mercredi 23 mars 2011

Harcèlement dans le milieu scolaire...


Je suis une jeune adolescente de quinze ans, élève dans un collège en neuvième année. J'ai fait mes études primaire dans mon petit village natal très loin de cette grande ville vers où on a immigré à la recherche d'une vie meilleure.

J'ai dû dès mes premiers jours m'imposer de force pour pouvoir détourner les regards moqueurs de mes camarades de classe ainsi que leurs paroles abaissantes pour la campagnarde qui ne s'habillait pas comme eux et ne parlait pas comme eux. Cette attitude agressive m'a causé des problèmes relationnels qui s'aggravaient de jour en jour sans que je puisse les dépasser.

Je ne suis pas vraiment belle, mais ma puberté précoce m'a donné des formes que celles de mon age n'avaient pas encore. Ma grande taille, mes yeux noirs sombres et mes joues toujours roses -un héritage de l'air de montagne où j'ai passé mes années d'enfance- donnent l'impression que je dépasse mes quinze ans de plusieurs années.

Au collège, et partout où je suis j'attire les regards admirateurs qui sont attirés par mon coté jovial et dynamique. Mais je suis une campagnarde, et personne ne peut dépasser avec moi les limites que je sais tracer avec la force de la parole ou du bras et parfois je passe même aux coups de pieds. Je ne suis pas la fille facile de cette génération, comme les fifilles avec qui je partage les bancs de l'école.

Le rapport d'une adolescente avec ses transformations de corps, et surtout si elles sont précoces, est souvent si complexe. Une fierté sentie avec les regards admirateurs et en même temps un refus qui peut paraitre dans une agressivité excessive. C'est un corps de femme dans une tête qui n'a pas dépassé l'age de l'enfance, ajouté à cela tout l'héritage social et culturel sur l'image de la femme d'elle même transmis souvent dans les milieux ruraux par les proches adultes où le familial et le social ne font qu'un.

Ce que je vis depuis presque un mois et difficile à surmonter, surtout que je n'ai pas pu en parler.

Un camarade de classe, qui me courait après depuis quelques temps, a osé mettre sa main sur mon épaule pendant un cours. Je n'ai pas trop réfléchit, je l'ai tout de suite giflé et je me suis mise en face de lui le frappant de coups de pieds et de mains. Mon professeur, d'habitude gentil avec moi, et qui m'aime beaucoup, m'a expulsé de la classe et a rédigé un rapport de ce qui s'est passé dans son cours.

Depuis, j'ai commencé à répondre à une série de questionnaires dans le bureau de monsieur le directeur. Dès le premier jour, j'ai vu que je lui plaisais. Il tardait à me regarder, m'admirer comme s'il me déshabillait. Je me sentais fière de la place d'honneur que j'ai pu avoir à ses yeux. Il m'a même dit qu'il est fier de mon comportement et que c'était la preuve que je suis une fille correcte et qu'il souhaitais avoir une fille avec ma force de caractère. Il m'embrasse souvent sur la joue en me tenant par la tête, et il a même une fois essuyer mes larmes avec son propre mouchoir. Il était si gentil et si adorable et il pouvait comprendre mes intentions et mes réactions.

Un autre caractère d'adolescence qui peut parfois durer à des ages beaucoup plus avancés, c'est s'identifier à travers le regards des autres, surtout ceux d'un age adulte. Voir dans l'admiration de cet autre une valorisation du soi. Cette recherche de valeur, devient parfois plus grave, et même maladive, quand l'adolescent ne fait que l'imaginer et construire tout un enchainement qui ne tient point à la réalité. C'est aussi un besoin de soutien ou de protection hors du cadre familial qui se cherche dans l'entourage adulte, et les enseignants jouent souvent ce rôle aux yeux de certains de leurs élèves.

Avec le temps, monsieur le directeur me fait penser que lui seul pouvait fermer ce dossier pour que je puisse continuer mes études sans problèmes sans oublier de souligner, qu'à mon passage au conseil de discipline, je serais surement renvoyé du collège et qu'il doit informer mes parents.
Je l'ai supplié, je lui ai même proposé que je suis prête à tout faire pour que je sois pardonné et que je ne serais plus de cette agressivité.

