
L’amour peut il suffire pour faire revivre une relation de couple ?
Le pardon peut il effacer toutes les traces d’une blessure ?
Le temps est il capable de faire oublier une trahison ?
La passion peut elle effacer les séquelles d’une peur qui s’est installé au fond d’elle ?
Elle, c’est une femme, une femme éprise d’un amour sans limite, comme toute femme séduite par des mots doux, des sentiments qui la comblent et comblent la femme en elle. Une femme avec toute sa vulnérabilité cachée sous les masques d’une femme dure qui ne se plie jamais.
C’est une femme qui a pris la main qui s’est tendu à elle. C'est une femme qui a cru ses mots, quand il lui a promis un paradis qu’elle n’a jamais connu. C’est une femme qui a fait un bout de chemin, essayant de préserver cette chance d'être pour une fois aimée en pensant qu’elle est la seule à connaitre ou à vivre un bonheur qui n'était pas permis à tout le monde.
……
Des années sont passées… Elle avait promis de tout oublier, de ne plus évoquer ce dérapage qu’elle a d'au fond d’elle souvent espéré effacer. Mais une peur étrange s’est installée en elle.
Avec ses mots hésitants, elle a essayé de lui expliquer ce qu’elle n’a jamais pu directement annoncer, ce qu'elle n'a jamais eu le courage de le lui dire. Et elle lui écrivit, dégageant le poids de toutes ces années de peur, d’inconfiance et d’hésitation… Cherchant en elle ce qui reste d’un courage perdu, elle lui trace en lettres quelques uns de ses maux :
« J’ai caché en moi ce malaise, affichant un masque de sourire, croyant que les années sauront me faire oublier ce que, un jour j’ai enduré. Je sais que je t’ai tendu la main, disant que dans mon cœur je n’ai aucune rancune. Que ce qui nous a lié était assez grand et assez fort qu’il a pu effacer tous les faux pas et tout recommencer, ou peut être tout reprendre comme si de rien n’était. Que même avec ma blessure profonde j’ai essayé de ne pas te blesser, de ne pas t’infliger les reflets du mal qui me rangeait. Que même dans mes colères ou dans mes mots blessants, qui voulaient te faire mal ou te faire souffrir, tu me faisais de la peine et au fond de moi j’aimais effacer tous mes mots et tous mes coups que j’ai frappé sans te toucher.
Et toi, de ton coté, tu te défendais, cherchant en moi le bouc émissaire qui prend en charge toutes les responsabilités, et tu as bien ciblé, direct vers ce qui blesse le plus, qui fait mal le plus… Tu as touché à mes faiblesses en t’aimant, mes faiblesses en niant toutes les règles du jeu devant un homme oriental qui ne fait que juger. Et c’était ces coups qui m’ont tué plus que le fait que tu as dans un moment de faiblesse, de folie, ou d’illusion d’amour, succombé à la tentation…
Et après ces années, je ne peux pas nier que j’ai peur, que le temps n’a pu ni effacer ni atténuer, la blessure qui refait surface à chaque fois où j’essaye de l’étouffer. Et même avec tout l’amour que j’ai en moi, l’amour que je n’ai pas pu oublier, comme je n’ai pas pu effacer les moments qui me faisaient mal, même avec tout cet amour j’ai encore peur.
Oui j’ai peur, peur qu’un jour tu sors une autre fois la même arme que tu as jadis utilisé, et qui a avec efficacité tranché.
Peur que tu considères mon pardon une faiblesse, mon amour une faiblesse, mon dévouement une faiblesse, et ma passion un péché.
Peur que tu me tranches le cœur une autre fois par la même plaie, et remuer la blessure qui n’a jamais su se rétablir, me laissant une épave emportée par les vagues d’un océan qui n’a pas de limite, car, j’admets, que je n’ai jamais su prévoir tes colères ni pu les atténuer.
Il y a des choses qu’on ne peut pas effacer, surtout aux moments où on ne devait pas y songer. Des choses qui surgissent de nulle part, qui envahissent la pensée comme une avalanche destructrice qui balaie tout dans sa trajectoire ne laissant ni beau ni laid.
Comment pouvoir ne pas y penser si on connait tous les détails, les gestes, les mots, et même les souffles échangés ?
Comment ne pas se demander, si tu as crié son nom, crié les mêmes mots d’amour, si tu as embrassé ses courbes et si tu lui as dit viens avant de vous allonger ?
