On parle parfois d’amour platonique, « Il s'agit d'un amour en dehors de toute sensualité, de type « imaginaire », sans contact physique ». « Il s'agit d'un amour par l'esprit, un amour dans les idées ».(http://fr.wikipedia.org/wiki/Amour_platonique). Cette définition reste presque imaginaire, le contact physique même s’il n’est pas concrétisé est difficile à nier.
Dans ces quelques mots de cette note, je vais parler d’amour charnel. Mais est ce que le charnel est toujours lié à un sentiment quelconque ?
Deux cas de figures se présentent dans ma tête pour l’instant. Le premier, c’est quand l’amoureux se trouve sans défense devant ses pulsations, devant son envie de posséder l’être aimé et ne faire qu’un. Partager des moments d’intimité sans chercher à raisonner ou le pourquoi. Ce rapprochement est considéré comme dans la nature des choses. Un accomplissement d’un sentiment fort qui se matérialise par une union, dans une touché de mains, une longue bise ou en se mettant complètement dénudé devant le désir qui n’est qu’un appel du cœur, de l’esprit qui mènent le corps vers d’autres univers.
Quand on veut chroniquer cet état, coucher n’a jamais été une première pensée. Au départ c’est un rapprochement d’idées, une entente et une très bonne communication. Une communication qui se solidifie par la parole, le mimique, le gestuel. Penser à la même chose, avoir la même pensé au même moment, rire des même blagues et apprécier les moments de partage ou de présence.
Se donner corps et âme, est une autre forme d’amour, c’est une preuve d’amour où tout s’unit et se mélange. Un geste poussé par les sentiments et qui joue un rôle important dans le renforcement de cette union déjà existante. Mettre à nue l’intérieur et l’extérieur de chacun pour une union sans limites. Dans ce cas, passer à l’acte est le couronnement d’un sentiment noble à l’origine et sa noblesse lui donne le qualificatif de platonique avant de passer à un amour accompli.
C’est dans ce cas, que coucher est synonyme de faire l’amour. Transformer l’abstrait en réalité.
Le deuxième cas de figure, c’est lorsque le charnel précède le sentiment. L’envie des corps, le rapprochement, l’union, l’harmonie, poussent ces deux êtres à s’attarder sur ce qui puisse les lier. Dépasser cette envie, qui peut n’être que passagère, qui peut disparaitre juste après d’être assouvie, et se transformer en autre chose plus profonde.
Au début c’est une seule sorte de communication, la communication des corps, avec un vocabulaire parfois trop limité, lié essentiellement à ce qui peut charmer ou remonter le désir et le plaisir partagé. L’être en face n’est qu’un objet, un objet qui attire et qu’on a envie de posséder, d’avoir, de découvrir.
L’entente des corps est une première étape pour approcher les âmes, qui cherchent à mieux se connaitre et à se découvrir. C’est un puzzle magique qu’ils essayent de rassembler à deux. Choisir les pièces qui collent et parfois les façonner pour pouvoir les coller en espérant avoir à la fin une image sans faille.
Même dans ce cas, on peut parler d’amour, mais dans la plupart des cas, ce sentiment est lié à plusieurs obstacles, en rapport avec le social ou à la socialisation. Accepter l’autre et s’accepter par lui malgré tous les préjugés et les stéréotypes liés à un tel genre de relation. Cet amour a besoin plus que le premier de preuves pour le détacher d’une simple attirance physique. C’est passer du fait de simplement coucher à faire l’amour, et pour moi personnellement, la différence est si grande.
Cette relation, qui est le mélange d’un sentiment du corps et de l’âme (je n’ai pas trouvé un autre mot pour parler de ce qui émane de l’intérieur) est si étroite et si complexe. Chacun de nous a surement ses réflexions sur le sujet avec des idées surement contradictoires. En parler, ne veut pas dire trouver une solution ou une conclusion finale, mais c’est juste un sujet de réflexion.
Est ce qu’on couche parce qu’on aime ce partenaire ? Ou est ce qu’on l’aime parce qu’on a bien couché avec lui ?
Dans ces quelques mots de cette note, je vais parler d’amour charnel. Mais est ce que le charnel est toujours lié à un sentiment quelconque ?
