La relation entre belle mère et belle fille est la plus part du temps chargée par quelques tensions qui varient selon les personnes ou selon les milieux. Un sujet qui a été traité depuis si longtemps et de façons différentes. La vision des deux personnes concernées est si différente et chacune d’elle a sa façon de penser qu’elle croit toujours que c’est elle qui a raison.
J’ai écris ces quelques phrases en souvenir d’une discussion avec une adorable amie qui m’a inspiré. Je me suis mise dans la peau d’une belle mère, seule, elle imagine des mots qu’elle ne dira jamais à sa belle fille.
« Ce jeune homme que tu croix aimer et comprendre est aussi et avant tout mon fils à moi. Depuis le jour où j’ai appris qu’il se développe en moi, je l’ai aimé. A sa naissance c’était la fête pour moi. J’ai veillé sur lui, gardé ses nuits quand il avait de la fièvre. Je me suis privée de mes loisirs pour lui apporter tout ce qu’il souhaite. J’ai rangé ses jouets qu’il cassait, suivi ses études et lui ai enseigné les bonnes manières et l’ouverture d’esprit pour qu’il devienne l’homme adorable qu’il est maintenant.
Chaque soir, je pose une bise sur son front et je le regarde dans son sommeil et tous les souvenirs de son enfance et de son adolescence me passent par la tête et je ne peux que dessiner un sourire fier de ce qu’il est devenu. Quand il pose sa tête sur ma cuisse je partage avec lui sa journée, ses rencontres et tout ce qui le fait sourire ou lui fait de la peine. Ensemble, on programme nos journées, nos sorties et nos vacances en famille. J’attends son retour, après ses journées de travail, et je sais tout ce qu’il aime ou tout ce qui lui donne du plaisir.
Quand il m’a parlé de toi, j’ai pensé que tu ne seras qu’une nouvelle conquête qui lui brisera le cœur sensible comme les autres fois. Mais je m’aperçois que c’est toi qu’il a choisi pour faire sa vie. Que vous avez dessiné loin de moi votre avenir. Que pour la première fois je ne faisais pas partie de ses rêves et de ses programmes du futur. Pour la première fois, il n’a pas demandé mon avis.
Depuis qu’il a grandi, et bel jeune homme il est devenu, je le voyais marié. Dans une grande fête où toute la famille sera réunie et ce jour là je serai heureuse de le partager avec celle qui l’aimera comme je l’ai aimé. Mais ne pense jamais qu’il sera totalement à toi, c’est moi sa mère avant que tu sois là. Personne ne peut le comprendre plus que moi. Personne ne peut savoir ce qui lui va. Personne ne peut le gâter comme je le fait moi.
Alors, jeune fille, ne le laisse pas perdu entre toi et moi, chercher ce qu’il veut faire et ce qu’il ne veut pas. Laisse-moi, pour la dernière fois, montrer à tout le monde qu’il est mon fils à moi. »
J’ai écris ces quelques phrases en souvenir d’une discussion avec une adorable amie qui m’a inspiré. Je me suis mise dans la peau d’une belle mère, seule, elle imagine des mots qu’elle ne dira jamais à sa belle fille.
« Ce jeune homme que tu croix aimer et comprendre est aussi et avant tout mon fils à moi. Depuis le jour où j’ai appris qu’il se développe en moi, je l’ai aimé. A sa naissance c’était la fête pour moi. J’ai veillé sur lui, gardé ses nuits quand il avait de la fièvre. Je me suis privée de mes loisirs pour lui apporter tout ce qu’il souhaite. J’ai rangé ses jouets qu’il cassait, suivi ses études et lui ai enseigné les bonnes manières et l’ouverture d’esprit pour qu’il devienne l’homme adorable qu’il est maintenant.
Chaque soir, je pose une bise sur son front et je le regarde dans son sommeil et tous les souvenirs de son enfance et de son adolescence me passent par la tête et je ne peux que dessiner un sourire fier de ce qu’il est devenu. Quand il pose sa tête sur ma cuisse je partage avec lui sa journée, ses rencontres et tout ce qui le fait sourire ou lui fait de la peine. Ensemble, on programme nos journées, nos sorties et nos vacances en famille. J’attends son retour, après ses journées de travail, et je sais tout ce qu’il aime ou tout ce qui lui donne du plaisir.
Quand il m’a parlé de toi, j’ai pensé que tu ne seras qu’une nouvelle conquête qui lui brisera le cœur sensible comme les autres fois. Mais je m’aperçois que c’est toi qu’il a choisi pour faire sa vie. Que vous avez dessiné loin de moi votre avenir. Que pour la première fois je ne faisais pas partie de ses rêves et de ses programmes du futur. Pour la première fois, il n’a pas demandé mon avis.
Depuis qu’il a grandi, et bel jeune homme il est devenu, je le voyais marié. Dans une grande fête où toute la famille sera réunie et ce jour là je serai heureuse de le partager avec celle qui l’aimera comme je l’ai aimé. Mais ne pense jamais qu’il sera totalement à toi, c’est moi sa mère avant que tu sois là. Personne ne peut le comprendre plus que moi. Personne ne peut savoir ce qui lui va. Personne ne peut le gâter comme je le fait moi.