Comment ne pas se demander, si tu as embrassé son cou, si elle a senti ton souffle chaud, si tu as tenu son sein dans la paume de ta main en lui chuchotant que tu l’aimes ?
Comment ne pas se demander, si ta langue fera le même parcours, suivra les mêmes monts et traversera les mêmes vallées jusqu’à ce qu’en elle tous les plaisirs sont éveillés ?
Comment ne pas se demander, si tu l’as laissé entendre ton cœur, qui battait à la chamade?
Comment ne pas se demander, si elle a laissé un bout de toi sans le toucher, sans le caresser, sans l’embrasser, où, en toi, elle n’a rien laissé d’inexploré ?
Comment ne pas se demander, si tu as eu ces gémissements, prononcé ces mots que tu ne cris qu’à ces moments, ou si tu as poussé le même cri en jouissant ?
Comment ne pas se demander, si tu avais eu le même sourire, le même étincellement des yeux, signe de ta plus grande satisfaction ?
Dis-moi juste comment, pourrais-je ne pas poser mes questionnements ? Comment étouffer ma peur et repartir vers un autre horizon ?
Dois-je partir ? Me chercher, en essayant de me retrouver loin de tes cieux qui me comblaient en chassant mes hallucinations ?
Ou, dois je compter, sur ta patience qui m’apprendra à apprécier l’amour qui nous uni sans aucune hésitation ?
Aucune solution n’est parfaite. Rien n’est parfait quand deux sentiments contradictoires me hantent tout le temps, te fuir vers un monde où tu ne sauras me retrouver ni je pourrais te chercher pour pouvoir vivre en paix, ou courir pour cacher ma tête en toi pour que tu me serre fort dans tes bras, et vivre encore cette illusion qui me berçait pour longtemps… »
Et elle court si loin, essayant de ne pas regarder derrière elle. Et elle ne sait plus, si elle le fuit lui, se fuit elle-même, ou elle fuit cet amour qu’elle n’a jamais compris les raisons…
Et la route perd son traçage, s’efface, tout n’était qu’illusions, tout n’était qu’hallucinations. Des délires d’une femme qui s’est réveillée après un long sommeil, faisant défiler les images d’un rêve qui s’estomperont avec le temps…
Le pardon peut il effacer toutes les traces d’une blessure ?
Le temps est il capable de faire oublier une trahison ?
La passion peut elle effacer les séquelles d’une peur qui s’est installé au fond d’elle ?
Elle, c’est une femme, une femme éprise d’un amour sans limite, comme toute femme séduite par des mots doux, des sentiments qui la comblent et comblent la femme en elle. Une femme avec toute sa vulnérabilité cachée sous les masques d’une femme dure qui ne se plie jamais.
C’est une femme qui a pris la main qui s’est tendu à elle. C'est une femme qui a cru ses mots, quand il lui a promis un paradis qu’elle n’a jamais connu. C’est une femme qui a fait un bout de chemin, essayant de préserver cette chance d'être pour une fois aimée en pensant qu’elle est la seule à connaitre ou à vivre un bonheur qui n'était pas permis à tout le monde.
……
Des années sont passées… Elle avait promis de tout oublier, de ne plus évoquer ce dérapage qu’elle a d'au fond d’elle souvent espéré effacer. Mais une peur étrange s’est installée en elle.
Avec ses mots hésitants, elle a essayé de lui expliquer ce qu’elle n’a jamais pu directement annoncer, ce qu'elle n'a jamais eu le courage de le lui dire. Et elle lui écrivit, dégageant le poids de toutes ces années de peur, d’inconfiance et d’hésitation… Cherchant en elle ce qui reste d’un courage perdu, elle lui trace en lettres quelques uns de ses maux :
« J’ai caché en moi ce malaise, affichant un masque de sourire, croyant que les années sauront me faire oublier ce que, un jour j’ai enduré. Je sais que je t’ai tendu la main, disant que dans mon cœur je n’ai aucune rancune. Que ce qui nous a lié était assez grand et assez fort qu’il a pu effacer tous les faux pas et tout recommencer, ou peut être tout reprendre comme si de rien n’était. Que même avec ma blessure profonde j’ai essayé de ne pas te blesser, de ne pas t’infliger les reflets du mal qui me rangeait. Que même dans mes colères ou dans mes mots blessants, qui voulaient te faire mal ou te faire souffrir, tu me faisais de la peine et au fond de moi j’aimais effacer tous mes mots et tous mes coups que j’ai frappé sans te toucher.