Deux cas de figures se présentent dans ma tête pour l’instant. Le premier, c’est quand l’amoureux se trouve sans défense devant ses pulsations, devant son envie de posséder l’être aimé et ne faire qu’un. Partager des moments d’intimité sans chercher à raisonner ou le pourquoi. Ce rapprochement est considéré comme dans la nature des choses. Un accomplissement d’un sentiment fort qui se matérialise par une union, dans une touché de mains, une longue bise ou en se mettant complètement dénudé devant le désir qui n’est qu’un appel du cœur, de l’esprit qui mènent le corps vers d’autres univers.
Quand on veut chroniquer cet état, coucher n’a jamais été une première pensée. Au départ c’est un rapprochement d’idées, une entente et une très bonne communication. Une communication qui se solidifie par la parole, le mimique, le gestuel. Penser à la même chose, avoir la même pensé au même moment, rire des même blagues et apprécier les moments de partage ou de présence.
Se donner corps et âme, est une autre forme d’amour, c’est une preuve d’amour où tout s’unit et se mélange. Un geste poussé par les sentiments et qui joue un rôle important dans le renforcement de cette union déjà existante. Mettre à nue l’intérieur et l’extérieur de chacun pour une union sans limites. Dans ce cas, passer à l’acte est le couronnement d’un sentiment noble à l’origine et sa noblesse lui donne le qualificatif de platonique avant de passer à un amour accompli.
C’est dans ce cas, que coucher est synonyme de faire l’amour. Transformer l’abstrait en réalité.
Le deuxième cas de figure, c’est lorsque le charnel précède le sentiment. L’envie des corps, le rapprochement, l’union, l’harmonie, poussent ces deux êtres à s’attarder sur ce qui puisse les lier. Dépasser cette envie, qui peut n’être que passagère, qui peut disparaitre juste après d’être assouvie, et se transformer en autre chose plus profonde.
Au début c’est une seule sorte de communication, la communication des corps, avec un vocabulaire parfois trop limité, lié essentiellement à ce qui peut charmer ou remonter le désir et le plaisir partagé. L’être en face n’est qu’un objet, un objet qui attire et qu’on a envie de posséder, d’avoir, de découvrir.
L’entente des corps est une première étape pour approcher les âmes, qui cherchent à mieux se connaitre et à se découvrir. C’est un puzzle magique qu’ils essayent de rassembler à deux. Choisir les pièces qui collent et parfois les façonner pour pouvoir les coller en espérant avoir à la fin une image sans faille.
Même dans ce cas, on peut parler d’amour, mais dans la plupart des cas, ce sentiment est lié à plusieurs obstacles, en rapport avec le social ou à la socialisation. Accepter l’autre et s’accepter par lui malgré tous les préjugés et les stéréotypes liés à un tel genre de relation. Cet amour a besoin plus que le premier de preuves pour le détacher d’une simple attirance physique. C’est passer du fait de simplement coucher à faire l’amour, et pour moi personnellement, la différence est si grande.
Cette relation, qui est le mélange d’un sentiment du corps et de l’âme (je n’ai pas trouvé un autre mot pour parler de ce qui émane de l’intérieur) est si étroite et si complexe. Chacun de nous a surement ses réflexions sur le sujet avec des idées surement contradictoires. En parler, ne veut pas dire trouver une solution ou une conclusion finale, mais c’est juste un sujet de réflexion.
Est ce qu’on couche parce qu’on aime ce partenaire ? Ou est ce qu’on l’aime parce qu’on a bien couché avec lui ?
Un sujet qui nous pousse à faire une petite réflexion.
RépondreSupprimerL'amour, comme dit (presque) Fred:c'est beau, agréable, intéressant... mais inutile! On peut même se reproduire sans amour!.hihi..........Par contre, on peut aussi se demander à quoi sert la vie s'il n'y a pas d'amour dedans?..hen . Bachir:) Amitiés.
RépondreSupprimerOn couche parce qu'on aime son partenaire et on peut aussi ne plus aimer coucher avec lui si cela se passe moyennement bien !
RépondreSupprimerSi l'union et l'entente au lit sont merveilleuses on peut aimer son partenaire !
Mais si on est amoureux fou de son partenaire quoiqu'il fasse comme maladresse ou inattention on l'aime quand même !
Bakhta
@ Bachir l'anonyme
RépondreSupprimerL'amour est beau, agréable, intéressant... et il n'est pas fait seulement pour se reproduire. Freud s'arrête sur se coucher et ne parle pas du fait de faire l'amour. Oui, la vie n'aura aucun sens si on ne sent pas le cœur vibrer et sourire quand tout autour ne fait que pleurer...