Là est venu sa proposition...

Il a demandé que je vienne le rejoindre dans son bureau à la fin des cours à 18heures. Une fin d' après midi de janvier, sombre et pluvieuse, je ne pourrais jamais oublier ce jour.

Je pleurais. J'avais peur du conseil qui s'approchait. Monsieur le directeur a commencé à m'apaiser, à me dire qu'il ne laissera jamais tomber une fille merveilleuse comme moi. Il s'est approché, m'a tenu dans ses bras, et il a commencé à m'embrasser, mais pas d'une façon parentale comme avant. Ses mains parcouraient mon corps et je ne pouvais pas les éloigner. je suis sous sa merci, je n'avais aucun choix. Et je me trouvais dans cette chambre annexe à son bureau, et il a eu ce qu'il voulais, de moi, la fille de quinze ans et monsieur le directeur de mon collège où j'étudiais.

Je n'ai pu parler à personne, d'ailleurs il m'a menacé, il tenais ma réputation et mon avenir entre ses mains, et ça sera ma parole, la fille à problèmes, contre la sienne, monsieur le respectueux directeur, connu et d'une grande famille et qui bénéficie d'un poste de responsabilité à la municipalité de la ville.Mes parents même vont me tenir responsable, me punir et pourquoi pas me tuer, moi la cause de leur déshonneur.

Le dossier est classé; mais j'ai eu une punition que je n'ai jamais imaginé un jour pour avoir refusé qu'un camarade mette la main sur mon épaule. Deux semaines sont passées maintenant, Je me sens comme un cadavre en classe, vidée de toute force que j'avais. J'évite tout contact et j'essaye de ne pas croiser monsieur le directeur. Il demandera de me revoir surement une autre fois et je n'aurais jamais la force de refuser.

Tout ce que je souhaite, c'est que ces quelques mois qui restent de l'année scolaire passent vites, que je sorte de ce collège pour aller au lycée et tourner définitivement cette page qui ne s'effacera jamais, jamais, jamais...

Combien de cas semblable à celui de cette jeune fille, ou plutôt de cet enfant on peut dénombrer?
Est ce que le mur de silence puisse être un jour brisé?
Qui aura la force de crier fort ce crime, appeler justice?
Une société comme la notre va-t-elle lui donner ses droits ou simplement l'inculper à sa façon?
Garder le silence... est ce le bon choix... ou elle n'avait aucun autre choix????????

21 commentaires:

  1. Si c'est une histoire véridique il faut absolument le dénoncer. C'est un devoir.
    Grand Curieux.

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  2. C'est une histoire véridique à cent pour cent, le problème est que seule la fille et ses parents, vu qu'elle est mineure; doivent et peuvent le faire.
    Mais elle a peur de ses parents, peur de la société, peur de ne pas avoir de preuves pour le culpabiliser, peur de ne pas savoir résister à son pouvoir et à son statut dans la ville où ils habitent, peur de mettre sa parole contre la sienne...

    Facile de dire qu'il faut le dénoncer, mais est ce vraiment facile à faire???

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  3. Bonjour mademoiselle ,
    Votre récit témoignage est émouvant . Il est même trop bien écrit pour une jeune de votre âge.
    Mes félicitations pour avoir pu mettre des mots sur vos sentiments. Vous avez été la victime d’un monstre qui doit rendre compte des faits que vous lui reprochez devant la justice. Dans ce type de cas ,ceux qui abusent de leur pouvoir ,en général, sont des récidivistes .Tant qu’ils n’ont pas été dénoncés ,tant que la justice ne s’en est pas mêlée ,ils continuent à chercher de nouvelles proies, des nouvelles victimes . Ce sont de véritables malades qui nécessitent des soins et surtout qui ont besoin d’une mesure privative d’exercer un métier en relation avec des jeunes .
    Je vous fais confiance, car vous venez de démonter par votre témoignage que vous avez la capacité de surmonter les difficultés . La blessure de la violence que vous avez subie est là et elle restera si vous gardez ses séquelles pour vous-même dans le silence . Bravo pour avoir brisé le silence .Votre équilibre et votre personnalité sont plus importants que toute étude ou carrière professionnelle .Ils vous accompagneront toute votre vie que j’espère et que je souhaite qu’elle soit longue et jalonnée de joie et de bonheur en compagnie d’un être de votre âge qui vous aimera .
    Votre réaction par ce témoignage anonyme est une belle chose . Cela prouve que vous avez su surmonter l’agression . Si je me permets ,mais à vous de voir , il doit y avoir un moyen d’en parler avec vos parents .Vous allez voir le fardeau sera moins lourd à porter . Avec eux ,vous évaluerez l’intérêt de porter l’affaire devant la justice . Si vous le faites, pensez que vous rendez service à d’autres filles qui fréquentent et qui fréquenteront votre école . C’est un service à la société et au monstre qui vous a fait souffrir . Votre combat, si jamais vous décidez de le mener à terme ,est le meilleur enseignement que vous puissiez avoir pour affronter la vie dans le futur . Je vous souhaite tout le courage dont vous avez besoin et je vous renouvelle mes félicitations pour avoir brisé le silence .

