lundi 11 janvier 2010

Positiver... et apprécier son cadeau.


La vie l'a parfois gâté et parfois malmené.
Des cadeaux, elle en a reçu plusieurs mais l'un d'eux hante à chaque moment ses pensées.
Un cadeau particulier.
Un cadeau beau qu'elle a dans ses rêves dessiné.
Un cadeau qu'elle n'a jamais espéré et qu'elle n'a jamais pu oublier.
Un cadeau qu'elle n'a pas su toujours apprécier.
Un cadeau d'un homme qu'elle a un jours aimé de son cœur d'adolescente malgré toutes ses années.
Un cadeau d'une soirée, destiné à être oublié.

Pour une soirée, et pendant des heures qui sont vite passées, ils étaient ensemble. Ils se sont rencontrés dans un contexte de rêve.Il était beau , adorable et attentionné. Il n'a jamais voulu la blesser.

Ils ont pour des heures parler, de leur vie, leur présent et de leur passé. leurs mains, leurs lèvres et leurs corps se sont rencontrés.Son amour l'aveuglait, mais elle était heureuse et se voyait princesse dans un conte de fées.
Mais il a toujours insisté, que son cadeau est unique et qu'elle ne devait jamais d'avantage espérer .
Comme une folle elle l'a suivi mais une peur interne la bloquait. Une peur de son regret,regretter d'être avec elle ou de partager ses rêves et ses folies que seule elle connaissait. Elle avait peur de le perdre et à jamais.
Cette peur ne lui a pas permis d'apprécier, les beaux moments qu'ils ont partagés. Ce cadeau n'était que des retrouvailles et un adieu. Et ce n'était que l'adieu qui la dérangeait.

A tête reposée, après des longues nuits d'insomnie et de larmes coulées, elle a pu enfin apprécier, ce beau cadeau qui ne sera jamais renouveler. Il est partie loin d'elle et ne reviendra jamais, lui laissant de lui un beau souvenir, le souvenir d'une rencontre et d'un adieu.

Comme le temps et les années peuvent passer, mais les souvenirs ne sont jamais effacés. Le souvenir de ses yeux qui brillaient, de ses lèvres qui souriaient, le souvenir de sa main qui l'a guidé et de ses mains qui tenaient les siennes, le souvenir de ses baisers partagés au bord de la mer et de ses doigts qui la caressaient... Le souvenir de son cœur qui s'emballait flottant dans un monde merveilleux.
Pour quelques heures, qui sont très vite écoulées, elle a passé la plus merveilleuse soirée. Ses mots raisonnent et pour toujours dans sa tête et son cœur, et son visage, son sourire... ne l'ont jamais quitté.

Elle n'a que les souvenirs de son cadeau qui l'a, pour des longues semaines, peiné, en ne pensant qu'à l'adieu.
Mais elle savoure, dans ses moments de solitude, les plus beaux souvenirs en ne gardant que les beaux instants qui ont précédé le baiser d'adieu.

Loin où il est, elle lui dit merci, d'y avoir pensé. De lui offrir ce cadeau pour savourer ses rêves. D'être là même le temps d'une soirée.De lui permettre de savoir la grandeur du bonheur qu'elle peut avoir, en fermant les yeux, et en l'imaginant pour une autre fois tout à coté.

Avec toute brise maritime et chaque bouffé d'air frais avec un gout salé, elle pose le regard trop loin, vers un horizon infini, le guettant et pour reprendre ses souvenirs, sentant sur elle la caresse de ses mains et la chaleur de ses lèvres qui la mettent dans un monde imaginaire et inexistant, ce n'est qu'illusions.

Et si elle le savait, elle n'aurai jamais pleuré, jamais raisonné pour ne pas gâcher les beaux moments volés d'un cadeau d'une soirée destinée à être oubliée.

4 commentaires:

  1. Maintenant elle le sait et j'espère qu'elle saura toujours qu'un moment de bonheur devra être inscrit à jamais dans sa mémoire !

    Bakhta

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  2. St John Perce dans Amère.

    Et la mer et l'amour ont la mer pour partage
    Et la mer est amère, et l'amour est amer.
    L'on s'abîme en la mer aussi bien qu'en l'amour,
    Car l'amour et la mer ne sont point sans orage.
    Celui qui craint les eaux, qu'il demeure au rivage.
    Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer
    qu'il ne se laisse pas par l'amour emporter
    Car tous deux ils seraient sans hasard de naufrage
    La mer de l'amour eut la mer pour berceau,
    Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau.
    Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes.
    Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux,
    Ton amour qui me brûle est si fort douloureux,
    Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes...

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