Alors, jeune fille, ne le laisse pas perdu entre toi et moi, chercher ce qu’il veut faire et ce qu’il ne veut pas. Laisse-moi, pour la dernière fois, montrer à tout le monde qu’il est mon fils à moi. »
ohhhhhhhhh ce dilemme ancestral belle mère VS belle fille, c'est comme pour moi le phénomène vieille fille l'étiquette qu'on colle au front de la fille dépassant la trentaine, ou la perception de la femme divorcée ou même maintenant un sujet d'actualité le port de voile, tous des sujets tournant autour de la femme, un fruit de misogynie à la base avec une bonne dose de mentalité pourrie de notre société.
RépondreSupprimerbon, je sais que je suis hors sujet:ppp
à propose de sujet que tu lances, nul ne peut nier le rôle de la mère et son dévouement à ses enfants. ton fils resteras pour toujours le tien, et cette fille ne te l'arracheras pas, bien au contraire elle contribuera à son bonheur et figurez-vous la mère de la jeune fille aussi ressent la même chose pour l'homme qui lui vole son bébé, qu'elle a aimé et gardé sous ses ails pour une belle lurette.
Mais nous toujours on se focalise sur le problème belle mère VS belle fille et non belle mère VS beau fils, pour les raisons que je venais de citer la dessus.
Sinon, j'ai bien adoré le post, et surtout ta description de tes sentiments en te mettant dans la peau de la belle mère, une description pleine d'émotions et très touchante, bravo!
Chanceuse celle que tu auras comme belle-fille ! Tu feras une BELLE belle-mère.
RépondreSupprimerJ'ai essayé d'éviter ce mot, mais en vain, le seul mot qui pourrai décrire tout ceci c'est la jalousie.
RépondreSupprimerJe sais, c'est trop simpliste, mais c'est exactement le même sentiment d'un beau-père pour son gendre.
C'est dur, je l'avoue.
@ Bella
RépondreSupprimerJe fais du travail sur moi même pour ne pas être vraiment comme la plus part des belles mères. Heureusement qu'il me reste du temps pour me perfectionner, mon ainé n'a que 11 ans :)
@ Fawzi
Très gentils tes mots cher ami, c'est bon pour la morale...
@ Gar
Tu complètes toujours par la vision masculine des choses et c'est très enrichissant. Mais les beau père ne montrent pas leurs sentiments ouvertement, c'est pour ça qu'on n'en parle pas trop.
Oui, c'est tout un mélange de jalousie, d'esprit possessif et protecteur d'une mère...
C'est un sujet qui me va à merveille, sourire, je vais être trois fois belle-mère et les sentiments décrits pouvaient être presque les miens mais avant de rajouter quelques éléments je vais dire en toute franchise et sincérité ce que j'avais ressenti vis à vis de ma belle-mère (que Dieu apaise son âme et l'âme de mon père !). J'ai été jalouse de ma belle-mère -et je rejoins "Gar", quand elle était arrivée à Orly (pour la naissance de son premier petit-fils), "mon mari" l'avait serrée dans ses bras en pleurant. J'ai eu un sentiment de jalousie très fort que j'avais vite fait disparaître à la seule pensée : " tu es maman désormais Bakhta, et ton mari est en train d'embrasser sa mère". J'avais vite chassé cette jalousie de mon esprit à la seconde suivante. J'avais eu une nouvelle jalousie quand nous sommes arrivés à la maison, ma belle mère n'avait pas arrêté d'embrasser son petit-fils. Une deuxième réflexion : "Bakhta c'est son petit-fils, elle l'aime autant que toi". Je n'avais pas arrêté de me donner des gifles à la longueur de la première semaine et à chaque fois que je dérapait.
RépondreSupprimerLe sentiment de jalousie est un sentiment humain, il devient néfaste quand on le laisse nous envahir et semer la zizanie entre les gens !
Je rajouterai quand même ma chère "Illusions" ceci : je ne pense pas que j'ai fait des enfants pour moi, j'adore mes enfants mais sincèrement je suis très contente et très heureuse quand ils sont heureux. Ce que je voudrais en revanche, me laisser participer à la préparation des festivités et donner mon avis même si c'est leurs fêtes car elles sont les miennes aussi !!!
Bakhta
@ Bakhta
RépondreSupprimerMoi, je n'ai jamais senti de la jalousie envers ma belle mère, je l'aimai bien ainsi que mon beau père bien qu'il met son nez partout( que dieux apaise leurs âmes).
Moi en belle mère, je ne sais pas comment ça va être, je pense que ça dépendra de mes belle filles...
Bon courage avec tes trois belle fille ma chère amie, et encore une bise spéciale juste pour toi :)
@ Nawras
Dommage, si je savais, j'aurais avancé la date de mon mariage de 10ans :)
Si t’as belle mère lit ça, tu vas devenir sa belle fille préférée!......(si c’est pas déjà fait…) Bchir
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