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  4. Quelqu'un a allumé la lumière dans ce blog .. si seulement ce quelqu'un trouvait un moyen pour mettre la lumière sur cette affaire ... des étudiantes dans ce cas j'en ai connus une dizaine ... mais là il s'agit de détournement de mineur! faut la convaincre d'en parler a ces parents! il le faut vraiment !

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  5. Je veux juste ajouter deux points qui me paraissent importants :

    D’après le témoignage , plus que du harcèlement ,il s’agit d’une agression à caractère sexuel. Il y a eu semble-t-il des attouchements et il est important que vous décriviez précisément (pas dans ce blog ) aux enquêteurs ,tous les détails de l’agression afin qu’ils puissent la ranger dans la catégorie pénale adéquate .

    Le deuxième point est que les enquêteurs de la police judiciaire ,normalement ont l’habitude d’élucider ce genre d’affaire. Il faut leur faire confiance .Cela signifie que ce n’est pas parce que la personne interrogée nie les faits que les policiers vont se contenter de sa négation et arrêter la procédure. Je dois dire que la négation est le premier réflexe qu’ils ont l’habitude d’entendre mais ils ne s’arrêtent pas là. Ils sauront poser les bonnes questions et analyseront les réponses . Soyez rassurée que même si vous pensez qu’il n’y a pas de preuve ,eux ils sauront comment faire pour voire s’il y a preuve ou pas . Pour vous rassurer encore sur ce point , l’enquête démontrera où il y a la bonne et où il y a la mauvaise foi .

    L’enquête sera couverte et suivie par un magistrat ,qui compte tenu de l’état d’avancement de l’affaire ,des déclarations , il ordonnera le cas échéant des expertises psychologiques : la votre et celle du directeur . Il pourra adresser des convocations à des témoins potentiels . Même si vous étiez seule avec lui dans son bureau ,cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de témoins . Il n’y a pas forcément que les témoignages présents qui comptent . Allez savoir si ce directeur ne fait pas l’objet de soupçons de même nature ou peut-être que votre témoignage ne va pas encourager d’autres victimes qui avaient préféré se taire et qu’à cette occasion elles vont-elles aussi se mettre à parler . C’est ainsi la machine judiciaire. Elle est lourde mais c’est normal car ce n’est qu’ainsi qu’elle peut garantir le droit d’être défendu et le droit d’être protégé par la loi. Il ne faut pas se décourager ,il ne faut pas craquer ,car votre version vous allez la répéter plusieurs fois et votre agresseur également .

    Eloigner un monstre de votre établissement scolaire ne mérite-t-il pas ce sacrifice ?

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  6. @Salah Ben Omrane:
    1- illusion n'est pas la victime de l'histoire elle ne fait que la raconter.
    2- je suis tout à fait de votre avis.
    3- Il faut qu'illusion fasse de son mieux pour que les parents de l'élève dénonce ce directeur de collège et maire d'une importante ville Tunisienne.
    4- Pour celui qui veut chercher ce n'est pas difficile de retrouver l'identité du dit directeur (directeur de collège et maire d'une importante ville)et ainsi l'élève concernée, vu son age elle doit être cette année en neuvième.