Amitiés l'anonyme
@ Bakhta
Comme elles sont merveilleuse les femmes, le cœur tendre et la tête dans les nuages. Quand le sentiment est là,quand l'amour est fort et réel, tout devient fabuleux même les pires des bêtises et des maladresses...
Une bise spéciale pour toi chère amie :)
Le point de vue masculin et féminin sont totalement différents sur la question, un homme sépare bien entre amour et sexe, il distingue entre les deux, il peut trés bien aimer une femme sans pour autant la désirer sexuellement, et coucher avec une dizaine sans pour autant avoir le moindre sentiment pour elles, d'autres parts, il peut trés bien vivre des années sans avoir le moindre sentiment pour un tier (je compte les gais) mais il vivra plus durement un manque sexuel, et son corps répondra physiologiquement à ce manquement.
RépondreSupprimerUne femme par contre, ne sépare pas autant les choses, faire l'amour est une matérialisation de ses sentiments, et fera trés rarement une différenciation, pour se donner à quelqu'un il faut bien qu'il y'est des sentiments.
J'ai longtemps pensé que l'amour est une invention féminine, la femme dans sa manière de penser refuse que l'homme ne veut qu'à son lit, l'amour cet idéal est la pour combler cette raison.
Ma conclusion de tout ce bla bla bla, est que :
* si homme "aime" une femme aprés avoir couché avec elle, c'est qu'elle lui plait sans pour autant vraiment l'aimer, si il l'aime avant , coucher avec elle n'ajouterait rien.
* si une femme "aime" un homme avant d'avoir couché avec lui c'est qu'elle l'aimait bien avant.
@ Illusions
RépondreSupprimerBises sincères que je t'adresse spécialement, :)
@Gar
Dois-je comprendre que l'homme épouse une femme qu'il aime et couche mieux (qu'il ne le fait à sa bien aimée) avec les autres femmes ?
Cela rejoint bien les constatations faites : un homme ne peut pas faire deux ou plusieurs choses à la fois d'une part et il peut aller voir ailleurs facilement pour répondre à une physiologie... !
Bakhta
@Bakhta : Sans hypochrisie et sans aucun jugement je dirais oui, et il peut même avoir plus pied avec d'autres, sexe et amour sont vraiment 2 choses indépendantes.
RépondreSupprimerD'autres parts sexuellement un homme c'est bourré de fantasmes, et techniquement aucun n'est qualifiable de "dégradant" pour lui, mais la plupart sont "dégradants" pour sa femme, s'il l'aime il va les lui éviter (voire même jamais n'en parler), et s'il déborde d'envie, il tombera dans le "péché".
Je passerai sur les détails, mais même en les refoulant, ces fantasmes surgiront la nuit, certains y voient une récompense divine, d'autres y voient le signe d'une vie ratée.
c'est bien d'avoir une vision féminine et une autre masculine sur la question, c'est enrichissant.
RépondreSupprimerLa notion de gestes "dégradants" n'est pas si nouvelle et les maisons closes jouaient le rôle d'un lieu de refoulement de beaucoup de fantasmes masculins qui sont des non dit au sein d'un couple marié, mais c'est rare qu'un homme puisse les admettre.Alors courageux de ta part Gar :)
Dans beaucoup de couples ce problème est résolu par le dialogue et une bonne communication sans qu'il y est à chaque fois un consentement de la part de la femme qui garde pour elle ses quelques fantasmes et ne fait qu'attendre d'être comprise sans vraiment l'annoncer...
Je vais étonner ou surprendre Gar en disant les femmes aussi ont des fantasmes, moi la première, je n'avais eu aucun problème à le dire et à le faire comprendre à mon mari mais au bout de quelques années de vie commune. Il m'en avait parlé des siens et j'ai parlé des miens par tabou aucun. Quand on est entier, sincère et spontané, et surtout on aime l'autre on laisse s'exprimer ses élans sans gêne ni retenu. En revanche quand on se frustre avec la personne qui partage notre vie, on a en effet besoin d'aller voir ailleurs pour réaliser ses fantasmes.
RépondreSupprimerBakhta
lire : sans tabou aucun et non par tabou aucun !
RépondreSupprimerBakhta
Nullement je n'ai essayé de dire que la femme n'a pas de fantasmes, j'ai juste souligné le côté pouvant être "dégradant" de ceux de l'homme, l'utilisation des guillemets n'est pas fortuite, la dégradation est une notion trés subjective et qui peut même changer de cap.
