violence et la vulgarité…
Cette situation qui peut être alarmante pousse plusieurs parents à chercher une dans le privé la solution.
On trouve un grand choix d’établissements privés et selon plusieurs critères.
Au niveau frais, cela peut varier entre le cout d’une simple garderie scolaire jusqu’au salaire d’un fonctionnaire moyen surtout si on ajoute les frais de déplacement dans le bus de l’école, de la garderie et de la cantine.
Et comme l’enseignement de l’arabe est commun entre toutes les écoles privées et publiques ; la différence réside dans l’apprentissage des langues. Le français, et selon les programmes français, est enseigné dès la première année. L’anglais commence avec le français dans de rares écoles ou c’est en troisième année ou même après parfois.
Certaines écoles privées exigent pour accepter les nouveaux inscrits, un test de niveau et une étude sociale.
En apparence, les élèves de ces écoles privées sont plus entourés et plus suivis. Mais on note l’apparence de beaucoup de cas dépressifs à cause des lourdes charges scolaires que quelques élèves ne peuvent pas supporter, ajoutées à la grande concurrence et la pression des parents qui exigent des bons résultats surtout dans les concours.
Ce sujet est si compliqué et si sensible puisqu’il touche la majorité des enfants ainsi que leurs parents qui ne peuvent plus évaluer leurs choix en inscrivant leurs petits dans le public ou le privé. L’investissement familial dans l’enseignement s'alourdit d’une année à une autre en exigeant un rendement et une rentabilité qui ne sont pas si évidents.
Dans une société de marché comme la notre, tout le monde est prêt à payer pour avoir ce qu’il attend ou ce qu’il espère, mais malgré tout, personne ne peut confirmer que l’un des choix est meilleur que l’autre.
Ces temps là, on ne parlait d’enseignement privée pour les jeunes qui commençaient leur scolarité, que dans quelques écoles françaises éparpillées dans quelques villes de la Tunisie. Ces écoles, plus ou moins couteuses, étaient destinées aux plus riches ou aux enfants issus d’un mariage mixte où une deuxième langue était déjà acquise dès le jeune âge.
Aujourd’hui, l’enseignement privé s’élargit de plus en plus. Le nombre d’établissement est si grand et on les trouve presque dans toutes les villes. Cet enseignement bien que contrôlé par le ministère de l’éducation au niveau de l’enseignement de l’arabe, le local ou le corps enseignant, on remarque une grande différence entre un établissement et un autre. Une grande concurrence qui n’a pas permis dans tous les cas de perfectionner cet enseignement.
Ce sujet peut être traité selon plusieurs volets, je peux citer, le corps enseignant, les programmes, la sélection, la validité de l’évaluation, la crédibilité….
Je vais me contenter de parler du point de vu parent. Un parent d’un jeune enfant qui va entrer à l’école et qui commence à se poser des questionnements sans trouver vraiment une réponse. Quelques constatations sont échangées presque par tout le monde en parlant de l’enseignement public.
Le niveau de l’enseignement est de plus en plus médiocre.
La bête noire des jeunes d’aujourd’hui ce sont les langues.
On est dans un temps où il n’y a de place que pour les excellents.
La situation matérielle des enseignants ne les poussent pas à donner de leur mieux où le recourt au cours privés qui seront une obligation pour pouvoir suivre le troupeau.
Les enfants se prennent tous seuls en charge à cause des charges et des préoccupations des parents, d’où l’absence de toute norme, de toute valeur et de tout contrôle parental.
L’école est devenue un milieu où règnent la violence et la vulgarité…
Cette situation qui peut être alarmante pousse plusieurs parents à chercher une dans le privé la solution.
On trouve un grand choix d’établissements privés et selon plusieurs critères.
Au niveau frais, cela peut varier entre le cout d’une simple garderie scolaire jusqu’au salaire d’un fonctionnaire moyen surtout si on ajoute les frais de déplacement dans le bus de l’école, de la garderie et de la cantine.
Et comme l’enseignement de l’arabe est commun entre toutes les écoles privées et publiques ; la différence réside dans l’apprentissage des langues. Le français, et selon les programmes français, est enseigné dès la première année. L’anglais commence avec le français dans de rares écoles ou c’est en troisième année ou même après parfois.
Certaines écoles privées exigent pour accepter les nouveaux inscrits, un test de niveau et une étude sociale.
En apparence, les élèves de ces écoles privées sont plus entourés et plus suivis. Mais on note l’apparence de beaucoup de cas dépressifs à cause des lourdes charges scolaires que quelques élèves ne peuvent pas supporter, ajoutées à la grande concurrence et la pression des parents qui exigent des bons résultats surtout dans les concours.
Ce sujet est si compliqué et si sensible puisqu’il touche la majorité des enfants ainsi que leurs parents qui ne peuvent plus évaluer leurs choix en inscrivant leurs petits dans le public ou le privé. L’investissement familial dans l’enseignement s'alourdit d’une année à une autre en exigeant un rendement et une rentabilité qui ne sont pas si évidents.
Dans une société de marché comme la notre, tout le monde est prêt à payer pour avoir ce qu’il attend ou ce qu’il espère, mais malgré tout, personne ne peut confirmer que l’un des choix est meilleur que l’autre.
Encore un sujet très intéressant, merci Illusions !
RépondreSupprimerJe suis loin de tout cela mais dans la famille proche ou lointaine des enfants suivent leur scolarité dans des écoles privés effectivement.