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  7. Je ne trouve pas les mots car c'est une histoire très triste,surtout que ce comportement abusif est difficile à l'approuvé si oui la répercussion familiale sera catastrophique pour la petite....j'espère qu'un jour elle trouvera le courage pour dénoncer ce directeur publiquement afin d'être châtié ...

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  8. @ Salah Ben 0mrane
    Ce que vous dites est tellement vrai, cet homme doit bien être puni et un tel acte ne devait pas passer comme ça.

    Mais je veux préciser, que le témoignage que j'ai reporté de cette adolescente n'aura pas de suite, au moins pour le moment, la fille refuse catégoriquement d'en parler ni à ses parents ni à la justice. personnellement je ne peux pas la blamer, dans une société comme la notre il faut beaucoup de courage pour le faire.
    Je cite ici les paroles du père d'une mineure violée et assassinée:je suis touché par ce qui est arrivé à ma fille, mais heureusement qu'elle est morte pour ne pas subir et nous faire subir le jugement de la société; même si l'agresseur est mis en prison, les séquelles de ce crime persisteront dans la mémoire de tout le monde et ma fille ne sera qu'une fille souillée.

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  9. @ Fléna
    Ce n'est pas vraiment de la lumière; j'ai juste mis un doigt sur un corps plus grands, mais malade.
    Dans les facultés ça existe surement, mais ça reste du harcèlement entre adultes gérable d'une autre façon.
    Dans ce cas c'est une enfant, et c'est de l'inceste, du viol, en utilisant le pouvoir du poste qu'occupe le directeur lui même.

    je voulais aussi dire qu'il y a des crimes si troublants qu'on ne juge pas, qu'on n'a pas le courage de dénoncer car le tribunal peut condamner les criminels mais que la société a ses lois qui sont du coté opposé, et ses séquelles ne sont pas faciles à gérer.

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  10. @ Anonyme
    Monsieur ou madame l'anonyme qui a pris le droit de parler en mon nom, je veux préciser que je suis adulte et je peux m'en charger moi même, et je n'ai jamais demandé d'avoir un porte parole, je suis capable de m'en charger seule.
    Celui qui ouvre ce blog sait que je ne suis pas une adolescente de 15 ans qui étale son problème ou fait un témoignage sur son cas personnel. Alors c'est clair que je ne fais que reporter ce cas avec l'esprit de cette fille.

    Secondo, ce n'est ni de mon droit ni de mon pouvoir d'obliger cette fille d'en parler à ses parents ou de porter plainte, même si j'ai la conviction que ce directeur doit être puni ou au moins ne doit pas avoir un tel poste dans un établissement surtout scolaire qui le met en contacte avec des jeunes adolescentes.

    Enfin; jouer au détective privé n'est pas le but de ce témoignage, et je n'ai jamais dit que c'est un maire(ce n'ai pas le seul poste de responsabilité dans une municipalité). Et si vous avez cette capacité de lire entre les lignes et de découvrir qui c'est, alors vous avez surement la possibilité de le radier du monde et dans ce cas pas besoin de passer aux tribunaux.

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  11. @ Hallège
    Cette histoire éveille en moi de la colère beaucoup plus que la tristesse. Une colère à cause de l'impuissance vis à vis un tel problème.
    Parler ou garder le silence; n'est ni la bonne solution ni la mauvaise, car dans les deux cas la fille sera encore une fois victime et c'est difficile de trouver une modalité qui inculpe cet homme sans mettre la fille devant le jugement social dont elle a peur...

