Quand les arbres perdent leurs feuillages
Quand les roses égarent leurs breuvages
Quand les cieux se cachent sous les nuages
Quand les routes perdent leurs traçages
Quand le vent refuse de siffler
Quand la pluie ne sait plus tomber
Quand le soleil ne peut plus illuminer
Quand les mots ne savent plus parler
Ils n’y a que ceux qui savent admirer
La beauté de la nature enfin libérée
Même si en gris elle est dessinée
Et entendre
Le silence qui ne fait que chuchoter
Et la nature admire son état allégé
Le vide a son charme et sa grande beauté
le vide n'a rien de beau
RépondreSupprimerLe vide est le conteneur de tout: le beau, le laid et l'incertain ... C'est le support premier ...
SupprimerChacun de nous verra le vide selon son angle de vue.
Supprimerle vide ici dans ce paysage que tu as su si bien décrire est signe de soulagement! un trés beau poème! j'ai une nostalgie folle à ce climat, cette beauté,cette vague de pluie, de vent frais, de feuilles envolées... je n'aime le gris que quand il couvre l'espace pour dénoncer une pluie ou un nouveau rayon de soleil! merci pour cette bouffée de bonheur et d'amertume!!!
RépondreSupprimerLe vide ici est un allègement avant la renaissance,
RépondreSupprimerC'est une page tournée avant de pouvoir commencer une autre,
C'est un espoir que demain sera meilleur,
C'est toute une vie,
un automne de perte,
Un hiver de deuil,
Un printemps d'espoir et un été où tout disparait au contact d'une eau salée d'une mer calmée...
Une espérance de tout oublier ou de tout effacer et savoir apprécier la grandeur et la beauté de ce vide...