Et toi, de ton coté, tu te défendais, cherchant en moi le bouc émissaire qui prend en charge toutes les responsabilités, et tu as bien ciblé, direct vers ce qui blesse le plus, qui fait mal le plus… Tu as touché à mes faiblesses en t’aimant, mes faiblesses en niant toutes les règles du jeu devant un homme oriental qui ne fait que juger. Et c’était ces coups qui m’ont tué plus que le fait que tu as dans un moment de faiblesse, de folie, ou d’illusion d’amour, succombé à la tentation…
Et après ces années, je ne peux pas nier que j’ai peur, que le temps n’a pu ni effacer ni atténuer, la blessure qui refait surface à chaque fois où j’essaye de l’étouffer. Et même avec tout l’amour que j’ai en moi, l’amour que je n’ai pas pu oublier, comme je n’ai pas pu effacer les moments qui me faisaient mal, même avec tout cet amour j’ai encore peur.
Oui j’ai peur, peur qu’un jour tu sors une autre fois la même arme que tu as jadis utilisé, et qui a avec efficacité tranché.
Peur que tu considères mon pardon une faiblesse, mon amour une faiblesse, mon dévouement une faiblesse, et ma passion un péché.
Peur que tu me tranches le cœur une autre fois par la même plaie, et remuer la blessure qui n’a jamais su se rétablir, me laissant une épave emportée par les vagues d’un océan qui n’a pas de limite, car, j’admets, que je n’ai jamais su prévoir tes colères ni pu les atténuer.
Il y a des choses qu’on ne peut pas effacer, surtout aux moments où on ne devait pas y songer. Des choses qui surgissent de nulle part, qui envahissent la pensée comme une avalanche destructrice qui balaie tout dans sa trajectoire ne laissant ni beau ni laid.
Comment pouvoir ne pas y penser si on connait tous les détails, les gestes, les mots, et même les souffles échangés ?
Comment ne pas se demander, si tu as crié son nom, crié les mêmes mots d’amour, si tu as embrassé ses courbes et si tu lui as dit viens avant de vous allonger ?
Comment ne pas se demander, si tu as embrassé son cou, si elle a senti ton souffle chaud, si tu as tenu son sein dans la paume de ta main en lui chuchotant que tu l’aimes ?
Comment ne pas se demander, si ta langue fera le même parcours, suivra les mêmes monts et traversera les mêmes vallées jusqu’à ce qu’en elle tous les plaisirs sont éveillés ?
Comment ne pas se demander, si tu l’as laissé entendre ton cœur, qui battait à la chamade?
Comment ne pas se demander, si elle a laissé un bout de toi sans le toucher, sans le caresser, sans l’embrasser, où, en toi, elle n’a rien laissé d’inexploré ?
Comment ne pas se demander, si tu as eu ces gémissements, prononcé ces mots que tu ne cris qu’à ces moments, ou si tu as poussé le même cri en jouissant ?
Comment ne pas se demander, si tu avais eu le même sourire, le même étincellement des yeux, signe de ta plus grande satisfaction ?
Dis-moi juste comment, pourrais-je ne pas poser mes questionnements ? Comment étouffer ma peur et repartir vers un autre horizon ?
Dois-je partir ? Me chercher, en essayant de me retrouver loin de tes cieux qui me comblaient en chassant mes hallucinations ?
Ou, dois je compter, sur ta patience qui m’apprendra à apprécier l’amour qui nous uni sans aucune hésitation ?
Aucune solution n’est parfaite. Rien n’est parfait quand deux sentiments contradictoires me hantent tout le temps, te fuir vers un monde où tu ne sauras me retrouver ni je pourrais te chercher pour pouvoir vivre en paix, ou courir pour cacher ma tête en toi pour que tu me serre fort dans tes bras, et vivre encore cette illusion qui me berçait pour longtemps… »
Et elle court si loin, essayant de ne pas regarder derrière elle. Et elle ne sait plus, si elle le fuit lui, se fuit elle-même, ou elle fuit cet amour qu’elle n’a jamais compris les raisons…
Et la route perd son traçage, s’efface, tout n’était qu’illusions, tout n’était qu’hallucinations. Des délires d’une femme qui s’est réveillée après un long sommeil, faisant défiler les images d’un rêve qui s’estomperont avec le temps…