Je pense que la multiplication des écoles s'est développée parce que dans l'enseignement public il n'y a pas suffisamment d'enseignements professionnels, je peux me tromper peut être ! Tout le monde veut faire de longues études et beaucoup ne sont pas aptes à le faire. l'élève redouble une fois deux fois et stagne dans la même classe. Les parents se dirigent alors vers les écoles privées dans l'espoir d'une réussite éventuelle !
L'enseignement professionnel est mal vu et peu considéré autant par les parents que par les élèves alors qu'il est une solution efficace pour les enfants qui sont plus manuels qu'intellectuels !
Bakhta
Toute ma scolarité s'est effectué dans des établissements publique. J'en était satisfait mais maintenant que je suis chef d'entreprise et que je vais plusieurs recrutement par ans, je peux vous assurer que le niveau a terriblement baisser. Que se soit l'arabe ou le français et je ne parle même pas de l'anglais,... les nouveaux jeunes ne savent malheureusement manier aucune langue parfaitement. Le pire c'est le manque complet de penser. C'est la formulation même des phrases qui pose problème. Ils n'ont même pas un semblant de hiérarchie de pensée. Bien sur il existe heureusement des exceptions.
RépondreSupprimerLes institutions publique ont une obligations quantitatives et pas qualitatives. Les moyennes sont de plus en plus élevées pour une qualification de moins en moins bonne. Les nouveaux diplômés ont des DESS, DEA,... mais derrière il n'y a que du vent!
Ce que je recherche donc dans une institution privé c'est la qualité de l'enseignement avant tout et surtout la possibilité de me faire entendre quand ça va mal!
Bref j'ai choisi le privé pour mes enfants en regrettant que l'étatique ne soit plus à niveau. De toute façon même avec l'étatique ont est presque dans une configuration privée puisque tout élève est obligé d'avoir recourt à des cours particuliers assurés par leurs même profs!!!
Tout est question de CONSCIENCE PROFESSIONNELLE et d'honnêteté vis à vis de nos enfants, que ce soit dans le secteur public ou dans le secteur privé.
RépondreSupprimerNous sommes les enfants de l'école publique qui a fait, et continue toujours à faire des Femmes et des Hommes de qualité.
Je profite de cette occasion que tu m'offres Illusions, pour lancer un petit appel aux enseignants des deux secteurs et leur dire : Nos enfants ne sont pas à vendre et vous n'êtes pas des commerçants pour marchander de leur sort. Vous n'en avez pas le droit !
@ Bakhta
RépondreSupprimerJe confirme bien que l'enseignement professionnel n'a pas la place qu'il mérite. Il faudrait beaucoup plus d'effort pour changer ces mentalités et être conscient que l'intelligence ne se limite pas aux longues années d'études.
Même les nouvelles réformes ne font que renforcer cet état des choses.
La privatisation de l'éducation est pour moi une suite à beaucoup de changements que connait notre société, ce qui ne rend pas les chances égales pour tout le monde.
@ Kiffe Grave
Ce que vous avez dit au début de votre commentaire est malheureusement la triste réalité, notre triste réalité. Mais le coté quantitatif et qualitatif de l'enseignement public est à discuter.
C'est vrai que dans les années 60 et 70, sortir la société nouvellement "indépendante" de son état était si difficile, mais bien que la quantité était le but principal on a bien gagné la qualité. De nos jours, c'est un état trop critique et même alarmant parfois quand on doit payer cher pour pouvoir donner à nos enfants ce qu'on attends de l'éducation en général.
Et je me demande, la privatisation de l'éducation est elle la solution? ou c'est simplement une fuite vers ce qui est plus facile sans besoins de trop casser la tête?...
@ Fawzi
Le pire est que cette conscience professionnelle est parfois présente dans le privé et totalement absente dans le public et chez le même enseignant qui change de veste selon les circonstances.
On ne peut pas généraliser mais beaucoup de choses sont à réviser...
oulala....joli débat sur l'enseignement privé-public...si je peux rajouter mon p'tit grain de sel ?
RépondreSupprimerDe façon générale, j'espère que les deux continueront à coexister dans notre pays...
Chacun y trouve son compte, et que le privé va mieux convenir à certains élèves alors que d'autres s'épanouiront mieux dans le public.
Attention à ne pas tomber quand même dans la caricature public = nullité / privé = fantastique.
Je ne crois pas que l'école privée est meilleure, mais comme les parents paient , ils s'occupent davantage de leurs enfants car l'école privée éliminent les enfants qui pertubent contrairement à l'école publique qui doit garder tous les enfants et essayer de leur donner le meilleur dans la mesure du possible.
Si les parents s'impliquaient mieux et davantage, l'école publique irait très bien.
si l'enseignement primaire privé est prospère et rentable en tunisie, il faut attirer l'attention sur les salaires dérisoires des enseignants notamment pour les maîtrisards dont les collègues dans l'enseignement primaire étatique perçoivent le même salaire et indemnités des professeurs d'enseignement secondaire. Cette situation devrait être régularisée dans les meilleurs délais.
RépondreSupprimerfranchement c'est un débat trés interressant;c'est arrivé à un moment conveneble pour moi puisque je me trouve dans une situation un peu difficile pour moi et m'a poussé à poser tous les questionts dont vous avez dscutez;en fait je suis maitrisard en gestion en chomage et j'ai recu un offre d'emploi sans une ecole privé implantée pour la premiere foi dans notre region
RépondreSupprimersi qq peut me donner qq conseils
je vous remercie tous