RépondreSupprimerIl est vrai que le dialogue, la spontanéité, la franchise sont une bonne chose quand il s'établissent, mais malheureusement ce n'est pas le cas pour tout le monde, les esprits libres ... sont confinés.
Dégradant pour qui ? Je suis curieuse de savoir qui a pensé le premier que c'est dégradant, la femme ou l'homme ?
RépondreSupprimerPour moi en amour quand on s'unit toutes les barrières doivent tomber, se laisser aller, s'abandonner l'un à l'autre et considérer que c'est un moment merveilleux à passer ensemble en oubliant toutes les tracasseries de la vie et en vivant pleinement ce plaisir de la vie le plus agréablement possible !
Bakhta
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerC'est la d'où vient toute la misère du monde, (je parle la des couples hétéro), l'homme essaie d'appliquer ces propres principes/convictions pour décider ce qui est et ce qui n'est pas bien pour sa femme.
RépondreSupprimerIl m'est arrivé de parler avec des hommes en concubinages et mariés qui voient des péripatéticiennes, ils me disent qu'ils ne vont jamais oser demander à leur femme de leur faire faire ce qu'ils paient pour, entre la honte, la peur de perdre l'autre, le respect, les préjugés, la solution la plus facile devient financièrement à portée de main.
Ils n'osent pas demander à leurs femmes parce ils ne connaissent pas le plaisir de la femme, parce qu'ils pensent que le sexe est sale... et parce qu'ils prennent l'acte sexuel non pas comme une partie de plaisir partagé mais d'un simple acte purement égoïste et de défoulement !
RépondreSupprimerParce que surtout certains hommes et certaines femmes -parce qu'il y a aussi des femmes qui peuvent aller voir ailleurs ce que leurs maris n'aiment pas faire ou ne savent pas faire en amour- sont hypocrites et non spontanés !
Bakhta
Tout à fait d'accord sur l'hypochrisie et l'égoïsme, mais il y'a aussi une grosse part de méconnaissance de l'autre, et essayer de prévoir les réactions de l'autre en se mesurant sur soi même ce qui est une abérration.
RépondreSupprimerJ'ai quelqu'un qui me raconte (dans certaines circonstances dont je passerai sur les détails) ce qu'il fait avec sa maitresse, en lui posant la question : pourquoi tu ne fais pas ça avec ta femme? il m'a regardé incrédule dans le sens : comment oses-tu penser cela de ma femme ?
Jamais il n'est passé à son esprit d'en parler avec elle.
l'ideal dans la vie est qu'on couche avec ce qu'on aime(marriage entre ame et corps).
RépondreSupprimerle sexe est un besoin naturel, tu peux le faire avec n'importe quelle femme mais, on prefere le faire avec une belle,charmante femme.
en couchant avec une femme,meme si tu l'aimais pas auparavant, une relation naisse avec cette derniere, relation d'amour .
Ce n'est pas comment oses-tu penser de sa femme ou bien ce que sa femme va oser penser de lui, c'est tout simplement QUELLE MISERE SEXUELLE !
RépondreSupprimerOn s'est éloigné de la question qu'illusions a posée mais j'espère qu'on est resté autour du sujet, avant, après je dirais PENDANT surtout, sourire !
Bakhta
Je vous encourage à lire une joute à propos du sexe en général, du vagin et du phallus en particulier et ses relations avec le couscous sur ce site http://mali-sextant.blogspot.com/2009/04/les-femmes-et-les-hommes.html#comments
RépondreSupprimerBonne lecture.
Bien à vous.
MALI
Oui, je pense que le sentiment est une invention féminine, et qu'il a pris une grande importance dans les sociétés (matriarco-féministes) comme la nôtre.
RépondreSupprimerEn quelque sorte c'est : plais-moi d'abord. Une façon de contrôler la relation. Et pour plaire, on fait montre de sentiments.
Qu'est-ce qu'un sentiment ? C'est un moyen d'obtenir l'union mentale, à défaut de l'union charnelle ou dans l'espoir de l'union charnelle.
Les sentiments ne peuvent se distinguer des formes prises pour les exprimer. Et ces formes : ce sont tous les critères sociaux, psychologiques, esthétiques, moraux, en cours dans la société.
En somme, le sentiment (d'amour) est un effort pour coller à des critères sociétaux (voir tout ce qui est à la mode) qui satisfassent l'autre et qui permettent l'union mentale.
rien ne vaut l vie sans ce sentiment complet corps et âme dans l'amour
RépondreSupprimerzina