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  12. @illusion :
    Pour le primo :
    Je me demande qu’ai-je fais pour que vous soyez aussi agressive.
    D’abords je suis Mr Naoufel. J’ai pas de choix autre qu’anonyme pour livrer mon commentaire.
    Et puis si vous relisez le premier commentaire de Salah Ben Omrane : il a dit… Bonjour mademoiselle,
    Votre récit témoignage est émouvant. Il est même trop bien écrit pour une jeune de votre âge. Mes félicitations pour avoir pu mettre des mots sur vos sentiments. Vous avez été la victime d’un monstre …
    Donc il est clair qu’il vous a pris pour la jeune victime d’où ma première précision.
    Zut j’ai commis l’erreur de ma vie en rappelant que vous n’êtes plus adolescente, donc d’un certain âge : erreur fatale en vers une femme.
    Pour le secondo :
    J’ai simplement dit faites de votre mieux et si vous êtes aussi fâchée ce que vous vous sentez coupable de ne pas agir.
    Pour le Enfin :
    C’était une épice piquante, un catalyseur, pour accélérer la réaction ou encore la dénonciation du dit directeur.
    Pour votre appel au crime, vous pouvez compter sur moi pour éliminer celui ou celle que vous choisissez !!! ça alors.
    Enfin merci pour m’avoir chasser de votre blog. J’y mettrai plus les pieds : promi.

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  13. Je ne sais pas quoi dire. Ca me révolte.

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  14. @ Mr Naoufel
    Je vais commencer par la fin, je ne vous ai jamais chasser de mon blog, il est ouvert à tout le monde et vous serez toujours le bienvenu ainsi que vos commentaires.
    Secondo, je ne me sens pas coupable de ne pas avoir agi mais plutôt incapable de le faire et c'est ce qui me rend vraiment fâchée.
    Enfin désolée si j'étais un peu agressive à votre égard mais je n'aime pas qu'on parle à mon nom.
    Mes salutations monsieur Naoufel qui ne mettra plus les pieds ici...

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  15. @ كاليمارو
    Vous n'avez pas besoin de dire quoi que ce soit, vous avez tout dit...

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  16. Si le tabou doit être brisé c'est aux parents de le faire, car plus cette jeune fille se terrera dans le silence plus elle sera confronté a des problèmes psychologiques graves.

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  17. cet acte est tout simplement un viol aggravé!

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  18. je serai tres réaliste et pragmatique et ça va peut etre vous choquer! mon seul conseil à cette fille est d'oublier ce qui s'est passé et c une fille assez forte pour le faire continue tes études ne gache pas les chances que tu as en mains pour une justice fictive accroches toi à tes études rien que tes études le jour ou tu seras majeure et indépendante intellectuellement et financièrement tu sauras refaire ta vie et te rendre justice toi meme à ta façon surtout n'aie pas peur et n'aie confiance en personne construis toi en silence ne te culpabilise pas et tu sauras tout surmonter le jour venu! illusions si tu connais personellement cette fille tu pourrais lui filer mon mail je pourrai peut etre l'encadrer si j'ose dire! merci à toi toute mon admiration pour ton initiative astre-solitaire@hotmail.fr

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  19. @ yass
    Les problèmes psychologiques la suivront toute sa vie,et elle a choisi de ne rien dire à ses parents...

    @ Chams
    Ces paroles ou ces conseils sont faciles à afficher mais pas facilement applicables.

    Je m'attarde surtout sur ta phrase"n'aie pas peur et n'aie confiance en personne construis toi en silence" comment ne pas avoir peur si elle n'aura confience en personne? est ce le silence résoudra son mal intérieur? en "experte" en la matière j'ose dire c'est ce qu'elle ne doit jamais faire, elle doit savoir reconstruire sa confience envers elle même et envers les autres en étant vigilante...

    Elle est en bonne mains, bien suivie, selon les exigences de la situation et de son entourage et merci pour ton initiative de soutien.

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  20. j'ai écrit ce commentaire en pensant à une expérience que je connais par coeur le mal intérieur est trop difficile à soigner peut etre qu'elle y parviendra un jour tu pourras juger la situation mieux que moi parce que tu connais cette fille tu pourras juger de sa force mentale et psychologique! l'expérience que je connais m'a prouvé que le temps peut soigner beaucoup de maux si on ne s'arrete pas là où on n'a été égorgé la vie continue elle doit s'accrocher à ses études c sa seule garantie la société la famille les éventuelles amitiés c du bleuf et c ce que je voulais dire par n'aie confiance en personne !!!

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  21. Le social pèse lourd dans de telles situations, elle apprend à avoir plus confiance en elle même surtout et surtout ses études et son avenir comme jeune fille puis comme femme.
    Merci encore Chams pour le témoignage...

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