C’était une princesse par un jour d’été, qui sortait faire sa balade au bord d’une plage qu’elle connait.
La balade l’a emportée, ses pieds l’ont menée loin des lieux sûrs qu’elle avait l’habitude d’aborder.
L’eau fraiche de la mer l’a appelée, l’invitant à se rafraichir et apaiser ses jambes fatiguées.
Le soleil l’illuminait, faisait briller ses cheveux qui caressaient, la peau blanche de ses épaules couleur de lait.
Ses pas avançaient vers les profondeurs de l’eau salée, elle ne pouvait pas se noyer, elle qui avait su toujours nager.
Brusquement, le soleil s’était éclipsé, un vent violent la balançait, la mer douce devenait très agitée.
Elle ne voyait plus ce qui l’entourait, ses pieds ne trouvaient plus la terre ferme qui la tenait, tout autour d’elle devenait obscurité.
Elle essayait de se calmer, ce n’était qu’une tempête et elle finira par vite passer, elle resta clouée mais le courant l’emportait.
Mais rien n’avait changé, à ses yeux épeurés, tout autour d’elle s’agitait et bousculait, elle ne savait même plus nager.
Elle a tendu la main, cherchant une paille pour s’accrocher, un espoir pour lutter, mais tout autour d’elle s’écroulait.
La main qu’elle voulait tenir, pour la soutenir, refusait de croire qu’elle, la princesse qui savait seule nager, pouvait se noyer.
La mer pouvait ne pas être profonde, le noir qui l’entourait pouvait ne pas être une totale obscurité, c’était peut être elle qui dramatisait.
Pouvait-on savoir que dans un moment de détresse, tout parait noir et même les lumières disparaissaient ?
Pouvait-on savoir qu’elle pouvait avoir peur, et que dans sa peur elle ne voyait plus sa route et qu’elle se sentait perdue à jamais?
Pouvait-on savoir qu’elle n’attendait qu’un mot, qu’une petite paille ou une poigné de main qui minimise sa peur et sa détresse exagérées?
Pouvait-on savoir qu’elle se sentait seule, abandonnée même dans cette mer qu’elle connaissait et qui l’absorbait dans ses profondeurs agitées?
Pouvait-on savoir qu’elle voulait crier, quand sa tête s’enfonçait, mais qu’aucun son ne pouvait sortir de sa gorge nouée ?
Pouvait-on savoir qu’elle percevait sa fin devant ses yeux, et qu’elle pleurait la perte tous ceux qu’elle avait aimés ?
Pouvait-on savoir que dans son dernier souffle avant de se laisser absorber, elle voyait son rêve de la fin d’été, s’écrouler pour l’éternité?
Et c’était l’histoire d’une princesse, qui, dans un moment de détresse, avait laissé une vague l’empoter vers sa fin.
Une princesse qui se noyait mais que personne ne croyait, qu’elle avait perdu la capacité de nager…
Une princesse qui n’avait même pas su dire adieu…
La balade l’a emportée, ses pieds l’ont menée loin des lieux sûrs qu’elle avait l’habitude d’aborder.
L’eau fraiche de la mer l’a appelée, l’invitant à se rafraichir et apaiser ses jambes fatiguées.
Le soleil l’illuminait, faisait briller ses cheveux qui caressaient, la peau blanche de ses épaules couleur de lait.
Ses pas avançaient vers les profondeurs de l’eau salée, elle ne pouvait pas se noyer, elle qui avait su toujours nager.
Brusquement, le soleil s’était éclipsé, un vent violent la balançait, la mer douce devenait très agitée.
Elle ne voyait plus ce qui l’entourait, ses pieds ne trouvaient plus la terre ferme qui la tenait, tout autour d’elle devenait obscurité.
Elle essayait de se calmer, ce n’était qu’une tempête et elle finira par vite passer, elle resta clouée mais le courant l’emportait.
Mais rien n’avait changé, à ses yeux épeurés, tout autour d’elle s’agitait et bousculait, elle ne savait même plus nager.
Elle a tendu la main, cherchant une paille pour s’accrocher, un espoir pour lutter, mais tout autour d’elle s’écroulait.
La main qu’elle voulait tenir, pour la soutenir, refusait de croire qu’elle, la princesse qui savait seule nager, pouvait se noyer.
La mer pouvait ne pas être profonde, le noir qui l’entourait pouvait ne pas être une totale obscurité, c’était peut être elle qui dramatisait.
Pouvait-on savoir que dans un moment de détresse, tout parait noir et même les lumières disparaissaient ?
Pouvait-on savoir qu’elle pouvait avoir peur, et que dans sa peur elle ne voyait plus sa route et qu’elle se sentait perdue à jamais?
Pouvait-on savoir qu’elle n’attendait qu’un mot, qu’une petite paille ou une poigné de main qui minimise sa peur et sa détresse exagérées?
Pouvait-on savoir qu’elle se sentait seule, abandonnée même dans cette mer qu’elle connaissait et qui l’absorbait dans ses profondeurs agitées?
Pouvait-on savoir qu’elle voulait crier, quand sa tête s’enfonçait, mais qu’aucun son ne pouvait sortir de sa gorge nouée ?
Pouvait-on savoir qu’elle percevait sa fin devant ses yeux, et qu’elle pleurait la perte tous ceux qu’elle avait aimés ?
Pouvait-on savoir que dans son dernier souffle avant de se laisser absorber, elle voyait son rêve de la fin d’été, s’écrouler pour l’éternité?
Et c’était l’histoire d’une princesse, qui, dans un moment de détresse, avait laissé une vague l’empoter vers sa fin.
Une princesse qui se noyait mais que personne ne croyait, qu’elle avait perdu la capacité de nager…
Une princesse qui n’avait même pas su dire adieu…
Elle n'aurai pas du s'aventurer loin pour qu'elle évite une telle situation de peur.
RépondreSupprimerC'est dans le malheur qu'on peut connaitre ceux qui nous aiment vraiment et sur qui on peut avoir confiance pour ne pas être seul, mais il ne faut compter que sur nous même pour dépasser nos peurs.
Zied
Beaucoup perdent la vie car dans leur angoisse ils ne peuvent pas percevoir leur voie du salut,surtout quand on ne croix pas à leur détresse et ne pense même pas les soutenir, jusqu'à ce qu'ils se noient même dans une flaque d'eau...
SupprimerBien dit Zied, il ne faut compter que sur soi, tout le reste n'est qu'illusoire.